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Côte d'Ivoire

Émettre des décrets pour établir le budget participatif (CI0026)

Vue d’ensemble

D'un coup d'œil

Plan d'action: Plan d'action de la Côte d'Ivoire 2020-2022

Cycle du plan d'action : 2020

Statut:

Institutions

Institution chef de file : Ministère de l'Intérieur et de la Sécurité / Direction Générale de la Décentralisation et du Développement Local (DGDDL)

Institution(s) d'appui : Acteurs étatiques impliqués - Sénat ; - Assemblée des Régions et Districts de Côte d'Ivoire (ARDCI) ; - Union des Villes et Communes de Côte d'Ivoire (UVICOCI) ; - Autorités locales. OSC, secteur privé, multilatéraux, groupes de travail - Union européenne ; - PAGOF ; - MCC ; - Les OSC impliquées dans la promotion du Budget Participatif.

Domaines politiques

Ouverture fiscale, Inclusion, Engagements locaux, Participation du public, Participation du public au budget / à la politique budgétaire

Revue IRM

Rapport IRM: Rapport sur les résultats de la Côte d'Ivoire 2020-2022, Revue du plan d'action de la Côte d'Ivoire 2020-2022

Premiers résultats : marginaux

Conception i

Vérifiable : Oui

Pertinent pour les valeurs OGP : Oui

Ambition (voir définition): Haut

Implémentation i

Achèvement:

Description

Quelle est la question d'intérêt public à traiter par cet engagement? De nombreuses collectivités locales connaissent une gestion des finances publiques difficile avec une administration plus décentralisée préparant des programmes, des opérations et des activités de développement à l'exclusion des populations locales. En effet, les programmes et budgets triennaux des collectivités locales sont élaborés par des élus et conseillers locaux qui arbitrent les choix sans consultation préalable et inclusive des citoyens. En revanche, il faut noter qu'après des années de plaidoyer (Plan 2016-2018 et Plan 2018-2020), 15 communes sur 201 communes et 31 régions de Côte d'Ivoire ont pris des décisions établissant le Budget Participatif (PB) . Il est clair que le PB a permis, dans ces communes, de comprendre le budget des populations et leur participation effective à la prise de décision relative aux réalisations à réaliser. Cet engagement permettra de: Sur le plan politique Préciser la mise en œuvre du BP dans les collectivités territoriales ivoiriennes (Cf. articles 32 et 35 de la loi n ° 2012-1128 du 13 décembre 2002 portant organisation des collectivités territoriales et article 32 de la loi 2014-451 du 05 août 2014 portant orientation de l'organisation générale de l'administration territoriale; Sur le plan social - corriger le manque de participation des populations, des organisations de la société civile (OSC) aux affaires locales; 10 - promouvoir la participation des groupes vulnérables ou marginalisés dans le processus décisionnel de leur territoire; - adapter la gouvernance des collectivités territoriales (Collectivités Territoriales) aux besoins des communautés; - renforcer le mécanisme de cogestion et de codécision des affaires locales entre les citoyens et les collectivités locales; Sur le plan économique - contribuer à la transparence dans la gestion des finances locales; - impact sur la stratégie de mobilisation des ressources financières; - i Améliorer l'assiette fiscale des collectivités territoriales (Collectivités Territoriales). En bref, l'élaboration d'un décret et de textes subséquents (un arrêté et un guide) relatifs au Budget Participatif résoudra la faible implication des populations pour leur participation à la gestion des collectivités locales.

Quel est l'engagement? L'introduction du budget participatif vise à changer l'approche de développement budgétaire des autorités locales en introduisant une nouvelle relation entre les représentés et les représentants. En effet, le Budget Participatif consiste à impliquer les populations dans les discussions et les décisions concernant l'allocation du budget municipal, soit globalement, soit sur un thème particulier (le développement d'un quartier, par exemple), ou sur les décisions d'investissement. Cet engagement porte sur: - un projet de décret relatif à l'exécution du budget participatif; - un projet d'arrêté portant création d'un organe de suivi participatif du budget; - la proposition d'un guide ivoirien pour la mise en œuvre du budget participatif. L'objectif global est d'améliorer la gouvernance des collectivités locales à travers un environnement institutionnel légal et réglementaire pour la mise en œuvre du Budget Participatif en Côte d'Ivoire.

Comment l'engagement contribuera-t-il à résoudre le problème public? L'engagement contribuera à améliorer la participation, le développement et le suivi-évaluation du budget des Collectivités Territoriales par les populations.

Pourquoi cet engagement est-il pertinent pour les valeurs de l'OGP? Cet engagement se traduira par une participation accrue des citoyens, un accès à l'information, une transparence, une responsabilité publique et une obligation de rendre compte.

Informations complémentaires - Cet engagement dispose d'un budget de 50,000,000 XNUMX XNUMX CFA. - Lien avec le Plan National de Développement (PND). - Stratégie de bonne gouvernance du MCC

2021-2023 Activité importante ayant un livrable vérifiable Date de début Date de fin Mise en place et activités du groupe de travail sur la préparation du décret et des textes ultérieurs. Janvier 2021 26 février 2021 Un projet de décret relatif à l'exécution du budget participatif 25 mars 2021 27 mars 2021 Un projet d'arrêté relatif à la création d'un organe de suivi du budget participatif 30 mars 2021 29 juin 2021 Proposition de guide ivoirien pour la mise en œuvre du Budget Participatif 30 juin 2021 31 juillet 2021 Sensibilisation et vulgarisation des documents produits septembre 2021 mai 2022

Résumé du statut à mi-parcours de l'IRM

Examen du plan d'action


Engagement 1 : Budgétisation participative dans les collectivités locales

  • Vérifiable : Oui
  • A-t-il une optique de gouvernement ouvert? Oui
  • Cet engagement a été regroupé comme suit : Budget ouvert (Engagements 1 et 2 du plan d'action
  • Potentiel de résultats : Substantiel
  • Cluster Budget Ouvert (Engagements 1 et 2)

    (Ministère de l'Intérieur et de la Sécurité, Direction Générale de la Décentralisation et du Développement Local ; Ministère du Budget et du Portefeuille de l'Etat ; PSCI-PGO)

    Pour une description complète des engagements 1 et 2 inclus dans ce cluster, voir le plan d'action : https://www.opengovpartnership.org/wp-content/uploads/2021/01/Cote-dIvoire_Action-Plan_2020-2022_FR.pdf

    Contexte et objectifs

    Ce cluster politique vise à accroître la participation des citoyens aux processus budgétaires nationaux et locaux. Plus précisément, à travers l'Engagement 1, le gouvernement vise à publier un décret, un arrêté et des directives pour normaliser la budgétisation participative dans les gouvernements locaux. La budgétisation participative est un processus qui permet aux citoyens de participer et d'influencer directement le budget de leur gouvernement local. Au titre de l'engagement 2, le gouvernement cherche à inviter les organisations de la société civile à participer aux sessions plénières annuelles pour pré-valider les orientations budgétaires nationales, façonnant ainsi le budget pluriannuel et le document de programmation économique à partir de 2021.

    La Plateforme de la société civile (PSCI-OGP) a proposé l'Engagement 1, qui a été approuvé par le comité technique de l'OGP pour consolider les progrès réalisés dans le cadre des plans d'action antérieurs. L'engagement s'aligne sur le Plan de développement national et est soutenu par la Millennium Challenge Corporation des États-Unis, le Programme de soutien au gouvernement ouvert dans les pays francophones en développement (PAGOF) et l'Union européenne. La société civile et le ministère du Budget et des Finances ont proposé conjointement l'Engagement 2 d'inclure les OSC dans les sessions annuelles de pré-validation des directives budgétaires nationales. Pris ensemble, les engagements 1 et 2 sont plus spécifiques, et donc vérifiables, que les engagements budgétaires ouverts précédents. Ce groupe de politiques est pertinent pour les valeurs OGP d'accès à l'information et de participation civique.

    Potentiel de résultats : substantiel

    Ensemble, ces engagements ont un potentiel substantiel pour renforcer la transparence budgétaire et la participation civique dans les processus budgétaires nationaux et locaux. La création par le gouvernement d'un cadre juridique et d'un guide promet de formaliser et d'étendre la budgétisation participative au-delà des engagements précédents. L'engagement 2 contient des jalons modestes pour inclure des représentants de la société civile dans seulement deux sessions de pré-validation en 2021 et 2022 pour le budget national. Cependant, une personne interrogée de la société civile a déclaré que cet engagement est le reflet de la volonté plus large du gouvernement d'accroître la participation civique au-delà des sessions explicitement mentionnées. Actuellement, il n'y a aucune possibilité pour le public de participer à l'élaboration du budget au niveau national. Par conséquent, un moment formel et standard pour que la société civile influence le document budgétaire national représenterait un pas important dans la bonne direction.

    La participation citoyenne aux processus budgétaires est très limitée en Côte d'Ivoire. L'Enquête sur le budget ouvert 2019 a accordé à la Côte d'Ivoire un score de 7 sur 100 points pour les opportunités formelles pour le public de participer aux processus budgétaires. Cependant, ce score reflète une amélioration par rapport à 0 sur 100 points il y a cinq ans. Comme indiqué dans le plan d'action, le processus budgétaire national n'inclut actuellement pas d'opportunités de participation civique. Cependant, le premier plan d'action de la Côte d'Ivoire a augmenté le nombre de communes pratiquant le budget participatif, bien que le nombre exact ne soit pas clair. L'IRM a ensuite recommandé que le gouvernement établisse un mécanisme juridique pour institutionnaliser la budgétisation participative à travers le pays. Le deuxième plan d'action a encouragé davantage de communes à adopter la budgétisation participative mais n'a pas introduit de cadre juridique ni de mesures d'exécution. Ce cluster élargit donc le travail important de la Côte d'Ivoire au niveau local et introduit également des moments de participation au niveau national.

    Participation citoyenne à la formation du budget de l'État

    Au titre de l'engagement 2, le gouvernement vise à inviter les OSC à participer aux sessions de pré-validation 2021 et 2022 afin de déterminer les orientations budgétaires pour 2022-2024 et 2023-2025. Lors de ces séances plénières, les participants pré-valideront le Document de Budget Pluriannuel et de Programmation Economique (DPBEP) du gouvernement, avant sa présentation au parlement. Il s'agit d'un objectif modeste qui n'obtiendra des résultats substantiels que si (i) cet engagement représente un changement permanent de la pratique gouvernementale en poursuivant la participation des OSC au-delà des deux années mentionnées dans le plan d'action et (ii) la contribution de la société civile est prise en compte et reflétée dans le document budgétaire final.

    La plate-forme de la société civile OGP déterminera quelles OSC assisteront aux sessions de pré-validation. Tous les participants à la session, y compris les OSC, peuvent contribuer aux orientations budgétaires. Un représentant d'OSC a expliqué que le gouvernement « peut incorporer dans le [document discuté] les observations faites pendant les sessions si celles-ci s'avèrent pertinentes. Les OSC proposeront des modifications aux documents si nécessaire et conformément à la réalité sur le terrain. Un représentant de la société civile a également fait part de sa préférence pour que le gouvernement publie un rapport public sur les discussions budgétaires, mais « l'essentiel est que les conclusions ou recommandations soient prises en compte dans le document final, ou dans celui de l'année suivante si c'est le cas. l'affaire." Les représentants de la société civile ont également noté que leur participation aux sessions peut améliorer leur connaissance des critères, des priorités et des lignes directrices qui informent le budget de l'État. Les citoyens, à travers les organisations de la société civile, sont alors mieux placés pour évaluer si ces priorités et le budget qui en résulte répondent à leurs besoins.

    Participation civique à la formation du budget local

    La budgétisation participative au niveau local est également à un stade précoce en Côte d'Ivoire. Concrètement, « les responsables gouvernementaux et les OSC ont encore une connaissance limitée des principes et règles associés à la budgétisation participative » et celle-ci semble être confondue avec les initiatives de transparence (budgets citoyens). Le budget participatif consiste à « associer les populations aux discussions et décisions concernant l'affectation du budget communal, soit globalement, soit sur un thème particulier (le développement d'un quartier par exemple), soit sur des décisions d'investissement ». Le plan d'action actuel s'engage sur la rédaction d'un décret d'institutionnalisation du budget participatif au niveau communal et d'un arrêté portant création d'un organe de suivi. Il s'engage également à l'élaboration et à la diffusion d'un guide détaillant les procédures et les étapes du budget participatif. La mise en place d'un cadre juridique et réglementaire pour la budgétisation participative en Côte d'Ivoire commencerait à remédier au manque de clarté et de volonté politique qui a limité son adoption dans les communes ivoiriennes.

    Un groupe de travail composé de quatre représentants du gouvernement et de deux experts en gouvernance et développement local rédigera les textes juridiques, qui seront finalement proposés par le ministère de l'Intérieur et de la Sécurité. Les représentants gouvernementaux du comité technique de l'OGP ont déclaré que le processus de rédaction comprendra des opportunités de consultation des parties prenantes - en particulier les gouvernements infranationaux, les institutions et les autorités locales - et les commentaires du public sur le projet de texte. L'Organe de suivi du budget participatif devrait comprendre huit membres, dont trois issus de la société civile. Les critères pour déterminer quelles OSC participeront à l'Organe de suivi n'ont pas encore été établis.

    Les membres du comité technique de l'OGP ont partagé que des comités participatifs de citoyens seront également établis grâce à cet engagement. Le gouvernement vise à établir un comité dans chaque commune, qui sera précisé dans le prochain décret. Chaque comité comprendra des organisations de la société civile locale et des administrateurs territoriaux locaux et des élus. Les commissions (i) élaboreront une charte de participation citoyenne ou un règlement intérieur à signer par les élus ; (ii) fournir des orientations et coordonner la mise en œuvre ; (iii) organiser des rencontres, des débats et des « journées citoyennes » ; et (iv) réaliser des études d'impact. Un représentant de la Direction générale de la décentralisation et du développement local a indiqué qu'il existe actuellement un tel comité qui fonctionne, dans la commune de Tiassalé, grâce au soutien du maire municipal.

    La société civile a demandé une évaluation des municipalités déjà engagées dans la budgétisation participative et une consultation publique avec la société civile, les communautés et les organisations religieuses pour lancer le processus de rédaction législative. Jusqu'à présent, la budgétisation participative a été inégalement appliquée à travers le pays à travers des projets individuels soutenus par un ensemble diversifié d'OSC et de partenaires internationaux de développement. La Direction générale de la décentralisation et du développement local indique qu'elle contrôle l'utilisation du budget participatif par 20 communes. Ces communes sont également soutenues par divers partenaires tels que le PAGOF et le Forum des ONG et Associations d'aide à l'enfance en difficulté. Parallèlement, la société civile rapporte que 23 municipalités sont engagées dans la budgétisation participative et 35 ont été sensibilisées à cette pratique. Le gouvernement convient que les expériences de ces municipalités éclaireront le décret, l'arrêté et le guide. Cependant, on ne sait toujours pas quand et comment ces commentaires seront obtenus. Le gouvernement s'attend également à ce que les textes juridiques prennent en compte les groupes vulnérables ou marginalisés mais ne peut garantir un contenu spécifique. Les activités de diffusion et de sensibilisation restent imprécises à ce stade.

    En fin de compte, les preuves de résultats substantiels incluraient des activités et des documents démontrant que la budgétisation participative est devenue une procédure standard dans une majorité de communes. Les preuves doivent indiquer que les suggestions des citoyens sont prises en compte et prises en compte par le gouvernement local. Plus important encore, les résultats à long terme incluraient des budgets locaux qui reflètent étroitement les besoins et les priorités des citoyens à la suite de la contribution du public. De cette façon, l'Engagement 1 a le potentiel d'augmenter considérablement le nombre d'Ivoiriens avec une influence directe sur la façon dont le gouvernement local alloue les dépenses publiques.

    Néanmoins, les personnes interrogées au sein du gouvernement et de la société civile ont déclaré que l'établissement d'un cadre juridique, réglementaire et institutionnel augmentera la participation du public à la gestion des budgets locaux. Un représentant de la société civile prévoit que ces engagements intégreront la participation civique dans le processus budgétaire aux niveaux local et national. Ils ont déclaré que « les textes constituent une garantie de la participation citoyenne et de la mise en œuvre du budget participatif dans toutes les localités du pays ». En somme, les parties prenantes de la société civile perçoivent une volonté politique et s'attendent à ce que les engagements se traduisent par la promotion d'un gouvernement ouvert et la définition d'un environnement collaboratif pour la prise de décision publique, en particulier au niveau local.

    Opportunités, défis et recommandations pendant la mise en œuvre

    Un membre gouvernemental du comité technique de l'OGP a noté qu'il existe un important soutien politique au niveau national derrière l'adoption d'une législation sur la budgétisation participative. Ces réformes bénéficient de l'appui du Conseil des ministres, qui a adopté le plan d'action OGP, et a engagé des responsables du ministère du Commerce et de l'Industrie ainsi que du Premier ministre.

    Les défis à la mise en œuvre comprennent un manque de ressources et de volonté politique au niveau local.

    COVID-19 présente un obstacle à la disponibilité et à la gestion des ressources. La Côte d'Ivoire peut avoir besoin du soutien des partenaires au développement pour mener des activités de diffusion et de formation « pour l'organisation de séminaires, de caravanes ou de forums ». Le gouvernement n'a pas non plus prévu de financement pour l'Organe de suivi du budget participatif ni pour les partenaires techniques et financiers identifiés. De plus, il est nécessaire d'obtenir l'adhésion des élus locaux pour intégrer le budget participatif.

    Le manque d'informations budgétaires publiques et d'« alphabétisation budgétaire » au sein de la société civile et du public continue de présenter un obstacle à la participation civique. Suite à un engagement antérieur, la Côte d'Ivoire publie depuis 2019 un « Budget Citoyen » simplifié. Cependant, le manque de publications papier et d'activités de diffusion, en particulier dans les zones rurales, a fait que ces efforts n'ont pas permis d'augmenter significativement les connaissances budgétaires des citoyens. Un représentant de la société civile a noté que les capacités et les informations limitées des OSC sur les objectifs et les priorités du gouvernement qui guident la formation du budget entravent la participation des OSC. En conséquence, le MII recommande que le ministère du Budget et des Finances continue d'élargir l'accès public en temps opportun et complet aux documents budgétaires clés dans un format accessible. Cela garantira que les citoyens et les OSC disposent des informations pertinentes avant les opportunités d'engagement civique.

    La Côte d'Ivoire peut se référer aux engagements de budgétisation participative populaires parmi les plans d'action de l'OGP. Par exemple, en 2016, le conseil municipal de Madrid a autorisé le public à allouer 100 millions d'euros et à proposer des dépenses potentielles. Les propositions finales ont ensuite été votées par la population. En 2013, le Ghana a établi un budget citoyen et facilité la collaboration entre le gouvernement et les organisations de la société civile pour créer un budget participatif qui reflète les priorités et les besoins des citoyens. Compte tenu de ces opportunités et défis, l'IRM recommande spécifiquement ce qui suit :

    Institutionnaliser la participation de la société civile aux processus budgétaires nationaux pour s'assurer que l'engagement civique se poursuit au-delà des deux sessions de pré-validation énumérées dans le texte du plan d'action.

    Rechercher et inviter activement des représentants de la société civile au-delà des « acteurs habituels » pour s'assurer que les représentants des communautés marginalisées, tels que les groupes de jeunes et de femmes, sont inclus dans les discussions de pré-validation.

    Concevoir un processus de sélection juste et transparent pour l'inclusion de la société civile représentants à toutes les étapes, de la rédaction de la législation au suivi et à la diffusion de l'information.

    Publier la documentation de la discussion et des décisions prises lors des sessions de pré-validation des documents budgétaires de l'État, en soulignant notamment comment la contribution de la société civile a été prise en compte et intégrée.

    Utiliser des activités de diffusion et de sensibilisation hors ligne du processus budgétaire de l'État et des textes juridiques sur la budgétisation participative (tels que la presse écrite, la radio et les ateliers) pour atteindre les membres des communautés rurales et marginalisées.

    • Comme recommandé par la société civile, effectuer une évaluation sur les communes qui ont piloté des budgets participatifs. Cette évaluation pourrait donner plus de confiance aux élus locaux dans l'intérêt de cette pratique.

    Envisager les opportunités d'accroître la transparence budgétaire et la participation aux futurs plans d'action, comme permettre à des membres du public ou de la société civile de témoigner lors des audiences pour la proposition de budget et le rapport d'audit. Le gouvernement pourrait également envisager des opportunités de continuer à accroître la transparence budgétaire, telles que la divulgation rapide, accessible et complète des huit documents budgétaires clés et une plus grande diffusion du Budget des citoyens.

    Le gouvernement rapporte que les OSC engagées dans la mise en œuvre comprendront la Délégation de la Fondation Akwaba, le Forum des ONG et des Associations d'aide aux enfants en difficulté, le MPLCI et l'Association JEKAWILI. Le PSCI-PGO a déclaré qu'il sera le principal agent de liaison des OSC pour cet engagement avec une plus grande participation des OSC ayant une expérience en matière de budgétisation participative telles que : la justice sociale, le CREFDI, l'IDEF et le Forum des ONG.
    PSCI-OGP est la plateforme des organisations de la société civile engagées dans le processus OGP en Côte d'Ivoire. Il est soutenu par le PAGOF. Voir: https://psci-pgo.org/
    Selon les représentants de la société civile du PSCI-OGP, dans l'élaboration de ce plan d'action, le Comité technique de l'OGP (CT-OGP) a inclus un nombre équivalent de représentants du gouvernement et de la société civile (6/7), et un nombre moindre de représentants du secteur privé membres (1 ou 2). Les représentants de la société civile ont été proposés par la plateforme ; Représentants de la société civile, entretiens/échanges de courriels avec un chercheur de l'IRM, mai 2021.
    Côte d'Ivoire Troisième Plan d'action national du PGO 2020-2022 ; https://www.opengovpartnership.org/documents/cote-divoire-action-plan-2020-2022/
    Membres de la société civile de la plateforme PSCI-OGP, entretien/échange d'e-mails avec un chercheur de l'IRM, mai 2021.
    Partenariat budgétaire international. Enquête sur le budget ouvert. Côte d'Ivoire. 2019. https://www.internationalbudget.org/open-budget-survey/country-results/2019/cote-divoire
    Premier plan d'action national du PGO de la Côte d'Ivoire 2016-18, engagement 14 ; https://www.opengovpartnership.org/documents/cote-divoire-action-plan-2016-2018/
    Côte d'Ivoire Deuxième Plan d'action national du PGO 2018-20, Engagement 6 ; https://www.opengovpartnership.org/documents/cote-divoire-action-plan-2018-2020/; Projet de rapport hybride de la Côte d'Ivoire sur la conception et la mise en œuvre du plan d'action 2018-2020, Mécanisme indépendant de rapport, Open Government Partnership, publication à venir.
    « Les OSC seront invitées en accord avec le PSCI-PGO. Entretien avec un représentant de la société civile avec un chercheur de l'IRM, mai 2021
    Mme Mariama Koné, représentante du gouvernement et présidente du comité technique, et Mme Chantal Angoua et M. Oumarou Coulibaly, personnes ressources au CT-OGP, interrogés par le chercheur de l'IRM par téléphone le 16 avril 2021.
    Membres de la société civile de la plateforme PSCI-PGO, entretien/échange d'e-mails avec un chercheur de l'IRM, mai 2021.
    Membres de la société civile du PSCI-PGO, échange de courriels avec un chercheur de l'IRM, mai 2021.
    Membres de la société civile du PSCI-PGO, entretien/échange de courriels avec un chercheur de l'IRM, avril 2021.
    Accélérer la budgétisation participative en Côte d'Ivoire. A Guide for Effective Design and Operation, Reboot, juin 2020. Commandé par Development Gateway avec un financement du MCC.
    Ibid.
    Ibid.
    Rapport de fin de mandat IRM Côte d'Ivoire 2016-2018, p.37-38 : https://www.opengovpartnership.org/wp-content/uploads/2020/09/Cote-dIvoire_EOTR_2016-2018_EN.pdf
    Mme Mariama Koné, représentante du gouvernement et présidente du comité technique, et Mme Chantal Angoua et M. Oumarou Coulibaly, personnes ressources au CT-OGP, interrogés par le chercheur de l'IRM par téléphone le 16 avril 2021.
    L'Organe de Suivi du Budget Participatif devrait être composé d'un Comité de Suivi de 8 « personnalités et experts » dont 3 issus de la société civile, assisté d'un Secrétariat Technique composé exclusivement d'agents de la décentralisation, et hébergé par le Ministère de l'Intérieur et de la Sécurité ; Mme Mariama Koné, représentante du gouvernement et présidente du comité technique, et Mme Chantal Angoua et M. Oumarou Coulibaly, personnes ressources au CT-OGP, interrogés par le chercheur de l'IRM par téléphone le 16 avril 2021.
    Mme Mariama Koné, représentante du gouvernement et présidente du comité technique, et Mme Chantal Angoua et M. Oumarou Coulibaly, personnes ressources au CT-OGP, interrogés par le chercheur de l'IRM par téléphone le 16 avril 2021.
    M. Rodolphe Monoko Séri, directeur adjoint de la formation et des stages, Direction générale de la décentralisation et du développement local, communication électronique transmise par Mme Koné du comité technique, 26 mai 2021.
    Membre de la société civile du PSCI-PGO, entretien/échange de mails avec un chercheur de l'IRM, mai 2021.
    Selon la Direction générale de la décentralisation et du développement local, les projets de budgétisation participative existants comprennent : 6 municipalités des régions d'Ifou et de Moronou dans le cadre de l'Initiative de gouvernance locale inclusive en Côte d'Ivoire ; 7 communes grâce à l'appui du PAGOF ; et 7 communes (Adiaké, Béoumi, Bouaflé, Bouna, Soubré, Odienné et Zan Hounien) soutenues par le Forum des ONG et Associations d'aide à l'enfance en difficulté.
    M. Rodolphe Monoko Séri, directeur adjoint de la formation et des stages, Direction générale de la décentralisation et du développement local, communication électronique transmise par Mme Koné du comité technique, 26 mai 2021.
    Membres de la société civile du PSCI-PGO, entretien/échange de courriels avec un chercheur de l'IRM, 26 mai 2021.
    Mme Mariama Koné, représentante du gouvernement et présidente du comité technique, et Mme Chantal Angoua et M. Oumarou Coulibaly, personnes ressources au CT-OGP, interrogés par le chercheur de l'IRM par téléphone le 16 avril 2021.
    Mme Mariama Koné, représentante du gouvernement et présidente du comité technique, et Mme Chantal Angoua et M. Oumarou Coulibaly, personnes ressources au CT-OGP, interrogés par le chercheur de l'IRM par téléphone le 16 avril 2021.
    Membres de la société civile du PSCI-PGO, entretien/échange de courriels avec un chercheur de l'IRM, mai 2021.
    Membres de la société civile du PSCI-PGO, entretien/échange de courriels avec un chercheur de l'IRM, mai 2021.
    Mme Mariama Koné, représentante du gouvernement et présidente du comité technique, et Mme Chantal Angoua et M. Oumarou Coulibaly, personnes ressources au CT-OGP, interrogés par le chercheur de l'IRM par téléphone le 16 avril 2021.
    Membres de la société civile du PSCI-PGO, entretien/échange de courriels avec un chercheur de l'IRM, avril et mai 2021.
    Mme Mariama Koné, représentante du gouvernement et présidente du comité technique, et Mme Chantal Angoua et M. Oumarou Coulibaly, personnes ressources au CT-OGP, interrogés par le chercheur de l'IRM par téléphone le 16 avril 2021.
    Membres de la société civile du PSCI-PGO, entretien/échange de courriels avec un chercheur de l'IRM, avril et mai 2021.
    Projet de rapport hybride de la Côte d'Ivoire sur la conception et la mise en œuvre du plan d'action 2018-2020, Mécanisme indépendant de rapport, Open Government Partnership, publication à venir ; Plan d'action de la Côte d'Ivoire 2018-2020, Gouvernement de Côte d'Ivoire https://www.opengovpartnership.org/wp-content/uploads/2018/12/Cote-Divoire_Action-Plan_2018-2020_EN.pdf
    Côte d'Ivoire Premier Plan d'action national du PGO 2016-18, Engagement 4 https://www.opengovpartnership.org/documents/cote-divoire-action-plan-2016-2018/ ; Côte d'Ivoire Deuxième Plan d'action national du PGO 2018-20, engagement 1 ; https://www.opengovpartnership.org/documents/cote-divoire-action-plan-2018-2020/
    Projet de rapport hybride de la Côte d'Ivoire sur la conception et la mise en œuvre du plan d'action 2018-2020, Mécanisme indépendant de rapport, Open Government Partnership, publication à paraître et Accélérer la budgétisation participative en Côte d'Ivoire. A Guide for Effective Design and Operation, Reboot, juin 2020. Commandé par Development Gateway avec un financement du MCC.
    Projet de rapport hybride de la Côte d'Ivoire sur la conception et la mise en œuvre du plan d'action 2018-2020, Mécanisme indépendant de rapport, Open Government Partnership, publication à venir.
    Ibid.
    Ibid.
    Il y avait 12.25 millions d'internautes en Côte d'Ivoire en décembre 2020 sur une population de près de 26,492 2019 millions d'habitants. « Nombre d'internautes dans certains pays d'Afrique en mars 6, par pays (en millions) », Statista, site Internet, 2019 juin XNUMX : https://www.statista.com/statistics/505883/number-of-internet-users-in-african-countries ; Côte d'Ivoire, Données démographiques, site Internet, 13 décembre 2018 : https://www.populationdata.net/pays/cote-divoire
    Membres de la société civile du PSCI-PGO, échange de courriels avec un chercheur de l'IRM, mai 2021.
    Enquête sur le budget ouvert 2019. « Transparence » Côte d'Ivoire : https://www.internationalbudget.org/open-budget-survey/country-results/2019/cote-divoire

    Résumé du statut de fin de session IRM

    Rapport de résultats


    Engagement 1. Budgétisation participative dans les collectivités locales

    Vérifiable: Oui

    A-t-il une optique de gouvernement ouvert? Oui 

    Cet engagement a été regroupé comme suit : Budget ouvert (Engagements 1 et 2 du plan d'action)

    Potentiel de résultats : Substantiel

    Achèvement: Substantiel

    At-il ouvert le gouvernement? Marginal

    Engagements 1 et 2 : Cluster Budget Ouvert [Ministère de l'Intérieur et de la Sécurité, Direction Générale de la Décentralisation et du Développement Local ; Ministère du Budget et du Portefeuille de l'État]

    Contexte et objectifs :

    Ce groupe politique visait à accroître la participation des citoyens aux processus budgétaires nationaux et locaux. Dans le cadre de l'Engagement 1, le gouvernement visait à publier un décret, un arrêté et des lignes directrices pour normaliser la budgétisation participative dans les gouvernements locaux. Le gouvernement a également cherché à inviter les organisations de la société civile (OSC) à participer aux séances plénières annuelles pour pré-valider les lignes directrices budgétaires nationales, façonnant ainsi le document de budget pluriannuel et de programmation économique à partir de 2021 à travers l'engagement 2.

    Les progrès de l’Engagement 1 ont été ralentis en raison d’un changement d’approche visant à institutionnaliser la budgétisation participative dans la loi. La nouvelle administration a choisi de modifier une loi existante plutôt que de rédiger un décret autonome comme prévu initialement dans le plan d'action. Bien qu'un groupe de travail ait réalisé certains progrès dans la rédaction d'un arrêté pour un organe de suivi participatif et un guide de mise en œuvre, la finalisation de ces activités dépend de l'inscription du budget participatif dans la loi. Concernant l'engagement 2, le ministère du Budget et du Portefeuille de l'État a consulté la société civile sur les documents de budget pluriannuel et de programmation économique. Cependant, un manque de compréhension du processus et du contenu budgétaire a empêché la contribution éclairée des membres de la société civile.

    At-il ouvert le gouvernement? Marginal

    Des progrès modestes ont été réalisés vers l'objectif de l'Engagement 1 visant à institutionnaliser la budgétisation participative à travers la Côte d'Ivoire. La nomination d'un nouveau directeur général de la décentralisation et du développement local a conduit à une approche révisée visant à inscrire la budgétisation participative dans la loi. Le Directeur Général a estimé qu'il était plus pertinent d'inclure la budgétisation participative dans le processus en cours de révision des éléments budgétaires d'une loi de décentralisation existante (Décret n° 82-1092 du 24 novembre 1982) que d'élaborer un décret autonome comme initialement prévu. Ce changement d'approche a ralenti la réalisation de l'engagement, car les étapes restantes dépendaient de l'existence d'un cadre juridique pour la budgétisation participative. Quoi qu'il en soit, un groupe de travail composé de sept personnes, cinq de l'administration et deux de la plateforme de la société civile, a été constitué pour rédiger un décret sur le budget participatif, un arrêté portant établissement d'un budget participatif et un guide de mise en œuvre du budget participatif.

    Ce groupe de travail a rédigé un décret sur le budget participatif qui a finalement été abandonné au profit d'un amendement à la loi de décentralisation. Le décret prévoit la création d'un organisme de suivi et l'élaboration du guide. L'organisme de contrôle comprendrait des représentants des ministères responsables des autorités locales et du budget ainsi que des organisations faîtières des autorités locales et des OSC. En plus de ce comité, le décret prévoit la création d'un comité de participation citoyenne et de forums de quartier, de village ou de communauté pour mobiliser les habitants pour discuter des problèmes du quartier, définir leurs priorités et choisir des délégués pour l'arbitrage et l'organisation des réunions sur ces priorités.

    Le groupe de travail a également rédigé un arrêté portant création d'un organe de suivi budgétaire participatif. Cet arrêté prévoit un organe de contrôle composé de neuf membres, six issus de l'administration et trois de la société civile. En partenariat avec la société civile, le groupe de travail a commencé à rédiger un guide pour la mise en œuvre du budget participatif. Le groupe de travail attend de finaliser le guide et de mener des actions de sensibilisation jusqu'à ce que les documents juridiques soient en place. Les représentants de la Direction générale de la décentralisation et du développement local ont déclaré que les prochaines étapes comprennent un prochain atelier, la création d'un comité dédié pour rédiger les amendements et la nomination d'un consultant pour finaliser le guide. À la fin de la période de mise en œuvre, la budgétisation participative n'a pas encore été standardisée dans toutes les communes, comme le prévoit l'engagement. Selon les chiffres de la Direction Générale de la Décentralisation et du Développement Local, la Côte d'Ivoire a actuellement renforcé les capacités de plus de 30 communes (sur 201), dont 24 expérimentations actives de budget participatif, dont 15 ont fait l'objet de délibérations instituant le budget participatif. . Ces chiffres sont similaires à ceux au moment de la rédaction de l'engagement. Cependant, la mise en œuvre a jeté les bases de l’expansion du budget participatif une fois que le cadre juridique sera finalisé.

    L'engagement 2 a partiellement fait progresser la participation de la société civile à l'élaboration des documents budgétaires nationaux. La société civile a été impliquée dans l'élaboration du Document de Budget Pluriannuel et de Programmation Economique (DPBEP). Les séances ont réuni des membres de la société civile désignés par le PSCI-OGP, à savoir la justice sociale et l'IDEF (une association pour le développement communautaire et la conservation des forêts). Suite à des consultations, les deux documents budgétaires ont été pré-validés et publiés sur le site Internet du gouvernement. Les rapports de session, les listes de présence et les points de discussion n'ont pas été publiés mais ont été mis à la disposition du chercheur de l'IRM. L'IRM n'a trouvé aucune preuve que l'activité de pré-validation ait été promue ni dans les médias ni sur les plateformes gouvernementales. Les participants de la société civile ont indiqué qu'ils ne pouvaient pas participer de manière significative aux séances plénières pour pré-valider les directives budgétaires car ils ne comprenaient pas tous les aspects de l'exercice. Ils ne pourraient donc pas apporter de contributions susceptibles de modifier le document proposé. Ils ont toutefois exprimé leur confiance dans leur capacité à mieux participer aux futures discussions budgétaires. PSCI-PGO travaille actuellement avec la Direction du Budget Général pour planifier des sessions de formation permettant aux membres de la société civile d'apporter des contributions éclairées aux futurs documents budgétaires. Bien que l’Engagement 2 n’ait pas atteint son objectif d’intégrer les priorités publiques dans les documents de planification budgétaire, le gouvernement et la société civile ont indiqué leur engagement à relever les défis et à garantir de futures opportunités de participation significative.

    Regarder vers l'avant:

    Les OSC ont exprimé leur intérêt à mieux comprendre les opportunités de participation à la planification budgétaire nationale, en commençant par la formation. PSCI-OGP travaille activement avec le ministère du Budget sur un plan visant à former les OSC sur le processus et le contenu budgétaires afin de faciliter une participation plus éclairée à l'avenir. Compte tenu de l'intérêt de la société civile, le MII recommande que le ministère du Budget et le PSCI-OGP utilisent le prochain plan d'action pour identifier les objectifs de participation de la société civile au processus budgétaire. Ces objectifs pourraient inclure la garantie que les contributions du public informé sont incorporées dans le document budgétaire final et la recherche d’une large participation des groupes représentatifs. Le ministère du Budget et le PSCI-OGP pourraient ensuite utiliser ces objectifs pour développer une stratégie concernant les OSC afin de faciliter une participation significative du public à la planification budgétaire nationale.

    Concernant l'Engagement 1, le MII recommande que la Côte d'Ivoire implique la société civile et les élus locaux dans l'ensemble du processus, y compris l'amendement de la loi sur la décentralisation. Le gouvernement pourrait également envisager de rendre le(s) guide(s) sur le BP disponible dans les langues locales pour faciliter la compréhension. En outre, la loi modifiée pourrait potentiellement inclure des incitations pour encourager la mise en œuvre du BP, comme en Colombie, où une loi prévoit que le maire ou le gouverneur qui apporte le plus de soutien au budget participatif se voit attribuer un prix national pour ce soutien. Enfin, le gouvernement pourrait légiférer et mettre en place un système de suivi et d’évaluation des expériences ivoiriennes pour faciliter l’apprentissage et la correction de cap.

    Donald BEUGRE KOFFI (Chef de Bureau) et Raïssa N'CHO (Chef d'études), de la Direction Générale de la Décentralisation et du Développement Local, interviewés par le chercheur de l'IRM par téléphone et email le 7 octobre 2022 ; https://rb.gy/1eqf
    Donald BEUGRE KOFFI (Chef de bureau) et Raïssa N'CHO (Chef d'études), de la Direction générale de la décentralisation et du développement local, interrogés par le chercheur de l'IRM par téléphone et par mail le 7 octobre 2022.
    Idem.
    Membres de la société civile de la plateforme PSCI-OGP, entretien/échange de mails avec un chercheur de l'IRM, septembre-octobre 2022.

    Engagements

    Open Government Partnership