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France

Améliorer la transparence de l'aide internationale au développement (FR0005)

Vue d’ensemble

D'un coup d'œil

Plan d'action: France, Premier plan d'action, 2015-2017

Cycle du plan d'action : 2015

Statut:

Institutions

Institution chef de file : ministère des Affaires étrangères et du Développement international ; Ministère des Finances et des Comptes Publics ; Ministère de l'Economie, de l'Industrie et du Numérique ; Agence Française de Développement (AFD)

Institution(s) de soutien : NA

Domaines politiques

Accès à l'information, Aide, Espace civique, Open Data

Revue IRM

Rapport IRM: Rapport de fin de période France 2015-2017, France Rapport d'avancement à mi-parcours 2015-2017

Premiers résultats : Majeur Majeurs

Conception i

Vérifiable : Oui

Pertinent pour les valeurs OGP : Oui

Ambition (voir définition): Faible

Implémentation i

Achèvement:

Description

ENJEUX La transparence de l’aide publique au développement contribue à une meilleure gestion des fonds publics et à l’efficacité des projets. La publication des données, les retours d’information sur le terrain et le contrôle des parties prenantes contribuent à renforcer l’appropriation par les bénéficiaires et à lutter contre la corruption. L'approche pédagogique du site web http://www.transparence-aide.gouv.fr permet aux citoyens de rechercher des informations sur la destination et l'utilisation des fonds consacrés à l'aide au développement. La transparence de l'aide publique au développement illustre un processus de dialogue et de responsabilisation entre les administrations, les opérateurs publics, les ONG et les citoyens. L’ouverture de données peut faciliter ce processus et améliorer ainsi le ciblage de cette politique.

CONTEXTE ET OBJECTIF Depuis 2014, la politique de transparence de l'aide publique au développement a pris un nouvel élan. Le projet de loi de 7 2014 de juillet sur l'orientation et la programmation liées au développement international et à la politique de solidarité définit un objectif de transparence des données concernant les pays en développement prioritaires de 16, 11. Les données sur les projets financés au-dessus de 100,000 € et mises en œuvre dans les pays en développement prioritaires de 16 ont été progressivement publiées sur http://www.data.gouv.fr dans le format de l'Initiative internationale pour la transparence de l'aide (IITA). Ceci est le résultat d'un effort conjoint du ministère des Affaires étrangères et du Développement international et de l'Agence française de développement, en liaison avec le ministère des Finances et des Comptes publics. Des données sur l'aide alimentaire, l'aide humanitaire, l'action extérieure des autorités locales et régionales, les projets de codéveloppement et les fonds de solidarité prioritaires sont également publiées sur http://www.data.gouv.fr. Pour la première fois et simultanément, la France a également rendu ces données accessibles sur Internet. http://www.transparence-aide.gouv.fr. En plus d’afficher des données sur l’aide publique au développement, ce site Web permet à quiconque de demander des informations sur les projets financés. Initialement axé sur le Mali, ce site Web est progressivement étendu aux pays en développement prioritaires de 16 couverts par la politique française de coopération et de développement.

FEUILLE DE ROUTE L'Agence française de développement ouvrira progressivement les données sur les financements accordés aux secteurs relevant de leur responsabilité en Afrique subsaharienne, dans les pays méditerranéens, en Asie et en Amérique latine. Le ministère des Affaires étrangères et du Développement international ajoutera ensuite des données sur les projets financés dans ces zones pour agrandir le site. http://www.transparence-aide.gouv.fr. Toutes ces données seront publiées régulièrement au format IITA et hébergées ou référencées sur http://www.data.gouv.fr. Le seuil de transparence de € 100,000 sera supprimé par ces deux parties prenantes pour les projets menés par des ONG. La transparence sera applicable quel que soit le montant de 2016. Le ministère des Finances et de l'Economie continuera à faire référence, sur le site http://www.data.gouv.fr, la déclaration définitive des données de la France à l’OCDE, dans les délais les plus brefs compatibles avec le maintien de la fonction de vérification et de contrôle des données statistiques de l’OCDE.

Poursuivre la fourniture de données sur l'aide publique au développement en élargissant le champ d'application des zones et des types de projets couverts
• 2015:
o Ouverture, en juin, des données de l'Agence française de développement (AFD) sur les financements accordés dans leur secteur de responsabilité dans les pays d'Afrique subsaharienne et méditerranéenne.
o Ouverture progressive au second semestre par le MAEDI (Ministère des Affaires étrangères et du Développement international) données pour la zone Afrique (pays à déterminer)
o Publication des données relatives aux projets prioritaires du fonds de solidarité, à l'aide humanitaire, à l'aide alimentaire, aux projets de codéveloppement et aux actions de la DAECT (Délégation pour l'action extérieure des pouvoirs locaux et régionaux) sur le portail "data.gouv.fr"
• 2016:
o Ouverture progressive des données du MAEDI sur la région Asie-Pacifique, l'Amérique latine et les Caraïbes (pays à déterminer)
o Ouverture fin juin, par les données de l'AFD sur l'Asie-Pacifique, l'Amérique latine et les Caraïbes (secteur souverain pour l'AFD)
o Publication des données ouvertes AFD et MAEDI, au format IITA, sur des projets menés par des ONG (quel que soit leur montant) dans les pays déjà soumis à la publication de ces données
• 2017:
o Réduction, par l'AFD et le MAEDI, du seuil de publication de 100,000 € à 50,000 pour tous les projets dans les pays déjà concernés (à l'exception des projets d'ONG publiés quel que soit leur montant)

Résumé du statut de fin de session IRM

3. Améliorer la transparence de l'aide internationale au développement

Texte d'engagement:

ROADMAP

L'Agence française de développement ouvrira progressivement les données sur les financements accordés aux secteurs relevant de leur responsabilité en Afrique subsaharienne, dans les pays méditerranéens, en Asie et en Amérique latine. Le ministère des Affaires étrangères et du Développement international ajoutera ensuite des données sur les projets financés dans ces zones pour agrandir le site. http://www.transparence-aide.gouv.fr. Toutes ces données seront publiées régulièrement au format IITA et hébergées ou référencées sur http://www.data.gouv.fr. Le seuil de transparence de € 100,000 sera supprimé par ces deux parties prenantes pour les projets menés par des ONG. La transparence sera applicable quel que soit le montant de 2016. Le ministère des Finances et de l'Economie continuera à faire référence, sur le site http://www.data.gouv.fr, la déclaration définitive des données de la France à l’OCDE, dans les délais les plus brefs compatibles avec le maintien de la fonction de vérification et de contrôle des données statistiques de l’OCDE.

· Poursuivre la fourniture de données sur l'aide publique au développement en élargissant le champ d'application des zones et des types de projets couverts

2015:

· Ouverture, en juin, des données de l'Agence française de développement (AFD) sur les financements accordés dans leur secteur de responsabilité dans les pays d'Afrique subsaharienne et méditerranéenne.

· Ouverture progressive au second semestre par le MEAE (Ministère des Affaires étrangères et du Développement international) données pour la zone africaine (pays à déterminer)

· Publication des données relatives aux projets prioritaires du fonds de solidarité, à l'aide humanitaire, à l'aide alimentaire, aux projets de codéveloppement et aux actions de la DAECT (Délégation pour l'action extérieure des collectivités locales et régionales) sur le portail "data.gouv.fr"

2016:

· Ouverture progressive des données MEAE sur la région Asie-Pacifique, l'Amérique latine et les Caraïbes (pays à déterminer)

· Ouverture fin juin, par l'AFD des données sur l'Asie-Pacifique, l'Amérique latine et les Caraïbes (secteur souverain de l'AFD)

· Publication des données ouvertes AFD et MEAE, au format IITA, sur des projets menés par des ONG (quel que soit leur montant) dans les pays déjà soumis à la publication de ces données

2017:

· Réduction, par l'AFD et le MEAE, du seuil de publication de 100,000 € à 50,000 pour tous les projets dans les pays déjà concernés (à l'exception des projets d'ONG publiés quel que soit leur montant)

Toutes ces publications doivent être en données ouvertes, publiées régulièrement, au format IITA et pour les projets de 100,000 ou plus.

Note éditoriale:Ceci est une version partielle du texte d'engagement. Pour le texte de l'engagement complet, veuillez consulter le plan d'action national de la France: https://bit.ly/2MTYhsR.

Institutions responsables: Ministère de l'Europe et des affaires étrangères (MEAE); Ministère des finances et des comptes publics; Ministère de l'économie, de l'industrie et du numérique (MINEFI); et Agence française de développement (AFD).

Institutions soutenant: N/D

Date de début: 16 Juillet 2015  

Date de fin: 15 Juillet 2017

But de l'engagement

Cet engagement visait à améliorer la transparence de l'aide au développement par la publication de données sur les projets financés par les principales agences de développement françaises: AFD, MEAE et MINEFI. La France est régulièrement considérée comme moins transparente que d’autres pays de l’OCDE en ce qui concerne la transparence de l’aide, comme le montre l’indice de transparence de l’aide 2016 de Publish What You Fund (PWYF) qui estime que AFD est «juste», que MEAE est «pauvre» et que le MINEFI est «très pauvre». '[Note34: Publiez ce que vous financez, Indice de transparence de l'aide 2016 (Publiez ce que vous financez, consulté 21 septembre 2017), http://ati.publishwhatyoufund.org/comparison-chart-2016/.]

MEADI a lancé une plate-forme pilote de transparence sous 2014, sur laquelle repose cet engagement. L’évaluation à mi-parcours du MII considérait l’impact potentiel de cet engagement comme mineur, car il ne prévoyait pas la diffusion de nouvelles informations mais plutôt l’harmonisation des données existantes sur divers sites Web et leur transfert vers data.gouv.fr.

Statut

Mi-parcours: limité

La réalisation de cet engagement a été limitée à moyen terme. MEAE et l'AFD avaient progressé dans la publication des données sur les projets de développement, mais leurs efforts étaient en deçà des objectifs fixés dans le plan d'action (une évaluation détaillée est disponible dans l'évaluation à mi-parcours). Mae Kurkjian de l'ONE note que des progrès ont été réalisés en ce qui concerne la publication des ensembles de données, mais que tous les acteurs ont pris du retard. Kurkijan considère en outre que la multiplicité des plates-formes rend difficile le suivi des projets de développement par la société civile. L'évaluation à mi-parcours ne mentionne pas les actions du MINEFI. Pour plus d'informations, veuillez consulter le rapport de mi-parcours IRM.[Note35: Mécanisme d’établissement de rapports indépendant, France Rapport d’étape (OGP, 2017), https://www.opengovpartnership.org/wp-content/uploads/2001/01/France_Progress-Report_2015-2017.pdf.]

Fin du terme: substantiel

L'autoévaluation du gouvernement attribue à cet engagement une exécution partielle. Il a noté que MEADI avait publié des informations sur l'assistance prioritaire aux pays 16 d'Afrique subsaharienne sur ses sites Web transparence-aide.gouv.fr et qu'elle avait ouvert des données sur ses Fonds de solidarité prioritaires (FSP), ses projets de codéveloppement, son aide humanitaire, son alimentation aides et actions DAECT pour 2014. L'autoévaluation note également que l'AFD a publié des données sur son assistance aux fonds souverains dans les régions subsaharienne et méditerranéenne. Depuis 2016, l'AFD publie des informations sur ses activités dans le secteur souverain dans les régions Asie-Pacifique, Amérique latine et Caraïbes. Enfin, l'auto-évaluation indique que le ministère des Finances et des Comptes publics (MFCP) a participé à la négociation de modifications du système de notification des pays créanciers de l'OCDE, qui inclura désormais des données sur les contributions au secteur privé dans les pays de destination, ainsi que sur les fonds privés mobilisés par les fonds publics. financement.

Un progrès important depuis la première année de mise en œuvre est la centralisation des informations sur une plate-forme unique gérée par l'AFD, à la suite d'une décision du Comité interministériel de la coopération internationale et du développement (CICID) sur 30 November 2016.[Note36: Comité interministériel de la coopération internationale et du développement, Relevé de décisions, (30 nov. 2016), http://www.diplomatie.gouv.fr/IMG/pdf/161128-releve-de-decisions-cicid-version-longue-propre_cle85fc9d.pdf.] L'AFD et MEAE ont fusionné leurs plateformes de transparence dans la plateforme OpenDataSoft.[Note37: Disponible ici: https://afd.opendatasoft.com/page/accueil/.] Cette plate-forme de transparence fournit des données dans plusieurs formats open source réutilisables (.xls, .csv et .rdf), ainsi qu'un mappage de projet et une API. La plate-forme comprend sept ensembles de données publiés au cours de la période de mise en œuvre du plan d'action.[Note38: données Proparco de 2014 sur les aides au secteur privé (données publiées avec l'approbation du client); aide au développement du MEAE (le premier projet de 2006); données consolidées sur les résultats de l'AFD (2012-2016); AFD Répartition des autorisations de financement par instrument (2008-2015); Autorisations de financement AFD (2012-2015); données sur les projets de développement de l'AFD (le premier projet datant de 2000); et évaluations de projets AFD à partir de 2014.] Les données MEAE couvrent les pays 36 (quatre pays de la région Asie-Pacifique, 25 subsaharienne, deux pays de la Méditerranée et cinq pays d'Amérique latine et des Caraïbes). Les données AFD couvrent les pays 64 et sont accessibles via une recherche thématique.

Sur data.gouv.fr, l'AFD a publié des jeux de données 70 au format .xml sur son assistance au secteur public dans différents pays. Les données ont été mises à jour pour la dernière fois en juillet 2017. MEAE a publié des jeux de données 86 sur l’aide bilatérale sur data.gouv.fr au format .xml et .csv.

L'indice 2016 de transparence de l'aide de PWYF constate que la France ne remplit pas ses engagements en matière de transparence de l'aide. PWYF s’inquiète en particulier de l’écart grandissant entre l’AFD, qui a fait d’importantes améliorations, et MEAE et MFCP, qui sont à la traîne.[Note39: Publiez ce que vous financez, Indice de transparence de l'aide 2016.] PWYF se félicite des efforts déployés par l’AFD pour améliorer la transparence et recommande: d’augmenter la fréquence de publication de son IITA à au moins une fois par trimestre, voire une fois par mois; publier un fichier complet de l'organisation, y compris les budgets prévisionnels pour les trois prochaines années; et améliorer la qualité de la publication de l'IITA afin qu'elle soit complète et cohérente pour les évaluations et les appels d'offres, les résultats et les analyses d'impact. En particulier, il devrait publier des données budgétaires désagrégées.

PWYF a noté qu’après une amélioration de 2014, la note de MEAE avait baissé pour 2016. "Nous ne savons toujours pas si la transparence et les données ouvertes sont devenues une priorité au sein du [MEAE] - avec des ressources financières et humaines appropriées - nous allons donc examiner de plus près leur performance dans les prochains mois", a déclaré PWYF.[Note40: Membre du personnel, Publiez ce que vous financez, communication personnelle avec le chercheur IRM, 8 Nov. 2017.] Il recommande au MEAE: de redéfinir les priorités de sa publication et de mettre l'accent sur une publication plus complète conformément à la norme commune convenue au niveau international, avant d'étendre la couverture à d'autres pays prioritaires et d'augmenter la fréquence de sa publication; publier un fichier complet de l'organisation dans le registre de l'IITA, y compris des budgets prévisionnels pour au moins trois ans; adapter ses systèmes et processus d'information pour permettre la publication automatisée et en temps voulu de données de haute qualité dans la norme IITA; et améliorer la coopération avec l'AFD, le MINEFI et le secrétariat de l'IITA afin d'améliorer la publication.

Enfin, PWYF estime que la performance du MINEFI est très mauvaise et lui donne les mêmes recommandations que celles adressées au MEAE.[Note41: Publiez ce que vous financez, «France» (Publiez ce que vous financez, 2016), http://www.publishwhatyoufund.org/donors/france/.]

At-il ouvert le gouvernement?

Accès à l'information: majeur

Le gouvernement français a consenti des efforts importants pour améliorer la transparence et faciliter l'accès à l'information sur l'aide au développement international, principalement par la centralisation des données. Avant cet engagement, des informations limitées étaient divulguées et les données étaient dispersées sur plusieurs plates-formes. A ce titre, la mise en œuvre de cet engagement constitue un développement majeur en termes d'accès à l'information. L'AFD est devenue membre de l'Initiative internationale pour la transparence de l'aide en décembre 2016 lors du sommet OGP à Paris, renforçant ainsi l'engagement de la France à rendre l'aide au développement plus transparente. Cette décision a été accueillie avec enthousiasme par Publish What You Fund (PWYF).[Note42: Membre du personnel, Publiez ce que vous financez, communication personnelle avec le chercheur IRM, 8 Nov. 2017.]

Le chercheur d'IRM considère que la nouvelle plateforme est facile à naviguer, avec des cartes et des filtres de recherche. Pour aider les citoyens de différents niveaux de connaissance en matière d'aide au développement, la plateforme pourrait fournir des informations explicatives et pédagogiques. Regrouper les données par pays pourrait être particulièrement utile pour que le public puisse avoir une image plus complète de l'aide française par pays, comme l'a souligné un membre de l'organisation Penplusbytes au Ghana.[Note43: Publiez ce que vous financez, La France ne respecte pas ses engagements en matière de transparence de l'aide, (Publiez ce que vous financez, 2016), http://ati.publishwhatyoufund.org/la-france-ne-respecte-pas-ses-engagements-en-matiere-de-transparence-de-laide/ (consulté 22 Sept. 2017).]

Grâce à cette plateforme, MEAE et AFD ont publié de nouvelles informations dans des formats ouverts et réutilisables. PWYF note que le fait que «la plate-forme [combine] maintenant les données MEAE et AFD est définitivement une amélioration et une bienvenue, car il est plus facile d'avoir un aperçu complet des activités de la France dans les pays en développement. Il montre également les différences en termes de qualité des données fournies par les deux institutions. "[Note44: Membre du personnel, Publiez ce que vous financez, communication personnelle avec le chercheur IRM, 8 Nov. 2017.] Sur la base de recherches documentaires, le chercheur IRM considère que les informations sont régulièrement mises à jour. La granularité des données pourrait être améliorée, par exemple en distinguant les prêts bonifiés des prêts non concessionnels. PWYF indique également que des données plus détaillées faciliteraient le contrôle par des tiers et que des améliorations sont nécessaires pour garantir que tous les lieux dans lesquels ces institutions opèrent sont mentionnés.[Note45: Id.]

Le Coordination Sud des OSC constate que l’AFD ne publie pas toutes les informations utiles, telles que ses budgets prévisionnels. Coordination SUD regrette que toutes les données ne soient pas publiées de manière systématique ni dans un format acceptable, sachant que les appels d'offres ne sont pas inclus sur la plateforme. En outre, il note que les contributions multilatérales, notamment celles gérées par le MFCP, ne sont pas publiées sur la plateforme. Enfin, Coordination SUD souligne la nécessité de publier systématiquement les décaissements effectués via le Fonds de solidarité pour le développement (FSD) afin que la société civile puisse contrôler les allocations de fonds d'innovation (fonds innovants). L'organisation recommande au gouvernement de veiller à ce que les données fournies par MEAE, l'AFD et le MFCP soient publiées dans le registre de l'IITA. achève la centralisation des données sur la plate-forme et inclut l'aide multilatérale; et publie des détails sur les décaissements.[Note46: Coordination SUD, Consultation.gouv, Plan d'action gouvernemental ouvert 2017-2019: Idéation Consultation en ligne (2017), https://democracyos.consultation.etalab.gouv.fr/pgo-ideation/topic/58b7ef19de66ce9b9dc93e2c (consulté sur Septmebr 22 2017).]

PWYF ajoute que «bien que les portails soient des outils importants, nous avons constaté que les donateurs devaient faire plus pour s’engager directement avec les populations des pays partenaires afin d’identifier leurs besoins, de répondre à leurs questions et de mettre en œuvre les changements nécessaires, de manière à améliorer les résultats en matière de développement et à permettre aux parties prenantes [sic] responsable."[Note47: Membre du personnel, Publiez ce que vous financez, communication personnelle avec le chercheur IRM, 8 Nov. 2017.]

Reportés?

Cet engagement a été reporté dans le nouveau plan d'action. Le nouvel engagement concerne l'extension du champ des données à ouvrir à de nouvelles zones géographiques et à de nouveaux acteurs (tels que Proparco, la branche de financement du secteur privé de l'AFD); inclure toutes les données pertinentes sur une seule et même plateforme; et publier des données d'impact sur les projets de l'AFD.


Engagements

Open Government Partnership