Faire participer les citoyens à la réglementation des services d'approvisionnement en eau et d'assainissement au Honduras
Experiencia de la Regulación de los Servicios de Agua Potable y Saneamiento con Participación Ciudadana en Honduras
Au Honduras, contrôler et réglementationLes réformateurs du gouvernement élaborent des réglementations qui consacrent les valeurs de transparence, de participation et de responsabilité dans les pratiques gouvernementales. Spécifications techniques : Acte de création ou de réforme... des l'eau et l'assainissementLes gouvernements participants à l'OGP sont dans une position unique pour s'attaquer à de nombreuses causes profondes des problèmes d'eau, notamment la corruption et la mauvaise qualité, ainsi que le manque de priorisation, d'accès, d'équité et ... Le secteur est complexe en raison de plusieurs facteurs, dont le grand nombre de prestataires de services qui existent et leur dispersion géographique, ainsi que les conditions de vie de la population et sa diversité ethnique. Il est donc essentiel de réglementer la performance et la qualité de ces services selon le cadre juridique existant, y compris les réglementations environnementales et sanitaires. Cependant, l'Entité de Régulation de l'Eau et de l'Assainissement (ERSAPS en espagnol)[1] est limitée dans sa capacité à mobiliser et à comprendre la situation autour de chacun des nombreux systèmes d'eau potable et d'assainissement. Dans ce contexte, et conformément à sa capacité juridique, l'entité de régulation a décidé de promouvoir la création de deux entités locales pour engager la société civile dans l'ensemble des 298 municipalités. La création de ces unités est institutionnalisée dans une ordonnance municipale, qui détermine également sa structure et son budget.
Tout d'abord, le municipal Commission pour l'eau et l'assainissement (COMAS en espagnol), composé d’un certain nombre de conseillers municipaux - élus lors des sessions - ainsi que de membres de la société civile - élus dans les assemblées publiques ouvertes.
Les tâches de COMAS sont notamment les suivantes: i) formuler et proposer des politiques municipales en matière d’eau et d’assainissement à la municipalité et aider la municipalité à atteindre la population cible; ii) assister la municipalité dans la promotion et la coordination de la planification sectorielle et la gestion des ressources financières, tant dans les arènes rurales qu'urbaines; et iii) avoir accès aux rapports de situation et aux évaluations sectorielles municipales élaborés par l'Unité de supervision et de contrôle locaux (USCL en espagnol), en utilisant ces informations dans le cadre du système d'information sectoriel et en tant qu'apport pour soutenir la planification sectorielle municipale.
Deuxièmement, créé et intégré dans les années 5 en tant que mécanisme de surveillance citoyenne, le Unité de surveillance et de contrôle locaux. Cette entité est composée de membres respectés de la communauté 3, chargés de superviser l’application des réglementations sectorielles et de traiter les plaintes des utilisateurs, tant en milieu rural qu’urbain. Sa présidence est renouvelée chaque année et, du fait qu’elle occupe un poste ad honorem et pour une durée limitée, les autorités municipales affectent un personnel à temps plein pour recevoir les réclamations et les soumettre au répertoire de l’USCL en deuxième instance (le fournisseur est le premier). Cette personne est formée et certifiée par l'ERSAPS en tant que technicien en régulation et contrôle (TRC en espagnol). Elle assiste les prestataires de services dans le processus de contrôle de la qualité et envoie régulièrement les informations générées par tous les prestataires au système d'information réglementaire pour l'eau. et assainissement (SIRAPS).
Cette entité est chargée de: i) collaborer avec l'ERSAPS afin de garantir l'application du règlement-cadre et de ses règles; ii) rédiger et mettre à jour les évaluations sectorielles municipales à soumettre à l'examen de la municipalité et de l'entité de réglementation, iii) comprendre et évaluer les tarifs présentés par les fournisseurs de services (ces tarifs doivent être étayés par des plans d'activités et des investissements résultant de la planification sectorielle municipale; iv) ) adresser les demandes présentées par les utilisateurs, au cas où celles-ci n’auraient pas été traitées de manière adéquate par les fournisseurs de services.
L'ERSAPS a élaboré des règles de fonctionnement et des manuels pour COMAS, USCL et TRC, et leurs membres ont été formés pour comprendre, vérifier et approuver la conformité des prestataires de services. Le COMAS et l'USCL encouragent tous deux une participation significative des citoyens, renforçant la surveillance sociale et, en fin de compte, augmentant transparenceSelon les articles de gouvernance de l'OGP, la transparence se produit lorsque "les informations détenues par le gouvernement (y compris sur les activités et les décisions) sont ouvertes, complètes, opportunes, librement accessibles au public... Plus, la responsabilisation et contribuer à faire en sorte que les fonctionnaires promeuvent l'intégrité publique et deviennent des champions du gouvernement ouvert.
Pour ERSAPS, ces entités sont essentielles pour obtenir une participation significative et contribuent à la supervision et au contrôle des fournisseurs de services d’approvisionnement en eau et d’assainissement. Il existe par conséquent des événements de formation pour les membres de COMAS, USCL et TRC.
En 2003, le cadre législationLa création et l'adoption de lois sont l'un des moyens les plus efficaces de garantir que les réformes du gouvernement ouvert ont des effets durables sur les pratiques gouvernementales. Spécifications techniques : Acte de création ou de r... de l'eau potable et de l'assainissement (décret 0118-2003) a été promulgué et l'Entité de Régulation de l'Eau et de l'Assainissement (ERSAPS) a été créée.
Participación ciudadana para los servicios de agua y saneamiento en Honduras
En Honduras, la regulación y control en el sector de agua y saneamiento reviste caracteres muy particulares debido a los numerosos prestadores y su dispersión geográfica, disponibilidad del recurso hídrico, condición social de la población, diversidad étnica y nivel de desarrollo. Sin embargo, el desempeño y condición de la prestación de estos servicios debe regularse y controlarse según el marco regulatorio, ambiental y demás normativa legal y sanitaria. Por otra parte, el Ente Regulador de los Servicios de Agua Potable y Saneamiento (ERSAPS)[1] tiene una limitada capacidad institucional para movilizarse y conocer de primera mano la situación en cada uno de los numerosos sistemas de agua potable y saneamiento del país. Ante esta situación y en apego a sus facultades de ley, el Regulador optó por fomentar ante los gobiernos municipales la conformación de dos instancias locales incluyentes de la participación de la sociedad civil en cada uno de los 298 municipios del país. La formación de estas unidades deben quedar legalizadas en una ordenanza municipal, donde se define tanto su estructura como la procedencia de los recursos para su funcionamiento.
La primera instancia es llamada Comisión Municipal de Agua y Saneamiento (COMAS), integrada por un número mínimo de regidores municipales – electos en sesión de corporación – y miembros de la sociedad civil – electos a través de cabildos abiertos.
Entre sus funciones, COMAS puede: i) Formular y proponer la política municipal de agua potable y saneamiento a la Corporación Municipal y apoyar a la Municipalidad en su difusión social con la población beneficiada; ii) Asistir a la Municipalidad en la promoción y coordinación de la planificación sectorial y en la gestión de recursos financieros para su implementación, tanto en el área urbana como en la rural; iii) Conocer los informes de la situación y diagnóstico sectorial municipal preparado por la Unidad de Supervisión y Control Local (USCL[JP1] ), utilizando esta información como parte del sistema de información sectorial y como elemento de apoyo en la planificación sectorial municipal.
La otra instancia a crear e integrar por 5 años con funciones de veeduría ciudadana es la Unidad de Supervisión y Control Local (USCL) antes mencionada, la cual es integrada por 3 miembros honorables y respetados por la comunidad, responsables de vigilar el cumplimiento de la normativa sectorial y de atender y resolver las denuncias de usuarios tanto del área urbana como peri-urbana y rural. La Presidencia es rotada cada año y al ser personas ad honorem y con tiempo limitado se solicita a las autoridades municipales que les asignen una persona de tiempo completo para que reciba las denuncias y las someta al directorio de la USCL en segunda instancia (la primera es el Prestador) para su respuesta, ésta persona se capacita y certifica por parte del ERSAPS como Técnico en Regulación y Control (TRC) que también se encarga de asistir a los prestadores en el monitoreo de calidad y de remitir la información periódica generada por todos los prestadores, información que alimentan al Sistema de Información Regulatorio en Agua Potable y Saneamiento (SIRAPS).
Entre sus funciones: i) Colaborar con el ERSAPS velando por el cumplimiento de la Ley Marco y su Reglamentación; ii) Elaborar y actualizar el Diagnóstico Sectorial Municipal para consideración de la Corporación Municipal y el Ente Regulador; iii) Conocer y recomendar a la Corporación Municipal la aprobación de los Pliegos Tarifarios propuestos por los prestadores – Pliegos Tarifarios que deben estar respaldados con planes de negocios e inversiones derivados de la planificación sectorial municipal; iv) Atender y gestionar la resolución de los reclamos presentados por los usuarios cuando estos no hayan sido atendidos por los prestadores o no sean de su satisfacción.
El ERSAPS ha desarrollado reglamentos de funcionamiento y manuales operativos para la COMAS, USCL y TRC, son capacitados en diferentes talleres para que conozcan, verifiquen y avalen el cumplimiento de los mismos por parte de los Prestadores. Tanto la COMAS como la USCL resultan instancias con participación ciudadanas netamente activa que benefician el empoderamiento de la veeduría social que finalmente contribuye con la gobernanza, transparencia, rendición de cuentas y la observancia de que los funcionarios del estado incrementen la integridad pública como baluartes propios de un gobierno abierto.
El ERSAPS ha considerado que estas instancias resultan estratégicas para alcanzar una efectiva participación de la sociedad civil y además contribuyen en la supervisión y control de la prestación de los servicios de agua potable y saneamiento, por lo se mantiene permanentemente la capacitación de los miembros de COMAS, USCL y TRC.
[1] En el año 2003 se aprueba la Ley Marco del Sector Agua Potable y Saneamiento (Decreto 0118-2003) y se crea el Ente Regulador de los Servicios Agua Potable y Saneamiento (ERSAPS)
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