Accès à l'information (CA0070)
Informations clés
D'un coup d'œil
Plan d'action: Plan d'action canadien 2018-2021
Cycle du plan d'action : 2018
Statut:
Institutions
Institution responsable : Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada (SCT) ; autres ministères et organismes du gouvernement du Canada
Institution(s) de soutien : NA
Domaines politiques
Accès à l'information, Renforcement des capacités, Inclusion, Participation du public, Droit à l'informationRevue IRM
Rapport IRM: Rapport sur les résultats de transition du Canada 2018-2021, Rapport canadien sur le design 2018-2020
Premiers résultats : aucun changement
Design i
Vérifiable : Oui
Pertinent pour les valeurs de l'OGP : Oui
Ambition (voir définition): Faible
Mise en œuvre i
Description
7. Accès à l'information
Problème à traiter
Les Canadiens veulent avoir un accès plus facile aux informations détenues par le gouvernement du Canada,
y compris leurs propres informations personnelles.
Engagement
Le gouvernement du Canada concrétisera son engagement en faveur d’une gestion plus ouverte et transparente
gouvernement. Nous allons:
• entreprendre un examen complet de la Loi sur l'accès à l'information
• améliorer les outils disponibles pour les personnes qui demandent des informations gouvernementales
• améliorer la transparence des informations personnelles détenues par le gouvernement
Département (s) responsable
Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada (SCT); d’autres ministères et organismes du pays
Gouvernement du Canada
Milestones
Qu'allons nous faire? Comment saurons-nous que nous avons réussi? Quel est notre
date limite?
7.1 Entreprendre un vaste examen
de l'accès à l'information
Loi, y compris l'examen:
• l'étendue de la couverture de la
acte, y compris la gamme de
institutions qui sont soumises
à l'acte et qui peut faire
demandes
• des moyens d’améliorer la
ponctualité des réponses aux
demandes
• le régime des exemptions
et exclusions
• protections appropriées pour
informations relatives à
L’examen complet commence dans l’année suivant
sanction royale du projet de loi C-58
Les parties prenantes sont engagées en ligne
consultations et engagement en personne.
Organisations autochtones et
les représentants sont engagés sur la façon dont
la Loi sur l'accès à l'information doit
évoluer pour refléter les relations du Canada avec
Peuples autochtones, y compris comment
information et connaissance des peuples autochtones
les communautés sont protégées et accessibles.
La revue complète
va commencer dans
un an de royal
assentiment de Bill
C-58
35
Qu'allons nous faire? Comment saurons-nous que nous avons réussi? Quel est notre
date limite?
Peuples autochtones et
gouvernance
• comment les nouvelles technologies pourraient
être utilisé pour améliorer la
fonctionnement du système
et service à l'utilisateur
Tous les secteurs de la société canadienne,
y compris les autochtones
organisations et
représentants, seront
engagé en ligne
consultations et en personne
engagement sur les groupes thématiques
(SCT)
7.2 Publier un guide en langage clair
offrant des explications claires sur
exemptions et exclusions
sous l'accès à
Loi sur l'information et la vie privée
Act et leur relation à
le travail des institutions fédérales
(SCT)
Un guide en langage clair est publié en juin 2019
7.3 Augmenter le nombre de
résumés de précédemment
accès libéré à l'information
demandes envoyées à
open.canada.ca et disponible
par des demandes informelles
(SCT)
50% d'institutions publiant des résumés
par June 2019
Le 2019 juin
75% d'institutions publiant des résumés
par June 2020
Le 2020 juin
7.4 Rendez-le plus facile pour
Canadiens à accéder
information du gouvernement par
améliorer l'accès à
Information et protection des renseignements personnels (AIPRP)
Service de demande en ligne
(SCT)
Le nombre de gouvernement participant
institutions est élargi par les institutions 50
chaque année du plan d'action
Le 2020 juin
Canadiens, y compris les utilisateurs de divers
des antécédents et des niveaux de l'AIPRP
l'expérience est engagée pour améliorer la
Au moins tours 2
des tests utilisateurs
menée
36
Qu'allons nous faire? Comment saurons-nous que nous avons réussi? Quel est notre
date limite?
Service de demande en ligne d'AIPRP par l'utilisateur
tests et commentaires
avant
Le 2020 juin
7.5 Activer le gouvernement
institutions pour fournir
demandeurs avec réponses à
demandes d'accès à l'information
électroniquement, sous réserve de
limitations nécessaires pour protéger
la vie privée et la sécurité
(SCT)
Plutôt que de recevoir des copies papier ou
sur des disques compacts, les demandeurs peuvent
recevoir leurs demandes par voie numérique
veux dire
Le 2020 juin
7.6 Améliorer les informations en ligne
sur la façon de faire un accès
à l'information ou personnelle
demande d'information
(SCT)
Les tests utilisateur démontrent que les utilisateurs trouvent
les informations en ligne sur la façon de
faire un accès à l'information ou
demande d'informations personnelles utile
Janvier 2020
7.7 Améliorer la transparence
à propos des informations personnelles
détenu par le gouvernement en faisant
descriptions de Canadiens
fonds de renseignements personnels
(connu comme personnel
banques d'information (PIBs))
disponible sur open.canada.ca dans
un consolidé, consultable
le format
(SCT)
Les PIB des institutions gouvernementales 60 sont
disponible via open.canada.ca
Le 2019 juin
Résumé du statut à mi-parcours de l'IRM
Rapport de conception
7. Accès à l'information
Le gouvernement du Canada fera progresser son engagement envers un gouvernement plus ouvert et transparent. On le fera:
- procéder à un examen complet de la Loi sur l'accès à l'information
- améliorer les outils disponibles pour les personnes qui demandent des informations gouvernementales
- améliorer la transparence sur les renseignements personnels que le gouvernement détient
Département (s) responsable
Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada (SCT); d'autres ministères et organismes du gouvernement du Canada
Milestones
7.1 Entreprendre un vaste examen de la Loi sur l'accès à l'information, notamment en examinant :
- l'étendue de la couverture de la loi, y compris l'éventail des institutions qui sont assujetties à la loi et qui peuvent faire des demandes
- moyens d'améliorer la rapidité des réponses aux demandes
- le régime des exonérations et exclusions
- des protections appropriées pour les informations relatives aux peuples autochtones et à la gouvernance
- comment les nouvelles technologies pourraient être utilisées pour améliorer le fonctionnement du système et le service à l'utilisateur
Tous les secteurs de la société canadienne, y compris les organisations et les représentants autochtones, seront mobilisés par le biais de consultations en ligne et d'engagements en personne sur des groupes de questions (Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada)
7.2 Publier un guide en langage simple offrant des explications claires sur les exemptions et les exclusions en vertu de la Loi sur l'accès à l'information et les Loi sur la protection des renseignements personnels et leur relation avec le travail des institutions fédérales (Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada)
7.3 Augmenter le nombre de résumés de demandes d'accès à l'information publiées antérieurement open.canada.ca et disponible sur demande informelle (Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada)
7.4 Faciliter l'accès des Canadiens aux renseignements gouvernementaux en améliorant le service de demande en ligne d'accès à l'information et de protection des renseignements personnels (AIPRP) (Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada)
7.5 Permettre aux institutions gouvernementales de fournir aux demandeurs des réponses aux demandes d'accès à l'information par voie électronique, sous réserve des restrictions nécessaires pour protéger la confidentialité et la sécurité (Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada)
7.6 Améliorer l'information en ligne sur la façon de faire une demande d'accès à l'information ou à des renseignements personnels (Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada)
7.7 Améliorer la transparence sur les renseignements personnels détenus par le gouvernement en rendant disponibles sur open.canada.ca dans un format consolidé et consultable (Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada)
Pour plus de détails sur le texte de l'engagement, les jalons, les critères de réussite auto-identifiés et les dates d'achèvement estimées, voir, https://open.canada.ca/en/content/canadas-2018-2020-national-action-plan-open-government#toc3-4
Date de début: août 2019
Date de fin : varie en fonction du jalon
Aperçu de l'engagement | Vérifiabilité | Pertinence de la valeur OGP (telle que rédigée) | Impact potentiel | Aboutissement | At-il ouvert le gouvernement? | ||||||||||||||
Pas assez spécifique pour être vérifiable | Suffisamment spécifique pour être vérifiable | Accès à l'information | Participation civique | Responsabilité publique | Technologie et innovation pour la transparence et la responsabilité | Aucun | Mineurs | Modérée | transformatrice | Pas démarré | Limité | Substantiel | Complété | Aggravé | N'a pas changé | Marginal | Majeurs | Exceptionnel | |
1. Global | ✔ | ✔ | ✔ | ✔ | Évalué à la fin du cycle du plan d'action. | Évalué à la fin du cycle du plan d'action. | |||||||||||||
Contexte et objectifs
Les opinions exprimées au cours des discussions avec les parties prenantes de la société civile suggèrent qu'avec la propriété effective et le gouvernement ouvert féministe, l'Engagement 7 est considéré comme l'un des trois domaines de réforme les plus importants proposés dans le plan d'action actuel. La principale raison de cela, et le point de vue le plus souvent exprimé au chercheur de l'IRM est peut-être mieux exprimé par Cara Zwibel, directrice du programme des libertés fondamentales et membre de la société civile de MSF, qui a noté,
l'accès à l'information est la pierre angulaire d'un gouvernement ouvert. Et, si vous n'avez pas un bon plan d'accès, le reste est insuffisant.
L'engagement 7 poursuit le travail commencé dans les plans d'action précédents et, plus récemment, l'engagement 1 du troisième plan d'action du Canada qui visait à améliorer la Loi sur l'accès à l'information 1983. Avant l'adoption récente de modifications législatives à la Loi sur l'accès à l'information, il n'y avait eu aucune refonte substantielle de la Loi depuis son adoption initiale en 1983. Par conséquent, le Canada a pris du retard par rapport aux autres pays en ce qui concerne les normes mondiales de le droit à l'information. Au cours de la période allant d'octobre 2017 à mai 2019, la position du Canada dans le classement mondial du droit à l'information (RTI) – une évaluation comparative mondiale des lois sur le droit à l'information – est passée de 49th - 57th dans le monde. Lors de son introduction en juin 2017, Le projet de loi C58, l'ensemble des propositions de réforme de la Loi, proposait de diviser la Loi en deux parties; le premier portant sur l'accès aux documents gouvernementaux et le second sur la publication proactive de l'information. Les changements initiaux ont été largement critiqués comme une régression des droits à l'information et comme n'améliorant pas la transparence du gouvernement. Les modifications ultérieures qui ont été apportées au fur et à mesure que le projet de loi progressait dans le processus législatif ont tempéré, mais n'ont pas diminué les inquiétudes concernant les réformes proposées et leurs implications.
Lors des audiences du Comité permanent sur le projet de loi tenues en mai 2019, Carolyn Maynard, l'actuelle commissaire à l'information du Canada, a réfuté ces affirmations en faisant valoir que « la version actuelle de la loi [le projet de loi C-58] est certainement un meilleur projet de loi que ce que nous avons actuellement. La loi a maintenant 35 ans, et ce qui est proposé dans les modifications l'a améliorée. » Elle a en outre affirmé que les préoccupations qui ont conduit l'ancien commissaire à l'information à qualifier le projet de loi C-58 de « régressif » avait été abordé. À cet égard, il convient particulièrement de noter : (i) l'octroi de nouveaux pouvoirs au Commissaire à l'information, y compris le pouvoir d'ordonner aux institutions gouvernementales de prendre des mesures spécifiques ; et (ii) imposer la divulgation proactive de types particuliers d'informations gouvernementales, y compris : les lettres de mandat du premier ministre aux ministres, les trousses d'information pour les nouveaux ministres et les administrateurs généraux, les titres des notes d'information, les documents d'information pour les comparutions en comité parlementaire et les notes de la période des questions.
Le projet de loi C-58 a reçu la sanction royale en juin 2019. La première partie de la mise à jour de la Loi sur l'accès à l'information traite de l'accès aux documents gouvernementaux opérationnels et la seconde de l'accès aux documents promus par le gouvernement. La deuxième partie de la Loi prévoit la publication proactive d'un large éventail d'informations gouvernementales par le cabinet du premier ministre, les cabinets des ministres, les sénateurs, les députés et les institutions administratives qui appuient le Parlement et les tribunaux, les ministères et organismes gouvernementaux et les sociétés d'État. , y compris des informations sur l'utilisation des fonds publics, selon un calendrier prévisible sans qu'il soit nécessaire d'en faire la demande.
Alors que certaines parties prenantes, y compris le gouvernement, considéraient le projet de loi comme une amélioration par rapport au statu quo, les défenseurs des droits à l'information ont critiqué cette division, considérant qu'elle jetait le « »l'essence même de la Loi sur l'accès à l'information sous le bus » notamment parce que les dispositions du projet de loi C-58 étaient considérées comme « entraîner l'exclusion permanente des cabinets du premier ministre et des ministres ainsi que de la Chambre et du Sénat eux-mêmes de l'objet d'un examen en vertu de la Loi sur l'accès à l'information. »
On peut raisonnablement s'attendre à ce que la mise en œuvre de l'Engagement 7 contribue à faciliter l'accès à certains types d'informations détenues par le gouvernement du Canada. Cependant, la mesure dans laquelle le franchissement des jalons et le critère de réussite proposé faciliteront les capacités des Canadiens à accéder et à utiliser l'information gouvernementale n'est pas claire; notamment parce que le résultat de l'examen en cours de la Loi sur l'accès à l'information modifiée n'est pas et ne peut pas être connu pour le moment.
L'engagement s'aligne sur les valeurs de l'OGP d'accès à l'information et de participation civique. Malgré la présence de certains éléments publics (par exemple, la divulgation de métadonnées non sensibles sur les activités institutionnelles), tel qu'il est écrit, l'Engagement 7 ne répond pas aux critères requis spécifiés dans le Manuel de procédures IRM être évalué comme étant conforme à la valeur de la responsabilité publique. Selon ce dernier document,
Les engagements formels de redevabilité incluent des moyens d'exprimer formellement des griefs ou de signaler des actes répréhensibles et d'obtenir réparation… Un engagement qui prétend améliorer la redevabilité, mais suppose que le simple fait de fournir des informations ou des données sans expliquer quel mécanisme ou quelle intervention traduira cette information en conséquences ou en changement, ne serait pas admissible comme un engagement de responsabilité. (P. 27)
La mesure dans laquelle les jalons s'alignent sur les valeurs d'accès à l'information et de participation civique est mitigée. Les jalons 7.1 et 7.4 sont pertinents pour la valeur OGP de la participation civique dans la mesure où ils impliquent tous deux des consultations avec un large éventail de parties prenantes de la société civile. Les jalons 7.3 et 7.4 s'harmonisent également avec la valeur OGP de l'accès à l'information étant donné qu'ils concernent la divulgation des détails sur les demandes d'information et facilitent l'utilisation du service de demande en ligne de l'AIPRP.
Les jalons 7.2, 7.5, 7.6 et 7.7 spécifient les améliorations des services à la clientèle à mettre en œuvre qui impliquent la fourniture de nouvelles ressources pédagogiques, une prestation de services plus efficace et une expansion des formats de documents pouvant être utilisés pour répondre aux demandes d'accès à l'information. Ils sont le « visage public » de l'engagement, en mettant l'accent sur l'amélioration de la convivialité et de l'efficacité du système d'AIPRP existant. Sur la base des définitions de valeur fournies dans le Manuel de procédures IRM, on ne sait pas comment ces activités s'alignent sur l'une des quatre valeurs OGP.
Les jalons 7.1, 7.2, 7.3 et 7.5 sont uniformément vérifiables ; soit l'action proposée a lieu, soit elle n'a pas lieu. La vérifiabilité de l'étape 7.4 dépend de la spécification de la référence à partir de laquelle une augmentation du nombre de résumés de demandes d'accès à l'information publiées précédemment et envoyées à open.canada.ca et disponible par le biais de demandes informelles est destiné à être évalué. La vérification des jalons 7.4, 7.6 et 7.7 nécessite également un certain degré d'interprétation en ce qui concerne la mesure.
L'étape 7.1 a été reportée de l'engagement 1 (étape 1.3) du troisième plan d'action du Canada. Il demande un examen complet de la Loi sur l'accès à l'information un an après que le projet de loi C-58 aura reçu la sanction royale. Sa présence dans le plan d'action est douce-amère pour de nombreux défenseurs des droits à l'information, y compris des membres de la société civile de MSF, dans la mesure où elle est perçue comme reflétant le manque de mouvement substantiel du gouvernement du Canada sur le front de l'accès à l'information. Dans ses commentaires sur le projet d'engagement de juillet-août 2018 publié sur google docs, Toby Mendel, directeur exécutif du Center for Law and Democracy (CLD), a résumé la situation comme suit :
Bien qu'il soit bienvenu que le gouvernement ait promis un « examen complet » de la Loi sur l'accès à l'information, en même temps, le simple fait de promettre un examen représente un engagement très faible, d'autant plus que le troisième plan d'action le promettait déjà. Le contexte est que les Canadiens débattent de la nécessité d'une réforme de l'accès à l'information depuis littéralement des décennies et que la nature des réformes nécessaires est bien connue. Les principaux intervenants – dont le CLD, d'autres militants de l'accès à l'information, les commissaires à l'information successifs et même le Comité permanent de l'accès à l'information, de la protection des renseignements personnels et de l'éthique – s'entendent tous sur les principaux besoins de réforme, même s'il subsiste des différences mineures. Par conséquent, s'il est toujours important d'avoir une consultation, il n'y a certainement pas besoin de consultations très prolongées.
Recommandation : Au lieu de simplement promettre un examen, qui pourrait conduire à aucune autre action, le gouvernement devrait aller au-delà et promettre un résultat réel, idéalement en déposant un projet de loi au parlement mais en publiant au moins un ensemble de propositions de réforme approuvées par le gouvernement.
Les autres jalons ne sont, pour la plupart, pas directement concernés par la nouvelle législation. Comme indiqué ci-dessus, ils sont principalement orientés vers l'amélioration de la prestation de services aux clients.
L'engagement 7 et ses jalons constituent des étapes continues dans la revitalisation de l'infrastructure d'accès à l'information du Canada. Les représentants de la société civile consultés lors de la préparation de cet examen ont exprimé leur déception générale quant au manque d'ambition de l'engagement, suggérant qu'il marquait une nouvelle opportunité manquée dans le domaine de l'accès à l'information, la loi nouvellement modifiée n'étant pas à la hauteur de ce qui était attendu et espéré. pour. Gardant à l'esprit cette dernière considération, l'incertitude entourant l'issue de l'examen en cours de la Loi et le fait que les mesures de succès proposées illustrent la loi de Goodhart, , l'engagement 7 est évalué comme ayant un impact potentiel mineur sur le gouvernement ouvert au Canada.
Prochaines étapes
Dans son rapport sur les progrès du Canada dans la mise en œuvre de son troisième plan d'action, l'ancien chercheur de l'IRM pour le Canada a écrit :
Les rapports successifs du MII, ainsi que les opinions exprimées lors des consultations des parties prenantes à travers le pays, suggèrent que cet engagement [améliorer l'accès à l'information] est l'un des domaines de réforme les plus importants du plan d'action actuel, sinon le plus important. (p.32-33)
Sur la base de ses discussions avec des intervenants de partout au pays, le chercheur actuel de l'IRM affirme que cette observation est toujours valable aujourd'hui.
L'accès à l'information est une question qui est fermement ancrée dans la législation directrice. La question de savoir si la nouvelle législation illustre une évolution vers un gouvernement ouvert amélioré fait toujours l'objet de discussions et de débats continus. Les limites de la dernière incarnation de la Loi sont bien connues et y remédier dépendra dans une large mesure de la volonté politique de défendre d'autres changements législatifs dans ce domaine. Tout en reconnaissant l'engagement d'examiner la législation dans un délai d'un an après avoir reçu la sanction royale (c'est-à-dire le jalon 7.1) comme une étape positive, la grande majorité des parties intéressées consultées par le chercheur de l'IRM considéraient l'engagement 7 comme globalement décevant. Ce point de vue est bien résumé par les propos de la professeure Teresa Scassa, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en droit et politique de l'information à l'Université d'Ottawa et ancienne membre du Comité consultatif externe du Commissariat à la protection de la vie privée du Canada, et du Comité consultatif gouvernemental sur le gouvernement ouvert, qui, dans ses commentaires sur le projet d'engagement de juillet-août 2018, a affirmé,
La Loi a été bien étudiée et ses lacunes bien documentées. Un autre examen n'est pas vraiment un engagement.
Le chercheur de l'IRM recommande que le processus d'examen à venir s'engage à aller au-delà d'une réforme législative disparate et vise à générer une législation sur l'accès à l'information qui adhère aux meilleures pratiques internationales en ce qui concerne les lois sur le droit à l'information. Par exemple, les nouveaux pouvoirs attribués à la commissaire à l'information du Canada sont une étape positive, mais ils sont limités par rapport à ceux de ses homologues internationaux. De même, les exclusions des avis ministériels et des documents confidentiels du Cabinet, et l'exemption continue des cabinets ministériels et du Cabinet du premier ministre des demandes d'AIPRP restent un point de discorde majeur. Des règlements visant à minimiser le temps nécessaire pour traiter les demandes d'AIPRP qui vont au-delà des règles actuelles doivent également être pris en considération si la loi canadienne sur l'accès à l'information doit être au niveau des chefs de file mondiaux en matière de loi sur l'accès à l'information.
Résumé du statut de fin de session IRM
Rapport sur les résultats de la transition
Engagement 7. Accès à l'information
Achèvement : substantiel
Engagement 7: Accès à l'information
But de l'engagement
Cet engagement s'inscrit dans le prolongement des travaux entrepris dans les plans d'action précédents et, plus récemment, dans l'engagement 1 du troisième plan d'action du Canada. pour améliorer le 1983 Loi sur l'accès à l'information (LAI)Avant l’adoption des modifications législatives en 2019, aucune refonte substantielle de la Loi n’avait été effectuée depuis son adoption initiale en 1983. En 2018, le Canada était en retard par rapport à d’autres pays en ce qui concerne les normes mondiales en matière de droit à l’information. La Loi sur l’accès à l’information a été modifiée en 2019 par le projet de loi C-58, qui prévoyait notamment un examen législatif de la Loi sur l’accès à l’information dans l’année suivant la sanction royale du projet de loi.
Parmi les étapes clés de cet engagement, citons un examen approfondi de la nouvelle législation, la publication de détails sur les demandes d’information et la simplification de l’utilisation du service de demande d’AIPRP en ligne.
At-il ouvert le gouvernement?
N'a pas changé
Conformément Suivi du gouvernement ouvert, Quatre des jalons (7.1, 7.4, 7.6, 7.7) de cet engagement ont été atteints, deux ont été en grande partie atteints (7.3, 7.5) et un a réalisé des progrès limités (7.2). Dans l'ensemble, la mise en œuvre de cet engagement a légèrement amélioré l'accès à l'information des Canadiens, grâce à des consultations publiques sur la Loi sur l'accès à l'information et à des améliorations institutionnelles visant à renforcer la divulgation proactive et réactive de l'information gouvernementale.
En ce qui concerne l’ouverture du gouvernement, le potentiel de cet engagement dépendait avant tout des résultats de l’examen promis au jalon 7.1, ainsi que de la question de savoir si ces résultats pourraient être mis en œuvre et comment, et s’ils contribueraient en fin de compte à produire des résultats qui s’attaqueraient efficacement aux lacunes connues depuis longtemps du régime d’accès à l’information du Canada. Ce qui est en jeu ici, ce sont les principes qui devraient soutenir le régime d’accès à l’information du pays, ainsi que la façon dont ces principes doivent être mis en œuvre. Au cours de la période allant d’avril à août 2021, le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada (SCT) a entrepris un processus de consultation publique virtuelle dans le cadre de l’examen spécifié au jalon 7.1. L'objectif de ce processus était de cerner les enjeux et de proposer des recommandations à inclure dans le rapport final sur l'amélioration de l'accès à l'information qui sera déposé au Parlement par le président du Conseil du Trésor. Le mandat de l'examen établit trois thèmes à aborder :
L’engagement lui-même a été divisé en deux volets : un volet d’engagement public et un volet d’engagement distinct mais parallèle avec les peuples et organisations autochtones.
Comme indiqué dans le ATI-Review — Rapport provisoire sur ce que nous avons entendu, Le volet d’engagement public impliquait :
- Quatre ateliers publics thématiques ;
- 294 réponses uniques à l’enquête sur l’expérience utilisateur en matière d’accès à l’information;
- 34 observations écrites;
- Engagement en deux étapes auprès des institutions fédérales assujetties à la Loi, y compris un atelier destiné aux fonctionnaires individuels;
Au moment de la rédaction du présent rapport sur les résultats de la transition, la partie de l’examen consacrée à la participation des autochtones est en cours. Parallèlement à l’examen public, les contributions issues des réunions avec les partenaires autochtones et les soumissions de ces derniers doivent être résumées dans un document propre aux autochtones. Rapport de ce que nous avons entendu qui devrait être publié sur la plateforme d’engagement public de l’ATI Review.
L’impact total de ces consultations sur le gouvernement ouvert n’était pas encore évident à la fin de la période de mise en œuvre, car le résultat du processus de consultation n’était pas encore public.
Comme indiqué dans le Rapport sur le design au Canada 2018-2020, Certains acteurs, dont le gouvernement, considèrent les amendements de 2019 comme une amélioration par rapport au statu quo. Cependant, les défenseurs des droits à l'information ont critiqué le traitement séparé des différentes branches du gouvernement dans la loi modifiée, estimant qu'il « jette le trouble »l'essence même de la Loi sur l'accès à l'information sous le bus » et risquer «l'exclusion permanente des bureaux du premier ministre et des ministres, ainsi que de la Chambre et du Sénat eux-mêmes, de tout examen en vertu de la Loi sur l'accès à l'information. » Par conséquent, la manière dont ces préoccupations seront traitées demeure l’une des questions ouvertes concernant le cadre juridique de l’accès à l’information au Canada.
Les intervenants canadiens conviennent qu’un régime juridique renforcé en matière d’accès à l’information est une priorité. Toutefois, les représentants de la société civile et d’autres intervenants estiment que la révision législative et les modifications techniques proposées dans cet engagement ne répondent pas au niveau d’ambition nécessaire pour apporter des changements substantiels. Cela étant dit, la mise en œuvre de cet engagement a amélioré les éléments instrumentaux de la demande et de la fourniture d’informations, tels que l’infrastructure technique et humaine pour faciliter des réponses rapides. Malgré l’importance de ces améliorations des mécanismes internes, sans élément public, il n’existe aucune preuve que ces changements ont amélioré l’accès aux informations détenues par le gouvernement, amélioré la participation des citoyens ou développé des mécanismes publics de responsabilisation. En outre, les preuves disponibles suggèrent que les consultations publiques associées à cet engagement ont poursuivi les discussions de longue date sur les préoccupations connues concernant la législation existante sur l’accès à l’information, sans altérer la capacité des citoyens à influencer la prise de décision du gouvernement au cours de la période considérée. Par conséquent, cet engagement est considéré comme n’ayant pas fait progresser le gouvernement ouvert.
À l’avenir, l’impact de cet engagement sur le gouvernement ouvert dépendra, en partie, de la mesure dans laquelle les consultations publiques mèneront à des modifications à la Loi sur l’accès à l’information qui renforcent l’accès des citoyens canadiens à l’information.