Les militants et les journalistes sont au cœur du fonctionnement du gouvernement ouvert. Sans eux, le potentiel d'un gouvernement responsable, inclusif et réceptif est considérablement réduit.
OGP encourage les journalistes et les militants à utiliser le processus OGP pour renforcer le droit à l'information et lutter contre la corruption. Les journalistes ont participé aux processus de l'OGP et ont soutenu la mise en œuvre des engagements pris en Croatie, en Argentine, en Arménie, au Nigéria et aux Philippines.
Pourtant, dans quatre pays OGP sur cinq, les journalistes font état de harcèlement, souvent imputable à des acteurs non étatiques. Dans une petite mais notable minorité de pays membres du PGO, les militants sont victimes de harcèlement, de stigmatisation, de détention et de violence. Dans les pays 50 OGP, les enquêtes et les poursuites pour menaces de journalistes sont insuffisantes.
Les deux tiers des pays en difficulté n'ont pas pris d'engagement dans leurs plans d'action. Cela représente 30 pour cent des pays OGP.
OGP s'emploie actuellement à tirer parti des engagements existants avec succès en Croatie, en Irlande et au Monténégro et à partager ces meilleures pratiques avec d'autres. Ces engagements fournissent des protections importantes telles que les lois sur les lanceurs d'alerte, les groupes de travail et la collecte de données.
Le respect des droits des journalistes et des activistes et la garantie de leur sécurité sont essentiels pour un gouvernement ouvert.