Améliorer l'accès à l'information (CA0042)
Aperçu
D'un coup d'œil
Plan d'action: Plan d'action canadien 2016-2018
Cycle du plan d'action : 2016
Statut:
Institutions
Institution responsable : Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada
Institution(s) de soutien : Justice Canada et le Bureau du Conseil privé
Domaines politiques
Accès à l'information, Législation, Open Data, Droit à l'informationRevue IRM
Rapport IRM: Rapport final au Canada 2016-2018, Rapport à mi-parcours du Canada 2016-2018
Premiers résultats : marginaux
Design i
Vérifiable : Oui
Pertinent pour les valeurs OGP : Oui
Ambition (voir définition): Faible
Implantation i
Description
Améliorer l'accès à l'information Pourquoi faire: Le Canada a été l'un des premiers à adopter la législation sur l'accès à l'information en introduisant pour la première fois la Loi sur l'accès à l'information dans 1983. La Loi sur l'accès à l'information maintient l'ouverture et la transparence en servant le grand intérêt du public de permettre un débat public sur la conduite des institutions gouvernementales, renforçant à son tour la responsabilité du gouvernement du Canada envers les Canadiens. Au cours des dernières années, la nécessité de mettre à jour la loi a été soulignée lors de consultations avec le gouvernement ouvert, de même que par le commissaire à l'information et d'autres intervenants. Il n'a pas été mis à jour de manière significative depuis 1983. Comment cela sera-t-il fait: en mars 2016, le gouvernement a annoncé une approche en deux étapes pour revitaliser l'accès à l'information: (1), nous allons bientôt concrétiser les engagements du gouvernement d'améliorer la Loi sur l'accès à l'information, suivi de (2) un examen complet de la loi, au plus tard pour 2018. Les engagements pris par le gouvernement pour améliorer la loi à court terme sont notamment les suivants: - ouvrir les données et informations gouvernementales par défaut, dans des formats modernes et faciles à utiliser; - Éliminer tous les frais, à l’exception des frais de dépôt 5 initiaux; 11 - Fournir aux demandeurs une explication écrite lorsque des informations ne peuvent pas être divulguées; - Donner aux institutions gouvernementales et au Commissaire à l'information le pouvoir de refuser de traiter des demandes frivoles ou vexatoires; - Donner au commissaire à l'information le pouvoir d'ordonner la divulgation d'informations gouvernementales; - veiller à ce que la Loi sur l'accès à l'information s'applique de manière appropriée aux cabinets du Premier ministre et des ministres, ainsi qu'aux institutions administratives qui soutiennent le Parlement et les tribunaux; - Entreprendre une révision législative obligatoire de la Loi sur l'accès à l'information tous les cinq ans; et - renforcement des rapports sur le rendement du programme d'accès à l'information. Afin de faire avancer rapidement ces engagements, le gouvernement du Canada, le 5, a publié, en mai, une directive provisoire sur l’administration de la Loi sur l’accès à l’information. La Directive envoie un message fort aux institutions fédérales: les informations du gouvernement appartiennent aux personnes qu’elles servent et devraient être ouvertes par défaut. Il souligne que les informations gouvernementales doivent être accessibles au public, sauf dans des situations très limitées et spécifiques, où elles doivent être protégées pour des raisons de confidentialité, de confidentialité et de sécurité. La Directive oblige également les fonctionnaires fédéraux à: - renoncer à tous les frais d'accès à l'information, à l'exception des frais de dépôt de 2016 $; et - diffuser les informations dans des formats conviviaux (par exemple, des feuilles de calcul), dans la mesure du possible.
Résumé du statut à mi-parcours de l'IRM
1. Améliorer l'accès à l'information
Texte d'engagement:
Le gouvernement du Canada présentera une première série de propositions concrètes visant à améliorer la Loi sur l'accès à l'information, en tenant compte des points de vue du Parlement, de la commissaire à l'information et de consultations avec les Canadiens. Il entreprendra ensuite un examen complet de la Loi. plus tard que 2018.
Jalons:
1.1. Demander l'avis du Parlement, du commissaire à l'information, des intervenants et des consultations avec les Canadiens sur la façon de revitaliser l'accès à l'information.
1.2. Présenter un projet de loi pour améliorer la Loi sur l'accès à l'information.
1.3. Une fois cette première série d’améliorations mise en œuvre, entreprendre un examen complet de la Loi sur l’accès à l’information d’ici au plus tard 2018.
Institution responsable: Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada
Institutions d'appui: Justice Canada et le Bureau du Conseil privé
Date de début: Non spécifié
Date de fin: Non spécifié
Note éditoriale: Le texte de l'engagement a été abrégé pour des raisons de mise en forme. Pour un texte d'engagement complet, visitez: http://www.opengovpartnership.org/wp-content/uploads/2001/01/Canada_AP3.pdf.
Contexte et objectifs
Cet engagement vise à améliorer la Loi sur l'accès à l'information au moyen de consultations avec le Parlement, le commissaire à l'information, les intervenants et le public. La Loi canadienne sur l'accès à l'information n'a pas été considérablement mise à jour depuis son adoption en 1983 et se classe actuellement au classement 49.th dans le monde selon le RTI Rating, une évaluation comparative des lois sur le droit à l'information.[Note1: voir: http://www.rti-rating.org/country-data/. Le Canada se classe 49e au 15 octobre 2017.] Les appels à la réforme de la Loi sur l'accès à l'information, y compris de la part du commissaire à l'information, sont une caractéristique récurrente des processus de consultation des intervenants du PGO du Canada depuis le premier cycle du plan d'action.[Note2: Commissariat à l'information du Canada, Lettre sur le gouvernement ouvert au président du Conseil du Trésor (Ottawa: janvier 2012). Disponible à: http://www.oic-ci.gc.ca/eng/rr-sl-odi- adi_2012_1.aspx. ] L'inclusion de la commissaire à l'information en tant que partie prenante principale dans la première étape de cet engagement est remarquable, car sa contribution n'a pas été activement sollicitée lors de l'élaboration des plans d'action précédents. Les parties prenantes consultées pour la préparation de cette évaluation ont souligné l'importance de la réforme, qualifiant la loi actuelle de «dépassée» et de «dysfonctionnelle».[Note3: Ces citations sont de Toby Mendel du CLD et Fred Vallance-Jones, respectivement, lors de la consultation d'Halifax qui a eu lieu le 12 septembre 2017.] Mais alors que les acteurs de la société civile actifs dans les questions de droit à l'information ont été heureux de voir l'inclusion de ce domaine d'action, plusieurs, dont Publiez ce que vous payez-Canada et le Centre pour le droit et la démocratie, ont exprimé leur mécontentement quant à la structure et à l'ambition de l'engagement tel qu'il est formulé. Bien que l'engagement porte sur un domaine prioritaire majeur, l'incertitude concernant la nature et l'étendue des réformes qui seront finalement adoptées (le cas échéant) réduit considérablement le potentiel d'impact, tout comme le fait que, au cours des dernières années, plusieurs consultations similaires ont déjà ont été menées à bien, qui sont toutes parvenues à des conclusions similaires concernant les changements nécessaires.[Note4: Voir, par exemple, «Trouver le juste équilibre pour la transparence - Recommandations pour moderniser la Loi sur l'accès à l'information», Commissariat à l'information du Canada, mars 2015. Disponible à: http://www.oic-ci.gc.ca/eng/rapport-de-modernisation-modernization-report.aspx.]
Aboutissement
L'étape 1.1 était en grande partie achevée avant la mise en œuvre officielle du plan d'action, avec une consultation menée par le Conseil du Trésor en mai et juin 2016.[Note5: voir: http://open.canada.ca/en/content/what-we-heard-revitalizing-access-information-online-consultations-may-june-2016.] Un participant de la société civile à l'une des consultations a qualifié le processus de «très approfondi»,[Note6: Duncan Pike de CJFE, lors de la consultation de Toronto le 15 septembre 2017.] bien que d'autres participants aient noté que les similitudes entre ces recommandations et celles produites lors de processus antérieurs en 2016 et 2015 suggéraient que les consultations supplémentaires n'étaient pas nécessaires.[Note7: voir: https://www.law-democracy.org/live/wp-content/uploads/2017/04/17.04.04.ATIA-delay.let1_.pdf.] L'examen de la Loi sur l'accès à l'information par la Chambre des communes a également été publié avant le début de ce plan d'action, en juin 2016. Cependant, les réponses du gouvernement à la consultation publique et au rapport du comité parlementaire ont été publiées au cours de cette action plan, en octobre 2016.[Note8: les deux sont disponibles sur: http://www.ourcommons.ca/DocumentViewer/en/42-1/ETHI/report-2.] Cette étape est franchie.
En ce qui concerne Milestone 1.2, le gouvernement a présenté le projet de loi C-19 à la Chambre des communes le Xon de juin 2017.[Note9: Projet de loi C-58, Loi modifiant la Loi sur l'accès à l'information et la Loi sur la protection des renseignements personnels et apportant des modifications corrélatives à d'autres lois, 1re session, 42e législature, 2017. Disponible à: http://www.parl.ca/DocumentViewer/en/42-1/bill/C-58/first-reading.] Ce projet de loi apporterait plusieurs modifications à la Loi, notamment en renforçant le pouvoir du commissaire à l'information et en élargissant la divulgation proactive à 240 institutions gouvernementales, ainsi qu'en accordant aux institutions gouvernementales un pouvoir plus large de rejet des demandes. Techniquement, cette étape est franchie, mais il convient de noter que les réactions à ce projet de loi ont été très négatives au sein de la société civile. Le Centre pour le droit et la démocratie a publié une lettre conjointe signée par 38 organisations et 26 autres journalistes, universitaires et autres intervenants, demandant que le projet de loi C-58 soit abandonné et remplacé par un meilleur effort de réforme.[Note10: Lettre conjointe au gouvernement canadien sur ses propositions de réforme de la Loi sur l'accès à l'information, Centre pour le droit et la démocratie, 28 septembre 2017. Disponible à: https://www.law-democracy.org/live/letter-to-the-president-of-the-treasury-board-demanding-access-to-information-reform/.] Les dirigeants des Premières Nations ont également demandé au gouvernement de retirer le projet de loi C-58,[Note11: Beatrice Britneff, «Les Premières Nations appellent les libéraux à supprimer le projet de loi sur l'accès à l'information», iPolitics, 4 décembre 2017. Disponible sur: https://ipolitics.ca/2017/12/04/first-nations-call-liberals-scrap-information-access-bill/.] et le commissaire à l'information du Canada a publié une évaluation selon laquelle les changements entraîneraient en fait une régression des droits existants.[Note12: «Ne pas trouver le juste équilibre pour la transparence: recommandations pour améliorer le projet de loi C-58», Commissariat à l'information, 28 septembre 2017. Disponible à: http://www.ci-oic.gc.ca/telechargements-downloads/userfiles/files/eng/reports-publications/Special-reports/OIC_SpecialReport2017_ENG_Online(1).pdf.]
Le gouvernement déclare dans son auto-évaluation que les progrès n’ont pas encore été accomplis sur le Milestone 1.3, prévu pour 2018.
Prochaines étapes
Les rapports de GRI successifs, ainsi que les opinions exprimées lors des consultations des parties prenantes à travers le pays, suggèrent que cet engagement est l'un des domaines de réforme les plus importants du plan d'action actuel, voire le plus important. Cependant, tout au long des consultations en vue de la préparation du présent rapport, les acteurs de la société civile ont exprimé leur profonde déception face aux progrès réalisés par le gouvernement pour améliorer la Loi sur l'accès à l'information. Teresa Scassa, professeure de droit à l'Université d'Ottawa, a fait remarquer que l'accès à l'information était un domaine qui avait été négligé pendant des années et qui continuait de l'être sous le gouvernement actuel.[Note13: Cela a été exprimé lors de la consultation d'Ottawa, le 18 septembre 2017, bien que ses opinions soient plus pleinement exprimées sur son blog à http://www.teresascassa.ca/index.php?option=com_k2&view=item&id=262:bill-c-58s-order-making-powers-a-huge-disappointment&Itemid=80.] Publiez ce que vous payez-Canada a fait remarquer que les réformes proposées n'ont pas réussi à répondre à leur grande frustration dans l'utilisation du système, qui sont les exceptions trop larges.[Note14: Consultation d'Ottawa, 18 septembre 2017.] Nord Ouvert a déclaré que la réforme de l'accès à l'information restait le plus grand défi pour faire progresser la transparence, notant qu'à ce stade, elle commençait à éclipser les progrès dans d'autres domaines.[Note15: Conversation par téléphone le 3 octobre 2017.]
Comme indiqué ci-dessus, la société civile a demandé que le projet de loi C-58 soit considérablement amélioré afin de pouvoir appliquer plus de réformes nécessaires, notamment pour élargir le droit de déposer des demandes d'accès auprès du Cabinet et des bureaux des premiers ministres, afin de créer une obligation de document les fonctionnaires, afin de créer des délais contraignants pour répondre aux demandes, de formaliser les dispenses de frais contenues dans la directive provisoire 2016 de mai sur l’administration de la Loi sur l’accès à l’information, de restreindre les exceptions trop importantes et de les soumettre à un test de préjudice et à une dérogation obligatoire en matière d’intérêt public . Le chercheur de l'IRM recommande que ces améliorations spécifiques soient reportées dans les engagements du prochain plan d'action si elles ne sont pas possibles dans le plan d'action actuel. L'absence de propositions technologiques ou innovantes liées à ce domaine thématique constitue un autre point à prendre en compte dans les futurs plans d'action. Le chercheur de l'IRM recommande que le gouvernement envisage, dans le prochain plan d'action, des solutions technologiquement novatrices pour renforcer le système de droit à l'information du Canada. Par exemple, le Center for Law and Democracy s'est référé au site Web centralisé dans Commitment 2 et s'est demandé pourquoi il ne s'appliquait qu'aux demandes de renseignements personnels, au lieu d'être plus largement utilisé pour les demandes d'accès à l'information.[Note16: consultation d'Halifax, 12 septembre 2017.]
Résumé du statut de fin de session IRM
1. Améliorer l'accès à l'information
Texte d'engagement: Le gouvernement du Canada présentera une première série de propositions concrètes visant à améliorer la Loi sur l'accès à l'information, en tenant compte des points de vue du Parlement, de la commissaire à l'information et de consultations avec les Canadiens. Il entreprendra ensuite un examen complet de la Loi. plus tard que 2018.
Jalons:
1.1.Demander l'avis du Parlement, du commissaire à l'information, des intervenants et des consultations avec les Canadiens sur la façon de revitaliser l'accès à l'information.
1.2.Présenter un projet de loi pour améliorer la Loi sur l'accès à l'information.
1.3.Une fois cette première série d’améliorations mise en œuvre, entreprendre un examen complet de la Loi sur l’accès à l’information d’ici au plus tard 2018.
Institution responsable: Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada
Institutions d'appui: Justice Canada et le Bureau du Conseil privé
Date de Début : Non spécifié
Date de fin: Non spécifié
Note éditoriale: Le texte de l'engagement a été abrégé pour des raisons de mise en forme. Pour un texte d'engagement complet, visitez le site http://www.opengovpartnership.org/wp-content/uploads/2001/01/Canada_AP3.pdf.
But de l'engagement
Cet engagement visait à améliorer la Loi sur l'accès à l'information au moyen de consultations avec le Parlement, le commissaire à l'information, les intervenants et le public. La Loi sur l’accès à l’information n’a pas été considérablement mise à jour depuis son adoption en 1983. Des rapports IRM successifs ont suggéré que cet engagement figurait parmi les domaines de réforme les plus importants. L'engagement appelle à des consultations sur la manière de revitaliser l'acte (1.1), la législation avec des améliorations préliminaires (1.2) et un réexamen complet de l'acte (1.3).
Statut
À mi-parcours: Substantiel
La consultation (1.1) a eu lieu avant le début du plan d’action actuel et se terminera en juin 2016. La réponse du gouvernement à cette consultation et à un rapport d'un comité parlementaire sur ce sujet a été publiée en octobre 2016.[Note1: les deux sont disponibles sur http://www.ourcommons.ca/DocumentViewer/en/42-1/ETHI/report-2.] Un premier train de réformes, le projet de loi C-58, a été déposé à la Chambre des communes le 19 juin 2017 (1.2).[Note2: Loi modifiant la Loi sur l'accès à l'information et la Loi sur la protection des renseignements personnels et apportant des modifications corrélatives à d'autres lois, Projet de loi C-58, 1e session, 42e législature (2017), http://www.parl.ca/DocumentViewer/en/42-1/bill/C-58/first-reading.] Ce projet de loi apporterait plusieurs modifications à la loi. Cela renforcerait le pouvoir du commissaire à l'information et élargirait la divulgation proactive parmi plus de 200 institutions gouvernementales. Cela permettrait également aux institutions gouvernementales de rejeter les demandes vexatoires ou de mauvaise foi, avec l'approbation du commissaire à l'information. Les réactions de la société civile au projet de loi ont généralement été négatives, appelant à un effort de réforme plus ambitieux.[Note3: «Lettre commune au gouvernement canadien sur ses propositions de réforme de la Loi sur l’accès à l’information», Centre pour le droit et la démocratie, 28 September 2017, https://www.law-democracy.org/live/letter-to-the-president-of-the-treasury-board-demanding-access-to-information-reform/.] Pour plus d'informations, voir le rapport à mi-parcours de l'IRM 2016-2017.[Note4: Michael Karanicolas, Rapport d’avancement du Canada 2016-2017 (Washington, DC: Open Government Partnership Mécanisme de rapport indépendant), https://www.opengovpartnership.org/documents/canada-mid-term-report-2016-2018.]
Fin du mandat: Substantiel
Le projet de loi C-58 a été adopté en troisième lecture à la Chambre des communes le 6 December 2017. Depuis août 2018, le Comité sénatorial permanent des affaires juridiques et constitutionnelles est en train de l'examiner.[Note5: L’avancement de la facture peut être consulté à https://www.parl.ca/LegisInfo/BillDetails.aspx?billId=9057528&Language=E, accédé à 11 en septembre 2018. ] Le jalon 1.2 est donc terminé. Cependant, le Canada n’a fait aucun progrès sous le jalon 1.3. Le gouvernement a programmé que les travaux de Milestone 1.3 débuteront dans l'année suivant l'adoption du projet de loi C-58.[Note6: Loi modifiant la Loi sur l'accès à l'information et la Loi sur la protection des renseignements personnels et apportant des modifications corrélatives à d'autres lois, l'art. 93 (1).]
At-il ouvert le gouvernement?
Accès à l'information: marginal
Participation civique: marginale
L'adoption du projet de loi C-58 améliorerait le système d'accès au système d'information du Canada, notamment en conférant de nouveaux pouvoirs au Commissaire à l'information et en élargissant les exigences de divulgation proactive. Cependant, la société civile a réagi négativement à ces changements. Les critiques soulignent que la plupart des réformes importantes ont été poussées au-delà du plan d'action actuel.[Note7: Voir, par exemple, «Lettre commune au gouvernement canadien sur ses propositions de réforme de la Loi sur l’accès à l’information». Les réponses de la société civile, du monde universitaire et du commissaire à l'information sont traitées plus en détail dans l'évaluation à mi-parcours de 2017, disponible à l'adresse suivante: https://www.opengovpartnership.org/documents/canada-mid-term-report-2016-2018.] Par exemple, les réformes ne traitent pas des exceptions trop larges de la Loi sur l'accès à l'information. D'autres domaines prioritaires, tels qu'identifiés par la société civile, comprennent l'élargissement du droit de déposer des demandes d'accès au Cabinet et aux bureaux du Premier ministre, la création d'une obligation de documenter pour les fonctionnaires, la création de délais contraignants pour répondre aux demandes et l'officialisation des dispenses de frais contenues dans le Mai 2016 «Directive intérimaire sur l'administration de la loi sur l'accès à l'information». En outre, la consultation menée au titre de l'étape 1.1 a abouti à des conclusions très similaires à celles produites lors de processus antérieurs en 2016 et 2015. Cette répétition suggère que les consultations supplémentaires n'ont peut-être pas été nécessaires. Compte tenu de ces raisons, et du fait que l'engagement n'a pas été pleinement rempli, le MII estime qu'il n'a eu qu'un impact marginal sur l'accès à l'information et la participation civique.
Reportés?
Le Canada a tenu cet engagement dans le prochain plan d'action présenté dans le jalon 7.1, qui préconise un examen complet de la Loi sur l'accès à l'information. L’engagement 7 du prochain plan d’action comprend également l’élaboration d’un guide sur les exceptions et exclusions, l’accroissement de la disponibilité des informations sur les demandes précédemment traitées, l’amélioration du service de demande en ligne et l’amélioration des capacités de réponse aux demandes par voie électronique.