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Côte d'Ivoire

Mise en place de cinq comités municipaux (05) de lutte contre le racket (CI0013)

Vue d’ensemble

D'un coup d'œil

Plan d'action: Plan d'action de la Côte d'Ivoire 2016-2018

Cycle du plan d'action : 2016

Statut:

Institutions

Institution chef de file : Bureau du Ministère supérieur, Ministère de l'intérieur et de la sécurité

Institution(s) d'appui : - Ministère de la Promotion de la Femme - Collectivités territoriales décentralisées ; -Organisations de la société civile; -Secteur privé

Domaines politiques

Lutte contre la corruption et intégrité, Institutions anti-corruption, Renforcement des capacités, Démocratiser la prise de décision, Justice, Engagements locaux, Police et correction, Participation du public, La responsabilité sociale

Revue IRM

Rapport IRM: Rapport de fin de mandat de la Côte d'Ivoire 2016-2018, Rapport IRM à mi-parcours de la Côte d'Ivoire 2016-2018

Premiers résultats : n'ont pas changé

Conception i

Vérifiable : Oui

Pertinent pour les valeurs OGP : Oui

Ambition (voir définition): Haut

Implémentation i

Achèvement:

Description

Situation actuelle ou problème / question à traiter / à résoudre: Pratiques de racket dans les services publics et privés des autorités territoriales; But principal: - Lutte contre le racket; -Explorer une appropriation locale de la lutte contre le racket dans l'administration; Brève description de l'engagement: Cette activité consiste en une appropriation locale de la lutte contre le racket sous tous ses aspects grâce à la mise en place de mécanismes locaux de surveillance et de contrôle qui sont des comités locaux anti-racket. Ces comités locaux émanent d'organisations de la société civile et d'administrations publiques locales, présidés par l'élu local ou son représentant et créés par décret municipal de l'élu local. Ils se réunissent périodiquement pour analyser la situation du racket à la lumière des missions qu'ils effectuent auprès des administrations ou des plaintes des populations afin de faire des propositions aux autorités locales. Leur rôle est de sensibiliser, dénoncer et surveiller: Le bulletin de service, document officiel qui déploie des policiers, sera vulgarisé, dans leur cas particulier. Une campagne de sensibilisation sera menée avec les responsables des autres administrations publiques locales afin que les coûts payables des actions puissent être affichés et que leur délai de publication soit connu. Engagement: résolution des problèmes liés au renforcement des systèmes d’intégrité publique; Pertinence: - Lutte contre la corruption - Lutte contre le coût de la vie élevé - Accès à l'information - Implication des citoyens dans la lutte contre le racket. Ambition: - Les élus locaux s'approprient la stratégie de lutte contre le racket - Cinq comités municipaux (05) de lutte contre le racket sont mis en place et leurs capacités opérationnelles sont renforcées; -La société civile est impliquée et participe réellement aux processus de prise de décision en lien avec la lutte contre le racket; - Les organisations de la société civile s'assurent, vérifient et dénoncent les cas de racket détectés dans tous les services publics; - Des messages de sensibilisation sur les méfaits du racket et les sanctions éventuelles en cas de pratiques de racket sont affichés dans des lieux publics. -Un enregistrement de tactique de fraude est créé. -Une politique d'amélioration de l'intégrité locale est rédigée. - Les policiers en mission ont leur ordre de mission: le bulletin de service. - Les fonctionnaires et leurs familles sont sensibilisés aux dangers liés à la corruption et aux peines potentielles.

Résumé du statut à mi-parcours de l'IRM

13. Se battre contre racket

Texte d'engagement:

Mise en place de cinq comités municipaux (05) pour lutter contre le racket

Brève description de l'engagement:

Cette activité consiste en une appropriation locale de la lutte contre le racket sous tous ses aspects grâce à la mise en place de mécanismes locaux de surveillance et de contrôle qui sont des comités locaux de lutte contre le racket;

Les comités locaux émanent d'organisations de la société civile et d'administrations publiques locales, présidés par l'élu local ou son représentant et créés par décret municipal de l'élu local.

Ils se rencontrent périodiquement pour analyser la situation du racket à la lumière des missions qu'ils effectuent auprès des administrations ou des plaintes des populations afin de faire des propositions aux autorités locales.

Leur rôle est de sensibiliser, dénoncer et surveiller:

Le bulletin de service, un document officiel qui déploie des policiers sera popularisé, dans leur cas particulier

Une campagne de sensibilisation sera menée avec les responsables des autres administrations publiques locales afin que les coûts payables des actions puissent être affichés et que leur délai soit connu.

Étapes vérifiables et quantifiables pour la mise en œuvre de cet engagement:

13.1 Les élus locaux prennent en main la stratégie de lutte contre le racket

13.2 Cinq (5) comités municipaux anti-racket sont mis en place et leurs capacités opérationnelles sont renforcées

13.3 La société civile est impliquée et participe effectivement aux processus de décision en lien avec la lutte contre le racket

13.4 Une politique d'amélioration de l'intégrité locale est rédigée

13.5 Les fonctionnaires et les travailleurs du secteur privé sont sensibilisés aux dangers liés à la corruption et aux sanctions éventuelles.

13.6 Les policiers en mission ont leur ordre de mission: le bulletin de service

Note éditoriale: En plus des six jalons énumérés ci-dessus, le chercheur de l'IRM en a ajouté quatre autres pour refléter la brève description et les objectifs de cet engagement, comme indiqué dans le plan d'action national. Deux des nouveaux jalons portent sur l’affichage d’affiches dans les lieux publics pour sensibiliser les gens au racket et à ses sanctions (13.7) et à l’organisation de réunions régulières avec toutes les parties concernées (secteurs public et privé, élus locaux, organisations de la société civile) (13.8 ) Les deux autres concernent la création d’une liste de techniques de fraude locales (13.9) et la sensibilisation des fonctionnaires de la fonction publique et de leurs familles aux dangers et aux sanctions de la corruption (13.10).

Institution responsable: ministère d'État, ministère de l'Intérieur et de la Sécurité.

Institutions de soutien: Cabinet du ministère d'État, ministère de l'Intérieur et de la Sécurité, Direction générale de la décentralisation et du développement local.

Date de début: avril 2016

Date de fin: Mai 2018

Contexte et objectifs

Cet engagement vise à lutter contre le racket et à expérimenter l'appropriation locale de la lutte contre le racket dans l'administration publique. Selon le représentant de la Direction générale de la décentralisation et du développement local du ministère de l'Intérieur et de la Sécurité, cet engagement est lié à la candidature de la Côte d'Ivoire à la Millennium Challenge Corporation, un programme pour lequel la section sur la lutte contre le racket éliminatoire.1 Toujours selon le représentant, il y a eu beaucoup de gaspillage au niveau de l'État. Le représentant a souligné que le gouvernement devait remédier à cette situation, mais que les mesures correctives ne fonctionneraient que si la population comprenait l'importance d'une bonne gestion des fonds publics.2 Le gouvernement avait initialement prévu d'éliminer le racket dans les mairies par des actes administratifs. Mais la population s'est plainte des services en uniforme et des forces armées, d'où la raison de cet engagement.3

En vertu de cet engagement, les comités communaux informent le public sur la manière de signaler les abus Un représentant élu localement dirigera ces comités. Selon le représentant du ministère de l'Intérieur et de la Sécurité, il a été reconnu que la Côte d'Ivoire était un pays relativement corrompu. Une étude de la Banque mondiale 2008 a révélé que la corruption avait atteint un montant de 100 milliards de francs CFA par an, soit l'équivalent d'environ 178 millions de dollars américains, soit 0.5% du produit intérieur brut.4 Selon le ministère, ce chiffre atteint 400 milliards de francs CFA dans le secteur des transports en Afrique de l'Ouest en raison du racket sur les autoroutes.5 Cet engagement engage la société civile, déjà impliquée dans la lutte contre le racket. Comme l'a déclaré le spécialiste de la société civile en matière de corruption,6 Cet engagement suppose que les actes fautifs ont une implication au niveau de l'État. Il est donc nécessaire de punir ceux qui utilisent l'image de l'État pour commettre des actes de corruption.

Cet engagement est conforme aux valeurs de l'OGP concernant l'engagement civique basé sur l'implication des comités municipaux et la responsabilité du public en ce qui concerne la reddition de comptes (en mettant l'accent sur les sanctions imposées aux fonctionnaires qui commettent des actes de corruption). Il concerne également l'accès à l'information, car il implique une communication au public sur les risques de corruption.

En l'état actuel, l'engagement est modérément spécifique. Certains jalons - tels que 13.2, concernant la création de cinq comités - sont clairs et quantifiables. D'autres, comme 13.1, ne précisent pas les moyens permettant aux «élus locaux de s'approprier» la lutte contre le racket et sont donc difficiles à mesurer.

S'il était mis en œuvre comme indiqué, cet engagement aurait un impact modéré. D'une part, les activités qui y sont prévues peuvent potentiellement réduire le racket en donnant aux gens les moyens de le signaler. Par contre, il est limité pour le moment, du fait que sa mise en œuvre est limitée au niveau local. Cependant, il n’est pas certain que des personnes signalent des infractions si elles ne se sentent pas à l’abri de représailles. C'est la principale limite de l'engagement.

Aboutissement

13.1. Les élus locaux se chargent de la stratégie de lutte contre le racket: cette étape a été complétée de manière limitée. Selon un représentant du gouvernement, "prendre en charge" la stratégie passe par un décret municipal.7 Le gouvernement a transmis des exemples de décrets au chercheur. Néanmoins, la majorité de ces décrets ont été publiés au cours de la deuxième année d'application (après 30 June 2017). La mise en œuvre sera mise à jour dans le rapport de fin de session.

13.2. Cinq comités communaux sont mis en place et leur capacité opérationnelle est renforcée: cette étape est en grande partie achevée. Selon le rapport sur l'établissement des comités communaux contre le racket, fourni par le représentant du ministère de l'Intérieur et de la Sécurité, des comités 13 ont été mis en place à ce jour.8 Trois avaient déjà été mis en place avant l'élaboration du plan d'action et cinq au cours de la période couverte par la présente évaluation (entre 1 July 2016 et 30 June 2017). Le comité Grand-Lahou a été mis en place en avril 2017. Le comité Gagnoa a été créé en mai 2017. Les comités de Yamoussoukro et de Bouaké ont été mis en place en juin 2017. Chaque comité comprend des membres 30 et 40. Un responsable local ou son représentant préside le comité. Les comités sont chargés de deux activités principales: rencontrer toutes les parties concernées pour sensibiliser le public au racket au niveau local et économique et établir le comité officiellement par décret. Les décrets ne sont pas disponibles en ligne, mais le gouvernement a fourni au chercheur de l'IRM des exemplaires des huit décrets relatifs à la création des comités. Lors de la réunion avec le chercheur de l'IRM, le représentant du gouvernement n'a fourni aucune preuve concernant le renforcement de la capacité opérationnelle des comités. Le chercheur IRM a de nouveau demandé ces informations par courrier électronique sur 19 et 22 February 2018.

13.3. La société civile est impliquée et participe aux décisions concernant la lutte contre le racket: cette étape est franchie. Selon le représentant du ministère de l'Intérieur et de la Sécurité, la société civile est impliquée et participe activement aux décisions concernant la lutte contre le racket. La société civile est représentée dans les comités communaux, aux côtés de l'administration publique locale. Le représentant a également indiqué qu'un minimum d'un tiers et un maximum de deux tiers des sièges du comité étaient attribués à la société civile.9 Il a également déclaré que des représentants de la société civile avaient participé au programme de sensibilisation. Parmi les représentants de la société civile présents à cet événement figuraient notamment des associations professionnelles locales, des syndicats de transport, des groupes de femmes et des associations de défense des droits humains. Le représentant a fourni une liste des participants au chercheur de l'IRM, ainsi que les décrets faisant la liste des membres du comité et montrant l'inclusion de la société civile.

13.4. Une politique d'amélioration de l'intégrité locale est en cours d'élaboration: cette étape n'a pas encore commencé. Comme l'a confirmé le représentant du ministère de l'Intérieur et de la Sécurité, la mise en œuvre de cette étape a été retardée en raison d'un manque de financement.10 Alors que certains comités ont du mal à se lancer, le gouvernement préfère compléter les procédures OGP prévues pour juin 2018 avant que chaque comité ne rédige ses propres chartes d'intégrité. Néanmoins, pour se lancer dans cette étape, le gouvernement a déclaré qu'il avait administré un questionnaire destiné aux populations concernées sur la "perception de la corruption" dans leur municipalité.11 Un exemple de ce questionnaire a été fourni au chercheur IRM. Le gouvernement n'a pas précisé quand il a administré le questionnaire.12

13.5. Les fonctionnaires et les agents privés sont sensibilisés aux dangers de la corruption et aux sanctions qui pourraient en découler: cette étape est franchie. Selon le représentant du ministère de l'Intérieur et de la Sécurité, les responsables d'associations, les leaders d'opinion et les administrations locales devraient à leur tour constituer les populations qu'ils représentent.13 Plusieurs listes de participants au programme Millennium Challenge Corporation - datées d'avril, mai et juin 2017 - ont été présentées au chercheur de l'IRM. Ces participants étaient des représentants élus, des représentants de la société civile et des responsables des administrations publiques et privées. Mais comme le sujet de ces ateliers n’a pas été communiqué, il est difficile de savoir s’il s’agissait précisément de la

danger et risques de corruption. Le représentant du ministère a également donné au chercheur de l'IRM plusieurs cassettes audio d'émissions de radio locales sur la sensibilisation.

13.6. Les officiers de police actuellement en mission reçoivent leurs ordres (bulletin de service): cette étape a été limitée. Selon le représentant du ministère de l'Intérieur et de la Sécurité, les policiers en mission reçoivent leur bulletin de service, qui est maintenant popularisé.14 Le gouvernement a fourni au chercheur de l'IRM un exemple de bulletin. Les bulletins ont d'abord été mis en service sous 1991. Le texte de l’étape est vague (par exemple, s’agit-il de tous les agents du pays?) Et il est difficile d’évaluer dans quelle mesure il a été réalisé. Un représentant du gouvernement a mentionné que «les policiers sont en possession du bulletin de service dans le cadre de leur mission. Sinon, des notes sont prises dans les postes de police.15

13.7. Des affiches sur l'infraction de racket et les sanctions encourues sont affichées dans des lieux publics: cette étape a été franchie, mais dans une mesure limitée en raison d'un manque de preuves. Selon le représentant du ministère de l'Intérieur et de la Sécurité, cette étape a été efficace.16 Le représentant souligne que des dépliants préparés par l'Autorité pour la bonne gouvernance ont été distribués dans des lieux offrant des services publics, notamment dans les mairies. Des tracts ont été montrés au chercheur de l'IRM, mais il était difficile pour le chercheur de confirmer si les tracts avaient bien été distribués aux services publics. Le représentant a également ajouté qu'il était prévu que la correspondance soit adressée au ministre de l'Intérieur et de la Sécurité afin d'élargir cette distribution à d'autres administrations.17

13.8. Des réunions régulières avec toutes les parties concernées (représentants élus du public et du privé, organisations de la société civile) sont organisées: cette étape a été franchie. Le gouvernement a fourni aux chercheurs de l'IRM des listes de présence de plusieurs ateliers organisés entre avril et juin 2017. Il a également fourni des coupures de presse et le compte rendu d'une réunion de comité.18

13.9. Un registre des méthodes de fraude locales est créé: Ce jalon n'a pas été atteint. Le livre de notes n'a pas été créé. Le représentant du ministère de l'Intérieur et de la Sécurité a confirmé que le gouvernement avait l'intention de le faire à la fin du processus OGP, c'est-à-dire fin juin 2018.19 Néanmoins, le gouvernement a déclaré qu'il avait adressé aux populations cibles un questionnaire sur la «perception de la corruption» dans leur ville pour que le travail commence sur cette étape.20 Le gouvernement a fourni au chercheur une copie vierge du questionnaire.21 Il n'a pas précisé quand les questionnaires ont été administrés.

13.10. Les fonctionnaires et leurs familles sont sensibilisés aux dangers de la corruption et aux sanctions qui pourraient en découler: cette étape est considérée comme incomplète faute de preuves. Le représentant du ministère de l'Intérieur et de la Sécurité a déclaré que les responsables sont sensibilisés aux dangers par le biais du programme de sensibilisation afin qu'ils puissent à leur tour informer leurs communautés.22 Le gouvernement n'a soumis aucune preuve de ce programme au chercheur de l'IRM, malgré une demande adressée au ministère de l'Intérieur et de la Sécurité lors de la réunion et par courrier électronique sur 19 et 22 February 2018.

Premiers résultats (le cas échéant)

Selon le représentant du ministère de l'Intérieur et de la Sécurité, les changements qui en résultent ne peuvent être quantifiés car aucune étude n'a été réalisée au sein des services publics pour déterminer l'impact éventuel sur le niveau de racket.23

Il a également déclaré que le financement constituait un défi pour la mise en œuvre de cet engagement. Certains membres des comités, malgré leur volonté de travailler, ne répondaient pas toujours aux attentes en raison de leur statut de bénévole.24 Il a ajouté que la diversité des membres des comités signifiait que leurs capacités, notamment dans le domaine du signalement des infractions, devaient être consolidées. Il y a quand même

un vif intérêt de la part des élus locaux pour la mise en place de ces comités dans leurs régions. Le représentant du ministère a fait remarquer que les attentes du gouvernement avaient doublé en raison de la demande des représentants élus de constituer des comités. Il a également déclaré que le gouvernement reconnaissait que donner aux populations locales la possibilité d'exprimer leurs sentiments et de faire des suggestions concernant la corruption en général et le racket en particulier constituait un pas positif dans l'amélioration de la gouvernance dans le pays.

Prochaines étapes

En raison de l'impact potentiel de cet engagement, s'il est mis en œuvre de manière approfondie, le chercheur de l'IRM recommande de le poursuivre dans le prochain plan d'action, à condition que les étapes proposées soient spécifiques, vérifiables et quantifiables. Le chercheur de l'IRM recommande également vivement la participation effective de la société civile à la mise en œuvre et à l'évaluation de cet engagement. Le chercheur recommande une extension de la mise en œuvre de l'engagement (plus large que le niveau local) et une allocation budgétaire spécifique. Le gouvernement devrait s'efforcer d'obtenir plus de transparence envers ses citoyens en ce qui concerne les documents relatifs à cet engagement. Ajouter des mesures pour protéger ceux qui alertent les autorités contre la corruption renforcerait et compléterait cet engagement.

Selon le rapport d’évaluation de la plate-forme de la société civile au cours du processus OGP, le gouvernement devrait prendre trois mesures: (i) publier les décrets municipaux concernant la création des comités communaux de lutte contre le racket sur le site Web de la Direction générale de la décentralisation et du développement local; (ii) mettre à disposition des documents relatifs aux activités des comités, à leur gestion et à la méthode de distribution des bulletins de service, et créer une stratégie pour sensibiliser les comités; et (iii) dans chaque commune, préparer et publier un répertoire des membres du comité de lutte contre le racket.

1 Jean Jacques Yapo, directeur adjoint du Partenariat pour la décentralisation et assistant du directeur général du Partenariat pour la décentralisation et le développement local, ministère de l'Intérieur et de la Sécurité, entretien avec le chercheur IRM, 16, février 2018.

2 Ibid.

3 Ibid.

4 Ibid.

5 Ibid.

6 Représentant de la société civile spécialisé dans la corruption et la budgétisation participative, conversation téléphonique avec un chercheur de l'IRM, 23 Avril 2018.

7 Chantal Angoua, conseillère technique au ministère de l'Industrie et des Mines, point de contact pour le processus OGP, commente le rapport d'avancement reçu par le chercheur IRM 18 June 2018.

8 Jean Jacques Yapo, directeur adjoint du Partenariat pour la décentralisation et assistant du directeur général du Partenariat pour la décentralisation et le développement local, ministère de l'Intérieur et de la Sécurité, entretien avec le chercheur IRM, 16, février 2018.

9 Ibid.

10 Ibid.

11 «Conditions d’accès», Fonds de soutien et de développement de la presse, http://www.fsdp.ci/in/con_ac.php#ent_presse

12 S'il te plait regarde https://bit.ly/2HmhXGG pour obtenir une copie de ces documents.

13 Jean Jacques Yapo, directeur adjoint du Partenariat pour la décentralisation et assistant du directeur général du Partenariat pour la décentralisation et le développement local, ministère de l'Intérieur et de la Sécurité, entretien avec le chercheur IRM, 16, février 2018.

14 Ibid.

15 Chantal Angoua, conseillère technique au ministère de l'Industrie et des Mines, point de contact pour le processus OGP, commente le rapport d'avancement reçu par le chercheur IRM 18 June 2018.

16 Jean Jacques Yapo, directeur adjoint du Partenariat pour la décentralisation et assistant du directeur général du Partenariat pour la décentralisation et le développement local, ministère de l'Intérieur et de la Sécurité, entretien avec le chercheur IRM, 16, février 2018.

17 Ibid.

18 S'il te plait regarde https://bit.ly/2HmhXGG pour obtenir une copie de ces documents.

19 Jean Jacques Yapo, directeur adjoint du Partenariat pour la décentralisation et assistant du directeur général du Partenariat pour la décentralisation et le développement local, ministère de l'Intérieur et de la Sécurité, entretien avec le chercheur IRM, 16, février 2018.

20 Chantal Angoua, conseillère technique au ministère de l'Industrie et des Mines, point de contact pour le processus OGP, commente le rapport d'avancement reçu par le chercheur IRM 18 June 2018.

21 S'il te plait regarde https://bit.ly/2HmhXGG pour obtenir une copie de ces documents.

22 Jean Jacques Yapo, directeur adjoint du Partenariat pour la décentralisation et assistant du directeur général du Partenariat pour la décentralisation et le développement local, ministère de l'Intérieur et de la Sécurité, entretien avec le chercheur IRM, 16, février 2018.

23 Ibid.

24 Ibid.

Résumé du statut de fin de session IRM

Engagement 13: Mettre en place cinq comités municipaux pour lutter contre le racket

Brève description de l'engagement:

Cette activité consiste en une appropriation locale de la lutte contre le racket sous tous ses aspects à travers la mise en place de mécanismes locaux de suivi et de contrôle qui sont des comités locaux de lutte contre le racket;

Ces comités locaux émanent des organisations de la société civile et des administrations publiques locales, présidés par l'élu local ou son représentant et institués par arrêté municipal de l'élu local.

Ils se réunissent périodiquement pour analyser la situation du racket à la lumière des missions qu'ils mènent dans les administrations ou des plaintes des populations afin de faire des propositions aux autorités locales.

Leur rôle est de sensibiliser, dénoncer et surveiller: Le bulletin de service, un document officiel qui déploie des policiers sera vulgarisé, dans leur cas particulier.

Une campagne de sensibilisation sera menée auprès des responsables des autres administrations publiques locales afin que les coûts payables des actions puissent être affichés et leur délai d'émission connu.

Étapes mesurables et vérifiables pour réaliser l'engagement:

13.1. Les élus locaux s'approprient la stratégie de lutte contre le racket

13.2. Cinq (5) comités municipaux anti-racket sont mis en place et leurs capacités opérationnelles sont renforcées

13.3. La société civile est impliquée et participe effectivement aux processus décisionnels en lien avec la lutte contre le racket

13.4. Une politique locale d'amélioration de l'intégrité est rédigée

13.5. Les fonctionnaires et les travailleurs du secteur privé sont sensibilisés aux dangers liés à la corruption et aux sanctions potentielles

13.6. Les policiers en mission ont leur ordre de mission: le bulletin de service

Note éditoriale: En plus des six jalons indiqués, le chercheur de l'IRM a ajouté quatre jalons supplémentaires pour refléter la brève description et l'ambition de l'engagement tel qu'indiqué par le plan d'action national. Ceux-ci comprenaient:

  • afficher des messages de sensibilisation dans les lieux publics pour sensibiliser aux inconvénients du racket et aux sanctions applicables (13.7);
  • organiser en temps voulu des réunions avec tous les protagonistes concernés (publics, privés, élus locaux, OSC) (13.8);
  • création d'un répertoire local des techniques de fraude (13.9); et
  • éduquer les fonctionnaires et leurs familles sur les dangers de la corruption et les sanctions qu'ils encourent (13.10).

Institution (s) responsable (s): Ministère d'État, Ministère de l'intérieur et de la sécurité

Institution (s) de soutien: Ministère d'État, Bureau du ministère de l'Intérieur et de la Sécurité

Date de début: Avril 2016 Date de fin: Mai 2018

Le plan d'action est disponible ici:

But de l'engagement:

Le but de cet engagement est de lutter contre le racket dans l'administration publique. A cet effet, des comités communautaires, animés par des élus locaux ou régionaux, sont chargés d'éduquer et de dénoncer la corruption. Leur mission consiste principalement à sensibiliser le public au racket et à créer officiellement les comités.

Statut

Mi-parcours: substantiel

Le gouvernement a largement mis en œuvre cet engagement à mi-parcours. Bien que les jalons 13.4, 13.9 et 13.10 n'aient pas été amorcés, 13.1, 13.6 et 13.7 ont été mis en œuvre dans une mesure limitée, 13.2 a été en grande partie mis en œuvre et 13.3, 13.5 et 13.8 ont été réalisés.

La société civile a été impliquée dans la lutte contre le racket à travers sa représentation dans les comités de l'administration publique locale (13.3). Le gouvernement a mené des activités de sensibilisation sur les inconvénients de la corruption et les sanctions applicables et a tenu diverses réunions périodiques (13.8) avec les parties prenantes (publiques, privées, leaders communautaires et société civile). Cinq comités communautaires anti-racket (CCLR) ont été créés pendant la période d'enquête (13.2), bien que le chercheur n'ait reçu aucune preuve des activités de renforcement des capacités de ces comités.

Cependant, la vérification et l'évaluation restent difficiles à réaliser. Le gouvernement doit rédiger une politique locale d'amélioration de l'intégrité (13.4), créer un annuaire technique des fraudes (13.9) et sensibiliser les agents du service public et leurs familles sur les dangers de la corruption et les sanctions applicables (13.10). Pour plus d'informations, veuillez consulter le rapport à mi-parcours de l'IRM 2016-2018.

Fin du mandat: substantiel

Selon le gouvernement, les élus locaux se sont appropriés la stratégie de lutte contre le racket en adoptant des règlements municipaux. Le gouvernement a fourni au chercheur de l'IRM plusieurs arrêtés municipaux établissant des comités contre le racket dans différentes localités, au cours de la deuxième année de mise en œuvre (13.1). Hormis ce jalon, le gouvernement n'a fourni au chercheur de l'IRM aucune preuve supplémentaire de la mise en œuvre des jalons incomplets restants.

At-il ouvert le gouvernement?

Participation civique: n'a pas changé

La création effective des comités anti-racket favorise la participation civique. En effet, grâce à cet engagement, les populations locales ont l'opportunité de donner leur perception de la corruption en général et du racket, et de faire des propositions au gouvernement. Ceci est positif pour améliorer la gouvernance et la participation citoyenne dans le pays. Cependant, dans la pratique, comme l'a confirmé un représentant de la société civile, la lutte contre le racket est actuellement menée par l'unité anti-raquette. Il a également confirmé que le racket se poursuivait et que le sentiment d'impunité grandissait chaque jour. Il y a un manque de communication sur les activités des comités, ce qui est contraire à ce que l'engagement initialement prévu, et les activités des comités anti-racket et leurs rapports d'activités ne sont pas suffisamment vulgarisés. Par conséquent, la pratique du gouvernement en matière de participation civique n'a pas changé.

De plus, selon un journaliste qui a enquêté sur cette question, l'efficacité du CCLR est limitée car le racket se produit dans tous les secteurs, pas seulement dans l'administration publique.

Reportés?

L'engagement a été repris dans le nouveau plan d'action national pour 2018-2020. L'engagement 7 se concentre sur la lutte contre la corruption et le racket dans les communautés locales. Suite à une recommandation dans le rapport à mi-parcours, le gouvernement a précisé le budget alloué à cet engagement et évoqué l'implication de la société civile. Cependant, le gouvernement n'a pas élargi le champ d'application au-delà du niveau local et n'a pas non plus clarifié le niveau de transparence publique concernant les documents créés pour l'engagement. Le gouvernement a adopté une autre recommandation de l'IRM, créant une protection supplémentaire pour les lanceurs d'alerte, dans un engagement distinct (engagement 3).

Aïcha Blegbo, Mécanisme indépendant de rapport (IRM): Rapport d'étape de la Côte d'Ivoire 2016-2018, OGP, 2018, https://www.opengovpartnership.org/wp-content/uploads/2019/04/Cote-dIvoire_Mid-Term_IRM-Report_2016-2018_EN.pdf.
Chantal Angoua (conseillère technique, ministère du Commerce, de l'Industrie et de la Promotion des PME, point de contact gouvernemental pour le processus OGP), commentaires du rapport à mi-parcours transmis le 18 juin 2018.
Chercheur IRM, demande par e-mail à Chantal Angoua (Conseillère technique, Ministère du commerce, de l'industrie et de la promotion des PME, point de contact gouvernemental pour le processus OGP), 5 octobre 2018.
Représentant de la société civile, membre du forum PCSI, email avec un chercheur IRM, 30 mars 2019.
Id.
Journaliste souhaitant garder l'anonymat, appel téléphonique avec un chercheur de l'IRM, 6 octobre 2018.
Blegbo, Mécanisme indépendant de rapport (IRM): Rapport d'étape de la Côte d'Ivoire 2016-2018.

Engagements

Open Government Partnership