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France

Incubateurs de service public (FR0039)

Vue d’ensemble

D'un coup d'œil

Plan d'action: Plan d’Action France 2018-2020

Cycle du plan d'action : 2018

Statut:

Institutions

Institution chef de file : Secrétaire d'Etat chargé du Numérique, auprès du Premier Ministre

Institution(s) d'appui : Ministères : Pôle Emploi Ministères des Affaires sociales – Ministère de la Transition écologique et solidaire – Ministère de l'Intérieur. Acteurs publics locaux : Ville de Paris – Département du Pas de Calais – Département du Calvados

Domaines politiques

Formations, Technologie scientifique

Revue IRM

Rapport IRM: Rapport de résultats de la transition France 2018-2020, France Design Report 2018-2020

Premiers résultats : pas de données IRM

Conception i

Vérifiable : Oui

Pertinent pour les valeurs OGP : non

Ambition (voir définition): Faible

Implémentation i

Achèvement:

Description

Mettre en place des incubateurs numériques de service public dans chaque ministère
Institution (s) principale (s):
Ministre délégué chargé du secteur numérique, adjoint au Premier ministre
Autres parties prenantes:
Ministères: Pôle Emploi Ministères des affaires sociales - Ministère de la transition écologique et solidaire - Ministère de l'intérieur. Acteurs publics locaux: Ville de Paris - Département du Pas de Calais - Département du Calvados
Nouvel engagement
Principes OGP auxquels l'engagement est associé:
Innovation et technologie pour l'ouverture
Défis
Les services que nous obtenons de l'économie numérique permettent des interactions simples et intuitives qui modifient les attentes des utilisateurs. Les "Startups d'Etat" s'attachent à résoudre des problèmes spécifiques dans les relations des utilisateurs avec les pouvoirs publics en offrant une expérience à la pointe de la technologie, telle que définie par les startups numériques.
Ces nouveaux services publics sont développés par des équipes indépendantes et frugales travaillant avec leurs utilisateurs. Très au courant des méthodes Lean Startup et agile, ces équipes introduisent de nouvelles pratiques dans les organisations publiques.
De tels services construisent normalement des API ou des briques logicielles réutilisables, qui constituent l’épine dorsale du concept de "gouvernement en tant que plate-forme".
Ces équipes se concentrent sur leur impact sur la réalité et sur la valeur qu'elles apportent à leurs utilisateurs. Après six mois, l’objectif est d’atteindre la satisfaction des utilisateurs précoces. Seules les équipes dont les premiers résultats ont été convaincants et qui démontrent leurs efforts après six mois sont maintenues, ce qui signifie que les investissements sont uniquement destinés aux projets ayant eu un impact tangible. une nouvelle stratégie d'investissement dans les systèmes d'information du secteur public.
Enfin, les services développés sont open-source par défaut et une attention particulière est accordée aux conditions de contribution.
Ambitions
Afin d'encourager l'adoption de ces pratiques et de cette philosophie de travail dans l'ensemble du gouvernement, il est prévu de lancer de plus en plus de startups étatiques avec de nouveaux partenaires publics (ministères, opérateurs, autorités locales, etc.) et de créer des incubateurs chez les partenaires les plus avancés. quand le moment est venu
La carte routière en détail

Lancement de 3 dans les incubateurs ministériels 5 2018
Déployer des incubateurs au sein de chaque ministère 2019

Outre ces actions transversales, les ministères suivants ont pris des engagements spécifiques:
LE MINISTERE DE LA TRANSITION ECOLOGIQUE ET SOLIDAIRE
ET LE MINISTERE DE LA COHESION TERRITORIALE COMMISSENT, DANS LEURS ZONES RESPECTIVES, A
Autonomiser pleinement la "Fabrique Numérique" (incubateur interne de services numériques, projets 7) afin de développer de nouveaux usages contribuant à la mise en œuvre des politiques publiques.
LE MINISTÈRE DE L’EUROPE ET DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES SE ENGAGE À
Création d'un incubateur ministériel destiné à amener les responsables du ministère (développeurs du département IS, intrapreneurs) à travailler avec des parties prenantes externes (développeurs, startups, jeunes entreprises innovantes, etc.) sur des projets innovants.
LE MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE ENGAGE À
Ouverture d'un laboratoire ministériel de l'innovation dédié à la maîtrise de l'innovation et soutien aux projets innovants au sein du ministère: formation d'une équipe et d'une gamme de services en 2018.
LE MINISTÈRE DE LA CULTURE ENGAGE
Soutenir le développement de services numériques innovants par le biais du programme "Startups d'État" de Beta.gouv.fr, en particulier l'initiative Pass Culture, une application mobile qui permettra aux jeunes d'accéder à l'offre de formation artistique et culturelle locale avec un service numérique dédié. portefeuille.

Résumé du statut à mi-parcours de l'IRM

10. Mettre en place des incubateurs numériques de service public dans chaque ministère

Langue de l'engagement telle qu'elle apparaît dans le plan d'action:

Les services que nous obtenons de l'économie numérique permettent des interactions simples et intuitives qui modifient les attentes des utilisateurs. Les "Startups d'Etat" s'attachent à résoudre des problèmes spécifiques dans les relations des utilisateurs avec les pouvoirs publics en offrant une expérience à la pointe de la technologie, telle que définie par les startups numériques.

Ces nouveaux services publics sont développés par des équipes indépendantes et frugales travaillant avec leurs utilisateurs. Très au courant des méthodes Lean Startup et agile, ces équipes introduisent de nouvelles pratiques dans les organisations publiques.

De tels services construisent normalement des API ou des briques logicielles réutilisables, qui constituent l’épine dorsale du concept de "gouvernement en tant que plate-forme".

Ces équipes se concentrent sur leur impact sur la réalité et sur la valeur qu'elles apportent à leurs utilisateurs. Après six mois, l’objectif est d’atteindre la satisfaction des utilisateurs précoces. Seules les équipes dont les premiers résultats ont été convaincants et qui démontrent leurs efforts après six mois sont maintenues, ce qui signifie que les investissements sont uniquement destinés aux projets ayant eu un impact tangible. une nouvelle stratégie d'investissement dans les systèmes d'information du secteur public.

Enfin, les services développés sont open-source par défaut et une attention particulière est accordée aux conditions de contribution.

Afin d'encourager l'adoption de ces pratiques et de cette philosophie de travail dans l'ensemble du gouvernement, il est prévu de lancer de plus en plus de startups étatiques avec de nouveaux partenaires publics (ministères, opérateurs, autorités locales, etc.) et de créer des incubateurs chez les partenaires les plus avancés. quand le moment est venu

Milestones

10.1 lance 3 dans les incubateurs ministériels 5

10.2 Déployer des incubateurs dans chaque ministère

Date de début: 2018

Date de fin: 2019

Contexte et objectifs

Dans 2013, le gouvernement s'est engagé sur la voie de la simplification des processus gouvernementaux. Ces efforts étaient particulièrement orientés vers les interactions entre les utilisateurs (citoyens ou entreprises) et l’État. L'agence en charge de la simplification et de la modernisation a donné suite à la proposition d'un entrepreneur, Pierre Pezziardi. Pezziardi a suggéré que le gouvernement utilise des incubateurs de jeunes entreprises pour résoudre des problèmes spécifiques par des moyens numériques. Il existe actuellement des startups à état actif 65 travaillant avec les agences gouvernementales 15.

Cet engagement visait à étendre la pratique et la philosophie de la start-up à l'ensemble de l'administration publique à tous les niveaux de gouvernance. Cela commencerait par la création de trois à cinq incubateurs. Outre les institutions mentionnées dans l'engagement général, le ministère de la Transition écologique et solidaire, le ministère des Affaires étrangères, le ministère de l'Éducation et le ministère de la Culture ont exprimé leur ambition de créer leurs propres incubateurs afin de soutenir la création de UPS.

Le chercheur de l'IRM ne considère pas que l'engagement est pertinent pour les valeurs OGP. Son objectif est avant tout l'amélioration des processus internes et l'amélioration des pratiques de gouvernement électronique. Il n'inclut aucun élément destiné au public. Le texte de l'engagement ne fait pas de distinction claire entre les entreprises en phase de démarrage et les incubateurs, ce qui crée une confusion quant à l'ambition de l'engagement. Le plan d'action ne fournit aucune information concernant la sélection des premiers ministères à mettre en place des incubateurs.

En termes d’impact, le chercheur en IRM estime que cette initiative pourrait avoir un effet mineur. L'ambition globale des nouvelles entreprises est importante. Il vise à changer les pratiques entre l'administration et ses utilisateurs et à introduire un nouveau type de service public. Dans le contexte de cette évaluation, toutefois, le problème que cette innovation est censée résoudre n’est pas suffisamment explicité pour pouvoir faire une telle déclaration. Le chercheur de l'IRM considère donc que cet engagement, s'il est pleinement mis en œuvre, constitue un progrès mineur pour l'amélioration des relations entre les citoyens ou les entreprises et l'État.

Prochaines étapes

Malgré l'importance globale de tester de nouvelles approches de l'administration publique, l'engagement actuel n'est pas pertinent pour OGP et ses valeurs. Le chercheur de l'IRM suggère que cet engagement ne soit pas reporté dans le prochain plan d'action, ou qu'il soit adapté aux objectifs d'amélioration de l'accès à l'information. Cela pourrait impliquer la participation des citoyens aux affaires publiques et leur fournir les moyens de tenir le gouvernement pour responsable. Le prochain plan d'action pourrait plutôt se concentrer sur les incubateurs qui ont mis des informations à la disposition du public ou qui facilitent leur participation. Cela pourrait inciter les décideurs à utiliser la méthodologie de l'incubateur pour ouvrir le gouvernement.

Pour un gouvernement transparent et collaboratif: Plan d'action national France 2018 – 2020, https://www.opengovpartnership.org/wp-content/uploads/2018/08/France-Action-Plan-2018-2020-English.pdf (consulté sur 10 Janvier 2019).
Béatrice Madeline, «La start-up de L'Etat Passe en Mode» Le Monde, 23 septembre 2018.
Etalab, responsable de la communication par e-mail avec le chercheur IRM, 19 February 2019.

Résumé du statut de fin de session IRM

10. Mettre en place des incubateurs numériques de service public dans chaque ministère

Achèvement : substantiel

Onze incubateurs ont été créés dont ceux du ministère des Armées, du ministère des Finances et de l'Économie, du ministère de l'Intérieur, du ministère de la Culture, du ministère de la Transition écologique et un incubateur commun aux ministères du Travail et des Affaires sociales. [xlii]

[xlii] Beta.gouv.fr. Incubateurs. et en ligne, disponible sur : https://beta.gouv.fr/approche/incubateurs (consulté le 27 novembre 2020)

Engagements

Open Government Partnership