Mettre en place et rendre opérationnel un organisme national de surveillance de la compétitivité (CI0010)
Vue d'ensemble
D'un coup d'œil
Plan d'action: Plan d'action de la Côte d'Ivoire 2016-2018
Cycle du plan d'action : 2016
Statut:
Institutions
Institution chef de file : Ministère auprès du Premier Ministre chargé de l'Economie et des Finances
Institution(s) d'Appui : -Ministère de l'Industrie et des Mines -Ministère de l'Intégration Africaine et des Ivoiriens Extérieurs ; -Chambre de Commerce et d'Industrie de Côte d'Ivoire -Confédération Générale des Entreprises Ivoiriennes ;
Domaines politiques
Secteur privéRevue IRM
Rapport IRM: Rapport de fin de mandat de la Côte d'Ivoire 2016-2018, Rapport IRM à mi-parcours de la Côte d'Ivoire 2016-2018
Premiers résultats : n'ont pas changé
Conception i
Vérifiable : Oui
Pertinent pour les valeurs OGP : non
Ambition (voir définition): Faible
Implémentation i
Description
Situation actuelle ou problème / question à traiter / à résoudre: ce manque ne favorise pas la transparence dans l'évolution des facteurs de compétitivité et rend donc l'action gouvernementale inefficace en termes d'amélioration de la compétitivité de l'économie. Objectif principal: les autorités ivoiriennes ont décidé de créer un organe de suivi de la compétitivité des entreprises afin de mettre à disposition les indicateurs de référence sur les évolutions de la compétitivité et d'évaluer la position concurrentielle de la Côte d'Ivoire; Description succincte de l'engagement: L'organe de surveillance de la compétitivité a pour objectif: - de définir les indicateurs de la compétitivité des entreprises en Côte d'Ivoire - de collecter des données et des informations; -analyser les variances et les changements -assurer la centralisation, le traitement, l'analyse et le contrôle des données de compétitivité; -assurer la fourniture d'informations sur les indicateurs de compétitivité de la Côte d'Ivoire; - réaliser les études nécessaires pour permettre au gouvernement de fournir des solutions appropriées à la demande du secteur privé dans le respect de la compétitivité; -proposer au gouvernement des mesures pour renforcer la compétitivité de l'économie ivoirienne; Engagement: résolution des problèmes liés au renforcement des systèmes d’intégrité publique; Pertinence: - Accès à l'information - Participation de la société civile - Amélioration de la transparence des facteurs de compétitivité et de l'efficacité des pouvoirs publics dans la formulation des réformes de la compétitivité; -Promotion des nouvelles technologies et du numérique dans la gouvernance via un tableau de bord national sur les indicateurs de compétitivité. -Création d'un organe de surveillance pour permettre à toutes les parties prenantes (administrations publiques, secteur privé, société civile) d'accéder à des informations sur les indicateurs de compétitivité. - Affichage en ligne d'informations via un tableau de bord national sur la compétitivité. -Participation inclusive des parties prenantes, à laquelle le secteur privé et la société civile administreront l'organe de surveillance et feront des propositions de réforme au gouvernement. Ambition: - amélioration de la transparence des facteurs de compétitivité et de l'efficacité des pouvoirs publics dans la formulation des réformes en faveur de la compétitivité; Le gouvernement disposera d'un outil lui permettant de lui fournir les éléments d'analyse nécessaires à la prise de décision, conformément à la demande du secteur privé concernant la compétitivité des entreprises.
Résumé du statut à mi-parcours de l'IRM
10. Suivi de la compétitivité nationale corps
Texte d'engagement:
Mettre en place et rendre opérationnel un organisme national de surveillance de la compétitivité
Brève description de l'engagement: L'organe de surveillance de la compétitivité a pour objectif:
- Définir les indicateurs de compétitivité des entreprises en Côte d'Ivoire;
- collecter des données et des informations;
- analyser les variances et les changements;
- Assurer la centralisation, le traitement, l'analyse et le contrôle des données de compétitivité;
- Assurer la fourniture d'informations sur les indicateurs de compétitivité de la Côte d'Ivoire;
- Réaliser les études nécessaires pour permettre au gouvernement de fournir des solutions appropriées à la demande du secteur privé dans le respect de la compétitivité;
- Proposer au gouvernement des mesures pour renforcer la compétitivité de l'économie ivoirienne.
Étapes quantifiables et vérifiables de la mise en œuvre de cet engagement.
Rédaction de la note technique sur l'organe de surveillance / analyse comparative de la compétitivité Organes de surveillance dans le monde
10.1. Préparation d'un projet de décret sur la compétitivité. Organe de surveillance
10.2. Adoption du décret sur l'organe de surveillance
10.3. Travaux du Comité ad hoc sur la définition du cadre opérationnel de l'organe de surveillance en matière de compétitivité / étude de faisabilité
10.4. Établissement et mise en service de l'organe de surveillance
Note éditoriale: Les jalons 10.1 et 10.2 ont été terminés avant la période de mise en œuvre. Le rapport se concentrera sur les jalons mis en œuvre au cours de la période considérée.
Institution responsable: le ministre de l'économie et des finances.
Institutions de soutien: Comité de concertation du secteur privé. (CCESP)
Date de début: Mars 2016
Date de fin: June 2017
Contexte et objectifs
Les autorités ivoiriennes ont décidé de créer un organe de surveillance de la compétitivité des entreprises. Le gouvernement prévoit que l'organisme créera des repères pour l'évolution de la compétitivité et pour évaluer la compétitivité de la Côte d'Ivoire. Le Comité de concertation du secteur privé (CCESP), une plateforme pour gérer les relations entre le gouvernement et le secteur privé, a proposé cette initiative. Le CCESP est habilité à formuler des propositions liées aux questions de compétitivité et à l'amélioration de l'environnement des entreprises. Depuis 2014, le marché ivoirien s’est ouvert, d’où la nécessité pour le gouvernement de disposer d’un tel organe.1 Selon le CCESP, dans le contexte actuel de mondialisation, il est essentiel d’examiner la concurrence, d’améliorer les politiques et de surveiller certains indicateurs. Il était donc nécessaire que le secteur privé soit en mesure de répondre, en termes de normes et d’organisation, aux multinationales. Ils ont dû s'adapter à l'ouverture des marchés.
La compétitivité est évaluée sur la base des méthodes du Forum économique mondial. Selon les représentants du CCESP, la Côte d'Ivoire est confrontée à des contraintes liées à (i) le capital humain (la main-d'œuvre n'est pas développée, en particulier dans le secteur secondaire), (ii) le coût élevé de l'énergie, malgré une qualité satisfaisante, et (iii) la logistique , transports et infrastructures.2 Parce que certaines zones de croissance ont commencé à reculer et que le secteur privé a stagné, le gouvernement estime que les indicateurs contribueront à la croissance.
Comme l'ont confirmé des représentants du CCESP, la société civile aurait dû initialement être un membre à part entière de l'organe de surveillance, mais leur participation n'est pas mentionnée dans le décret dans sa rédaction actuelle.3 Même si la société civile pouvait être impliquée via la distribution de rapports et la mobilisation de données, les représentants du CCESP estiment que cet engagement devrait provenir d'une réforme gouvernementale interne. Par conséquent, cela ne relève pas de l'analyse OGP.4 Le CCESP estime que la société civile devrait être associée, mais ce serait une décision politique.5
L'impact potentiel de cet engagement est mineur. La création de l'organe de surveillance facilitera l'utilisation d'indicateurs pouvant aider à conseiller le gouvernement. Ces indicateurs devraient ensuite leur permettre de déceler les obstacles à la compétitivité des entreprises. Ainsi, le gouvernement pourrait adopter des politiques pour remédier à ces lacunes. Néanmoins, ces mesures et repères ont leurs limites, notamment en termes de méthodologie. De plus, la capacité d'action et l'impact d'un tel organe de surveillance sont par définition liés à la volonté du gouvernement d'agir sur les politiques publiques pertinentes. Ce lien essentiel devrait être mieux clarifié.
Aboutissement
Cet engagement tel qu’il est rédigé n’a pas été lancé sur 30 June 2017. Cela ne tombe donc pas dans le délai, car la date d'achèvement de la mise en œuvre du jalon était décembre 2017.
10.1 Adoption du décret de l'organe de surveillance: cette étape n'a pas encore été franchie au cours de la première année d'application. Le décret portant création, attribution, organisation et fonctionnement du Moniteur national de la compétitivité des entreprises a depuis été adopté. Ces progrès seront reflétés dans le rapport de fin de mandat.
10.2 Travaux du comité ad hoc visant à définir le cadre opérationnel de l'organe de surveillance pour la compétitivité des entreprises / étude de faisabilité: cette étape n'a pas été franchie. En tant que représentants du CCESP6 et la société civile7 ont confirmé, par 30 Juin, l'organe de surveillance n'était pas établi ou opérationnel.
10.3 Mise en œuvre et lancement des activités de l'organe de surveillance: cette étape n'a pas encore été franchie. Comme confirmé par les représentants du CCESP8 et la société civile,9 le corps n'est ni établi ni fonctionnel.
Prochaines étapes
Le chercheur de l'IRM ne recommande pas la poursuite de cet engagement, tel qu'il est rédigé, dans le prochain plan d'action. Cet engagement n'est pas approprié dans le cadre du PGO.
1 Ismael Coulibaly, Georges Copre et Serge Esso, Comité de concertation du secteur privé, Ministère de l'économie et des finances, entretien avec le chercheur IRM, 16, février 2018.
2 Ibid.
3 Ibid.
4 Ibid.
5 Ibid.
6 Ibid.
7 Représentant de la plateforme de la société civile, entretien avec le chercheur IRM, Month 2018, suivi d'échanges par téléphone et par courrier électronique. 8 Ismael Coulibaly, Georges Copre et Serge Esso, Comité de concertation du secteur privé), ministère de l'Économie et des Finances, entretien avec un chercheur de l'IRM, 16, février 2018.
9 Représentant de la plateforme de la société civile, entretien avec le chercheur IRM, Month 2018, suivi d'échanges par téléphone et par courrier électronique.
Résumé du statut de fin de session IRM
Engagement 10: Mettre en place et opérationnaliser un organe national de suivi de la compétitivité
Brève description de l'engagement:
La mission de l'organe de suivi de la compétitivité est de:
- définir les indicateurs de compétitivité des entreprises en Côte d'Ivoire;
- collecter des données et des informations;
- analyser les écarts et les changements;
- assurer la centralisation, le traitement, l'analyse et le contrôle des données de compétitivité;
- assurer la fourniture d'informations sur les indicateurs de compétitivité de la Côte d'Ivoire;
- Réaliser les études nécessaires pour permettre au gouvernement de fournir des solutions appropriées à la demande du secteur privé dans le respect de la compétitivité;
- proposer au gouvernement des mesures pour renforcer la compétitivité de l'économie ivoirienne.
Étapes vérifiables et mesurables pour atteindre l'engagement
10.1. Rédaction de la note technique sur l'organe de suivi / Benchmarking sur les organes de suivi de la compétitivité dans le monde
10.2. Préparation d'un projet de décret sur l'organe de suivi de la compétitivité
10.3. Adoption du décret sur l'organe de contrôle
10.4. Les travaux de la commission ad hoc sur la définition du cadre opérationnel de l'organe de suivi de l'étude de compétitivité / faisabilité
10.5. Création et fonctionnement initial de l'organe de contrôle
Note éditoriale: Dans le plan d'action, le gouvernement a franchi les étapes 10.1 et 10.2 avant la période de mise en œuvre de l'engagement. Cette évaluation se concentrera donc sur les trois étapes restantes.
Institution (s) responsable (s): Ministère chargé de l'Économie et des Finances, sous l'autorité du Premier ministre
Institution (s) de soutien: Comité de concertation gouvernement / secteur privé (CCESP)
Date de début: mars 2016 Date de fin: Juin 2017
Le plan d'action est disponible ici:
But de l'engagement:
Cet engagement vise à assurer la disponibilité d'indicateurs sur l'évolution de la compétitivité permettant une évaluation de la position concurrentielle de la Côte d'Ivoire. S'il est mis en œuvre, un organe de suivi (l '«observatoire») créera des indicateurs qui pourront instruire le gouvernement sur les principaux défis à la compétitivité des entreprises afin que le gouvernement puisse ensuite remédier aux carences.
Statut
Mi-parcours: pas commencé
Le gouvernement n'a pas commencé la mise en œuvre de cet engagement à mi-parcours. Le décret portant création, attribution, organisation et fonctionnement de l'Observatoire national de la compétitivité des entreprises n'avait pas été adopté au cours de la première année de mise en œuvre. En conséquence, l'observatoire n'a été ni créé ni opérationnel. Pour plus d'informations, veuillez consulter le rapport à mi-parcours de l'IRM 2016-2018.
Fin du mandat: Limité
Le décret portant création, attribution, organisation et fonctionnement de l'Observatoire national de la compétitivité des entreprises a été adopté le 4 octobre 2017 (étape 10.1, qui est donc terminée). Le gouvernement ne l'a pas fourni au chercheur de l'IRM, qui n'a pas pu le trouver en ligne. Néanmoins, le chercheur a trouvé plusieurs articles traitant de l'adoption du décret. Le gouvernement n'a fourni aucune preuve du fonctionnement de l'observatoire (étape 10.2).
La personne-ressource gouvernementale pour l'OGP, Mme Chantal Angoua, a indiqué que le gouvernement avait organisé un séminaire d'opérationnalisation le 4 octobre 2018. Le chercheur de l'IRM a trouvé des articles liés à un autre séminaire d'opérationnalisation tenu plus tôt le 27 septembre 2018, mais comme la période de mise en œuvre s'est terminée le 30 août 2018, ceux-ci sont sortis de la période considérée.
Cependant, comme l'observatoire n'était pas encore opérationnel à la fin de la période de mise en œuvre, l'IRM a estimé que le jalon 10.3 (mise en œuvre et début des activités de l'observatoire) n'était pas encore lancé. Cela a abouti à un achèvement global limité de cet engagement. Par ailleurs, des représentants du Comité de concertation de l'État et du secteur privé (CCESP) a expliqué que l'inclusion de la société civile, qui était initialement censée être membre à part entière de l'observatoire, n'est pas mentionnée dans le décret.
At-il ouvert le gouvernement?
Accès à l'information: n'a pas changé
Participation civique: n'a pas changé
Responsabilité envers le public: n'a pas changé
Cet engagement reconnaît l'importance de la concurrence pour les entreprises. Cependant, en raison d'une mise en œuvre limitée, l'engagement n'a pas abouti à la divulgation de davantage d'informations, à des possibilités de participation ou à une responsabilisation accrue du gouvernement envers le public. De plus, étant donné que cet engagement est codé comme n'étant pas clairement pertinent par rapport aux valeurs du PGO, il est peu probable qu'il rendrait le gouvernement plus responsable envers le public, même s'il était pleinement mis en œuvre.
Reportés?
L'engagement n'a pas été repris dans le nouveau plan d'action national pour 2018-2020.