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Sri Lanka

Coordination entre les agences anti-corruption (LK0018)

Vue d'ensemble

D'un coup d'œil

Plan d'action: Plan d'action national du Sri Lanka 2016-2018

Cycle du plan d'action : 2016

Statut:

Institutions

Institution chef de file : Bureau du président, CIABOC (Commission indépendante)

Institution(s) de soutien : FCID, Département du procureur général, Toutes les organisations et coalitions intéressées par les efforts de lutte contre la corruption (société civile, secteur privé)

Domaines politiques

Lutte contre la corruption et intégrité, Institutions anti-corruption, Démocratiser la prise de décision, Secteur privé, Participation du public, La responsabilité sociale

Revue IRM

Rapport IRM: Rapport de fin d’exercice au Sri Lanka 2016-2018, Rapport à mi-parcours sur le Sri Lanka 2016-2018

Premiers résultats : n'ont pas changé

Conception i

Vérifiable : Oui

Pertinent pour les valeurs OGP : Oui

Ambition (voir définition): Haut

Implémentation i

Achèvement:

Description

Engagement: Renforcer le cadre anticorruption pour accroître la participation constructive du public.

La lutte contre la corruption est un élément crucial et indissociable du gouvernement ouvert et doit être abordée sous le double angle de l'appréhension et de la prévention. La reconnaissance de la prévalence de la corruption dans le secteur public et ailleurs constitue un précédent nécessaire pour traiter le problème de manière globale. Une approche multipartite est nécessaire pour garantir que la méthode de résolution du problème soit représentative et participative, tout en garantissant un cadre législatif solide et conforme aux obligations de la CNUCC au Sri Lanka. Calendrier: août 2016 - juin 2018

La promulgation et la mise en œuvre de la loi RTI
Chef de file du bureau du président, CIABOC (Commission indépendante)
Autres acteurs FCID, ministère public, toutes les organisations et coalitions intéressées par la lutte contre la corruption (société civile, secteur privé)
Problèmes à résoudre 1. S'assurer de la conformité avec la Constitution (article 156A) et les obligations de la CNUCC incombant aux États, y compris la nécessité d'inclure le secteur privé dans le cadre de la lutte contre la corruption, tel que mentionné dans le jalon 1.
2. Assurer la coordination et le partage d'informations entre les différentes agences de lutte contre la corruption.
3. Absence d’évaluation et publication des conclusions sur la nécessité de disposer d’un groupe d’enquêteurs indépendants sur les questions de corruption.
4. Absence de stratégie nationale de prévention de la corruption.
5. Nécessité de réglementer le financement des campagnes politiques, y compris la divulgation des donateurs et des fournisseurs de ressources.
6. Impossibilité de diffuser les déclarations de patrimoine accessibles au public.
7. Aborder la question de la déconnexion dans le mandat des enquêtes sur la corruption et des enquêtes sur le blanchiment d’argent.
8. Nécessité de modifier la section 17 de la loi CIABOC afin de partager des informations entre les organes d’enquête sur la corruption.

Objectif principal: renforcer le cadre de lutte contre la corruption et faciliter le tripartisme; surveillance par le public, le secteur privé et la société civile et appropriation des efforts de lutte contre la corruption.

OGP Challenge Améliorer les prestations de service public, la gestion économique et efficace des ressources de l'État, l'engagement civique constructif dans les mécanismes décisionnels publics et renforcer l'intégrité publique.

Principes OGP Transparence Responsabilisation Participation publique5.
a) Le gouvernement établira un comité spécial multipartite composé de représentants du gouvernement, de la société civile et du secteur privé en consultation avec le CIABOC afin d’examiner les mandats des agences d’enquêtes sur la corruption existantes afin d’éviter les doubles emplois et d’améliorer l’échange d’informations XXUMX CIABOC Act) et des enquêtes spécialisées et indépendantes sur des allégations de corruption.
Nouveau Août 2016 Dec. 2016
b) Le comité multipartite pour les enquêtes sur la corruption a pour mandat de publier ses conclusions dans le domaine public. Nouveau janvier 2017 Août 2017
c) Le gouvernement et le CIABOC à mettre en œuvre les recommandations du comité multipartite sur les mandats des agences d'enquête sur la corruption et chaque agence à rendre compte publiquement chaque année des cas de duplication. Nouveau Août 2017 Juin 2018
d) La société civile doit suivre publiquement les progrès de la mise en œuvre des conclusions de ce comité. Nouveau Août 2017 Juin 2018

Résumé du statut de fin de session IRM

18. Coordination entre les agences anti-corruption

Texte d'engagement:

Objectif principal:

Jalons:

  • Le gouvernement 1 mettra en place un comité spécial multipartite composé de représentants du gouvernement, de la société civile et du secteur privé, en consultation avec le CIABOC, pour examiner les mandats des agences d’enquêtes sur la corruption existantes, afin d’éviter les doubles emplois et d’améliorer l’échange d’informations s.17 CIABOC Act) et des enquêtes spécialisées et indépendantes sur des allégations de corruption.
  • Le comité multipartite 2 sur les enquêtes relatives à la corruption a pour mandat de publier ses conclusions dans le domaine public.
  • Le gouvernement 3 et le CIABOC mettront en œuvre les recommandations du comité multipartite sur les mandats des agences d’enquêtes sur la corruption et chaque agence publiera chaque année un rapport public sur les cas de duplication.
  • 4 La société civile doit suivre publiquement les progrès de la mise en œuvre des conclusions de ce comité.

Renforcer le cadre anti-corruption pour améliorer la coordination et le partage d'informations entre les agences anti-corruption (Partie III)

Institution responsable: Commission d'enquête sur les allégations de corruption ou de corruption (CIABOC)

Institution de soutien: Transparency International Sri Lanka (TISL)

Date de début: August 2016 ....... Date de fin: Juin 2018

Note de la rédaction: Le texte de l'engagement a été abrégé pour des raisons de mise en forme. Pour le texte intégral de l'engagement, voir le Plan d'action national du Sri Lanka 2016 – 2018 à l'adresse http://bit.ly/2wv3jXR.

But de l'engagement:

Cet engagement visait également à renforcer le cadre de lutte contre la corruption en améliorant la coordination et le partage d'informations entre les principales agences de lutte contre la corruption. Les représentants des gouvernements et de la société civile ont estimé qu'une meilleure coordination et un meilleur échange d'informations entre ces agences amélioreraient les enquêtes sur la corruption et créeraient davantage de possibilités de poursuites.

Statut

Mi-parcours: pas commencé

La mise en œuvre de cet engagement n’a pas encore commencé à mi-parcours. La Commission d’enquête sur les allégations de corruption ou de corruption (CIABOC) n’a pas mis en place de comité multipartite chargé d’examiner les mandats des diverses agences de lutte contre la corruption (Milestone 18.1). Par conséquent, aucun des autres jalons prévus dans l'engagement - à savoir la publication, la mise en œuvre et le suivi des recommandations du comité - n'a pu commencer (Jalons 18.1 – 18.4).

Selon le CIABOC, divers organismes avaient des compétences officielles dans différents domaines de l’effort collectif de lutte contre la corruption. Le directeur général du CIABOC a suggéré que des amendements aux lois qui régissent les différentes agences doivent peut-être précéder les efforts de rationalisation des mandats.

Un représentant de la société civile de Transparency International Sri Lanka (TISL) a confirmé l’absence de progrès en ce qui concerne cet engagement, mais a ajouté que le gouvernement avait mis en place un groupe de travail présidentiel, le groupe de travail sur la récupération des avoirs volés. Bien que mis en place pour coordonner les efforts du Sri Lanka en matière de recouvrement d'avoirs, ce groupe de travail était composé de parties prenantes clés de la lutte contre la corruption, notamment le CIABOC, la Division des enquêtes sur les crimes financiers et la Cellule de renseignement financier de la Banque centrale. Selon TISL, les principales parties prenantes ont reconnu et identifié les mandats qui se chevauchent des différentes agences par le biais du fonctionnement du groupe de travail. Cependant, cette information n'a pas été rendue publique.

Fin de mandat: non commencé

La mise en œuvre de cet engagement n’avait toujours pas commencé à la fin du mandat. Le CIABOC n'a pas pu être joint pour commenter.

At-il ouvert le gouvernement?

Accès à l'information: n'a pas changé

Participation civique: n'a pas changé

Au début du plan d'action, le cadre général de la lutte contre la corruption à Sri Lanka offrait un espace limité pour la coopération et le partenariat entre les agences de lutte contre la corruption, malgré des objectifs communs et un mandat partagé. Cela a abouti à ce que les agences remplissent des fonctions qui se chevauchent et à une déconnexion des efforts de lutte contre la corruption.

Cet engagement visait à résoudre ce problème en mettant en place un comité multipartite chargé d'examiner les mandats des agences de lutte contre la corruption afin de: a) signaler les cas de duplication, b) renforcer le partage d'informations entre agences; et c) promouvoir des enquêtes spécialisées et indépendantes sur les allégations de corruption. La publication des conclusions de ce comité améliorerait l'accès à l'information. La composition multipartite du comité augmenterait également la participation civique des acteurs non étatiques aux processus décisionnels formels.

Cependant, comme le comité n'a pas été constitué et que les résultats n'ont pas été publiés, cet engagement n'a pas contribué à l'ouverture du gouvernement. Si TISL a confirmé cette absence de progrès, ils ont toutefois noté que, lors des discussions multipartites autour de l'élaboration du plan d'action, les parties prenantes envisageaient de réviser les dispositions relatives au secret contenues dans le plan d'action proposé pour la prévention de la corruption (voir Engagement 16).

Reportés?

Le deuxième plan d'action du Sri Lanka n'a pas été publié au moment de la rédaction du présent rapport.

Dans le rapport d’avancement à mi-parcours de 2016-2017 IRM, le chercheur en IRM a reconnu que la réalisation de cet engagement était un préalable important et nécessaire à la rationalisation de la coordination et à l’amélioration du partage d’informations entre les agences de lutte contre la corruption à Sri Lanka. Ainsi, le chercheur de l'IRM a recommandé au gouvernement d'inclure cet engagement dans le prochain plan d'action, avec quelques ajouts ou modifications. Celles-ci incluent: la modification de la législation restrictive pour supprimer les dispositions imposant le secret entre les agences anti-corruption; et la mise en place de mécanismes permettant au public de tenir le gouvernement responsable de la mise en œuvre des recommandations du comité multipartite proposé.

Dans le plan d'action, tous les jalons liés à la corruption sont énumérés dans un seul engagement. Pour plus de clarté, le présent rapport a séparé ces jalons en six engagements différents (voir 16 – 21), chacun portant sur des éléments distincts du cadre de lutte contre la corruption.

Sarath Jayamanne (Commission d'enquête sur les allégations de corruption), entretien réalisé par un chercheur de l'IRM, 20 September 2017; Asoka Obeyesekere (Transparency International Sri Lanka), interview réalisée par 29 August 2017, chercheur à l'IRM.

Jayamanne, interview.

Id.

Sankhitha Gunaratne (Transparency International Sri Lanka), interview réalisée par 17 October 2017, chercheur à l'IRM. Voir aussi S. Gunaratne, M. Herat et A. Obeyesekere, Rapport du GFAR du CSO sur le Sri Lanka (Colombo: Transparency International, 2017), http://bit.ly/2BB9318.

Id.

Gunaratne, interview.

Maheshi Herat (Transparency International Sri Lanka), entretien réalisé par 27 September 2018, chercheur à l'IRM.

Le chercheur de l'IRM a tenté à plusieurs reprises de joindre les représentants concernés en août et septembre 2018. Les tentatives ont été faites par téléphone et par courrier électronique.

Gunaratne, entretien; Voir aussi Gunaratne, Herat et Obeyesekere, Rapport du GFAR du CSO sur le Sri Lanka.

Herat, interview.


Engagements

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