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Tunisie

Renforcement du cadre juridique pour la lutte contre la corruption (TN0001)

Vue d'ensemble

D'un coup d'œil

Plan d'action: Tunisie, Premier plan d'action, 2014-16

Cycle du plan d'action : 2014

Statut:

Institutions

Institution chef de file : Secrétariat d'Etat chargé de la gouvernance et de la fonction publique.

Institution(s) d'appui : Ministère de la justice, Le comité de gouvernance et de lutte contre la corruption, la chambre des députés, Le conseiller juridique.

Domaines politiques

Lutte contre la corruption et intégrité, Institutions anti-corruption, Divulgation de l'actif, Législation, Protections des dénonciateurs

Revue IRM

Rapport IRM: Rapport de fin d'année en Tunisie 2014-2016, Rapport d'étape IRM Tunisie 2014-2015

Premiers résultats : n'ont pas changé

Conception i

Vérifiable : Oui

Pertinent pour les valeurs OGP : Oui

Ambition (voir définition): Haut

Implémentation i

Achèvement:

Description

Rédaction d'un ensemble de lois relatives à la lutte contre la corruption:
- Une loi relative à la protection des lanceurs d'alerte dans le secteur public:
- Une loi relative à la déclaration de patrimoine par les hauts fonctionnaires:
- Une loi sur l'enrichissement illicite:
Cette loi vise à établir des mécanismes pour signaler les cas de corruption et à mettre en place des mesures spéciales pour protéger les lanceurs d'alerte qui sont témoins de cas de corruption dans le secteur public. La loi soutiendra les efforts de lutte contre le phénomène de corruption qui menace les ressources publiques et en atténuera les effets à différents niveaux du gouvernement, y compris les niveaux central et local et toutes les structures impliquées dans la fourniture de services publics.
Cette loi vise à déterminer la liste des hauts fonctionnaires et des personnes qui sont obligées de divulguer leur déclaration de patrimoine conformément à des procédures spécifiques et après avoir défini le mécanisme de contrôle et les sanctions appliquées. Cela remplacerait la loi n ° 1987-17 du 13 avril 10th, 1987, relative à la déclaration sur l'honneur d'un membre du gouvernement, ainsi que toutes les lois connexes.
Cette loi vise à définir l'enrichissement illicite d'agents publics, de leurs conjoints ou de leurs enfants. Et ainsi, avec l’ajout des dépenses engagées par ou au profit de toutes les personnes impliquées dans l’enrichissement illicite.
Une fois que ces lois sont formulées et approuvées par le gouvernement, elles sont directement transmises à
la chambre des députés.

Résumé du statut de fin de session IRM

1: Renforcer le cadre juridique contre la corruption

Texte d'engagement: Rédaction d'un ensemble de lois relatives à la lutte contre la corruption:

       Une loi relative à la protection des lanceurs d'alerte dans le secteur public:

Cette loi vise à établir des mécanismes pour signaler les cas de corruption et à mettre en place des mesures spéciales pour protéger les lanceurs d'alerte qui sont témoins de cas de corruption dans le secteur public. La loi soutiendra les efforts de lutte contre le phénomène de corruption qui menace les ressources publiques et en atténuera les effets à différents niveaux du gouvernement, y compris les niveaux central et local et toutes les structures impliquées dans la fourniture de services publics.

       Une loi relative à la divulgation des actifs:

Cette loi vise à définir la liste des hauts fonctionnaires et des personnes qui sont tenues de divulguer leur déclaration de patrimoine conformément à des procédures spécifiques et après avoir défini le mécanisme de contrôle et les sanctions appliquées. Cela remplacera la loi n1987 du X avril du 17th, 10, relatif à la déclaration sur l'honneur des membres du gouvernement et des hauts responsables des avoirs, ainsi que de toute législation connexe.

       Une loi sur l'enrichissement illicite:

Cette loi vise à définir l'enrichissement illicite d'agents publics, de leurs conjoints ou de leurs enfants. Et ainsi, avec l’ajout des dépenses engagées par ou au profit de toutes les personnes impliquées dans l’enrichissement illicite.

Une fois que ces lois sont formulées et approuvées par le gouvernement, elles sont directement transmises à la chambre des députés.

Institution (s) responsable (s): Secrétariat d'État à la gouvernance et à la fonction publique

Institution (s) de soutien: Le ministère de la justice, le comité de la gouvernance et de la lutte contre la corruption, la chambre des députés, le conseiller juridique

Date de début: Juillet 2023 Date de fin: Juin 2016

Objectif de l'engagement

Cet engagement visait à élaborer trois textes législatifs clés pour se conformer à la Convention des Nations Unies contre la corruption (CNUCC). Ils devaient se concentrer sur trois thèmes anti-corruption: la protection des lanceurs d'alerte, la divulgation d'actifs et l'enrichissement illicite. Les domaines de préoccupation recensés dans les projets de loi ont été étudiés de manière approfondie par des partenaires internationaux tels que l’OCDE et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et ont été examinés avec la société civile dans de multiples forums. Selon un rapport de l'OCDE 2014 sur la déclaration de patrimoine et l'intégrité dans l'administration publique, le cadre juridique de la Tunisie est considéré comme inférieur aux normes internationales.[Note 1: OCDE, «Renforcer l’intégrité en Tunisie: Élaboration de normes pour les agents publics et le renforcement de la déclaration de patrimoine du patrimoine», 2014, http://bit.ly/1KbT6N9.]


Statut

Mi-parcours: limité

En mars, 2015, directeur général de l'unité de gouvernance de la présidence du gouvernement, a annoncé qu'une commission composée de plusieurs ministères avait préparé trois projets de loi contre la corruption: un sur la protection des lanceurs d'alerte, un sur l'enrichissement illicite et un troisième sur les représentants du gouvernement informations sur les actifs. Depuis le 3 de septembre 2015, les projets de loi étaient disponibles sur un site Web parrainé par le PNUD.[Note 2: Gouvernement tunisien, Projet de loi sur la protection des lanceurs d’alerte, 3 septembre 2015, http://bit.ly/1OpsdqH; Gouvernement tunisien, Projet de loi sur la divulgation des actifs, 3 September 2015, http://bit.ly/1TTfgZY; Gouvernement tunisien, Projet de loi sur l’enrichissement illicite, 3 September 2015, http://bit.ly/1RAOms.] Aucun calendrier n'a été donné pour la publication officielle, une période de commentaires ou le moment où les projets de loi seraient transmis à la Chambre des députés. Pour plus d'informations, consultez le rapport d'avancement à mi-parcours IRM 2014-2015.

Fin du mandat: Limité

Selon le gouvernement,[Note 3: Entretien avec les membres de l'équipe de liaison OGP, Rim Garnaoui et Chiraz Ben Tahar, 9 September 2016.] le projet de loi sur la protection des lanceurs d'alerte a été approuvé par le Conseil des ministres le 14 de juin 2016 et soumis au Parlement le 16 de juin 2016.[Note 4: Gouvernement tunisien, Projet de loi sur la protection des lanceurs d'alerte soumis au Parlement, http://www.arp.tn/site/projet/AR/fiche_proj.jsp?cp=94610.] Les discussions au sein de la Commission des droits, de la liberté et des relations extérieures ont débuté le 15 de novembre 2016 et se poursuivent, bien que différées.[Note 5: Commission des droits et libertés et des relations extérieures, 8 février 2017, http://majles.marsad.tn/2014/chroniques/589b0b88cf441237ac61edf6.] Une membre de l'instance nationale de lutte contre la corruption (Mme Najet Basha) a expliqué le retard pris en termes de résistance au sein de l'administration publique, ainsi que les craintes de certains responsables d'être harcelés et / ou punis s'ils plaidaient pour l'avancement du La législation. Sur 16 Novembre 2016, le principal organisme de surveillance anti-corruption en Tunisie (I-Watch) a présenté ses recommandations concernant la loi.[Note 6: I Watch: Propositions pour la protection des lanceurs d’alerte, 16, novembre 2016, http://bit.ly/2rmW3Iu. ] Celles-ci comprenaient une proposition visant à intégrer la protection des lanceurs d'alerte au secteur privé.[Note 7: Achref Aouadi, Entretien accordé sur le site Web de Radio Mosaique FM, http://www.mosaiquefm.net/fr/actualite-national-tunisie/51066/i-watch-propositions-pour-la-protection-des-lanceurs-d-alerte.html#volume.]

La loi sur l'enrichissement illicite a été soumise au Parlement le 31 de décembre 2015.[Note 8: Répertoire tunisien des lois «Marsad Majles»: Proposition de loi organique N 83/2015 sur la transparence et la lutte contre l'enrichissement illicite. Consulté le 26 mai 2017.

 http://majles.marsad.tn/2014/fr/lois/56d6c9de12bdaa76dc89cf9b.] Le gouvernement a indiqué qu'il avait tenu une réunion technique en mars 2016 pour discuter de l'intégration des deux projets de loi sur la divulgation des avoirs et l'enrichissement illicite.[Note 9: Gouvernement de la Tunisie, Rapport d'auto-évaluation 2016] Cependant, l'engagement n'a pas progressé davantage.

At-il ouvert le gouvernement?

Accès à l'information: n'a pas changé

Responsabilité publique: n'a pas changé

La corruption étant considérée comme la principale cause de la révolution 2011 en Tunisie, le renforcement de la législation anticorruption demeurait une priorité pour la société civile. Des organisations de la société civile, telles que I-Watch et OpenGov, ont souligné l’importance cruciale de ces lois pour lutter contre l’impunité et les malversations financières en Tunisie. Abdelhamid Jarmouni d'OpenGov, un groupe indépendant qui travaille depuis novembre sur 2011 sur le gouvernement ouvert et les données ouvertes en Tunisie, estime que cet engagement pourrait combler le vide juridique en renforçant les outils de dénonciation et de transparence.

Aucune des lois n'ayant été adoptée, cet engagement n'a entraîné aucune modification de l'accès à l'information ni de la responsabilité publique.

Reportés?

Cet engagement n'a pas été reporté dans le deuxième plan d'action. Comme ces lois sont essentielles à la lutte contre la corruption, le chercheur de l'IRM suggère de prendre les mesures nécessaires pour les faire adopter, notamment en organisant une consultation publique avec des experts de la société civile et de la lutte contre la corruption lors de la discussion des lois au Parlement.


Engagements

Open Government Partnership