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France

Accroître la transparence des marchés publics (FR0004)

Vue d'ensemble

D'un coup d'œil

Plan d'action: France, Premier plan d'action, 2015-2017

Cycle du plan d'action : 2015

Statut:

Institutions

Institution chef de file : Cabinet du Premier ministre ; Ministère des Finances et des Comptes Publics ; Ministère de l'Economie, de l'Industrie et du Numérique

Institution(s) de soutien : NA

Domaines politiques

Accès à l'information, Lutte contre la corruption et intégrité, Démocratiser la prise de décision, Contrats ouverts, Open Data, Marchés publics, Gouvernance réglementaire

Revue IRM

Rapport IRM: Rapport de fin de période France 2015-2017, France Rapport d'avancement à mi-parcours 2015-2017

Premiers résultats : Majeur Majeurs

Conception i

Vérifiable : Oui

Pertinent pour les valeurs OGP : Oui

Ambition (voir définition): Haut

Implémentation i

Achèvement:

Description

ENJEUX Selon les données collectées par la surveillance économique des marchés publics, le montant consacré aux marchés publics s'élevait à 71.5 milliards d'euros en 20134. La transparence et la bonne gestion des marchés publics sont des enjeux essentiels pour la France. Ils sont mentionnés dans le 29th de janvier, le projet de loi 1993 sur la prévention de la corruption et de la transparence de la vie économique et des procédures publiques ("Loi Sapin") et dans le Code des marchés publics5 (CMP). Depuis le premier article, ce code fait de la transparence l'un des trois principes fondamentaux régissant les marchés publics.
• La publication d'appels d'offres publics est régie par les dispositions des articles 26 et 40 du CMP, qui incluent l'obligation de publier des appels d'offres pour des montants supérieurs à 90,0006, soit dans le Bulletin officiel de déclaration de contrat public (BOAMP), soit dans: un journal autorisé à recevoir des déclarations légales ainsi que sur son profil d’acheteur.
• La divulgation des offres publiques attribuées est régie par les dispositions des articles 85, 131 et 133 du CMP.

CONTEXTE ET OBJECTIF
Un observatoire économique des marchés publics, placé sous la responsabilité du ministère de
Economie et finances publiques a été créé afin de collecter et d’analyser des données sur les aspects économiques et techniques des marchés publics et de constituer un organe permanent de consultation et d’échange d’informations avec les opérateurs économiques. Certaines données sur les offres attribuées sont déjà disponibles dans les données ouvertes sur http://www.data.gouv.fr (notamment des données publiées par le service des marchés publicsXXUMX ou par certaines autorités locales et régionales), mais cela ne donne qu’une vue très partielle de l’ensemble des marchés publics. Cette transparence doit encore être améliorée: il s'agit en fait d'une question de responsabilité, démontrant la bonne gestion des fonds publics, d'une question économique, facilitant l'accès équitable des entreprises aux marchés publics, et d'un problème d'efficacité de l'action publique , permettant un meilleur contrôle de cette politique par les gestionnaires publics. La transposition de trois directives européennes d'ici avril 7 2016 (deux directives sur les marchés publics et une directive sur les contrats de concession) améliorera cette transparence. La directive 8 / 2014 / EU sur les marchés publics spécifie la dématérialisation obligatoire des procédures dépassant les seuils européens. L'envoi électronique des avis de publication et l'accès en ligne aux documents d'appels d'offres sont déjà en vigueur depuis 24. En janvier 2006, les ministères de l'économie et des finances ont lancé une consultation publique sur le projet de décision transposant le chapitre législatif des directives "marchés publics" 2015. Enfin, les marchés publics peuvent générer davantage de ressources en publiant des données ouvertes collectées lors de l'exécution de marchés passés par des administrations publiques, en tenant compte des conditions spécifiques applicables aux domaines de la défense et de la sécurité nationale.

ROADMAP
• Normaliser le format des données des appels d'offres publics
• Publier en open data le Bulletin officiel des déclarations de contrats publics (BOAMP) ou celles d'autres entités de publication, et publier les profils des acheteurs
• Encourager une publicité accrue des offres publiques attribuées
- Rendre cette publication obligatoire pour les offres dépassant les seuils réglementaires. Encouragez et encouragez les acheteurs à le faire également pour les offres inférieures au seuil réglementaire et à rendre les profils des acheteurs accessibles.
- Promouvoir les données ouvertes, notamment en normalisant les formulaires publicitaires et en les présentant dans un format lisible par machine. Les données à ouvrir en priorité seront sélectionnées après une phase d'étude ne dépassant pas un an
• Inclure des clauses d'open data dans les contrats passés avec les autorités publiques

Résumé du statut de fin de session IRM

2. Augmenter la transparence dans les marchés publics

Texte d'engagement:

ROADMAP

· Normaliser le format des données des appels d'offres publics

· Publier en données ouvertes le Bulletin officiel des déclarations de contrats publics (BOAMP) ou celles d'autres entités de publication et publier les profils des acheteurs.

· Encourager une publicité accrue des offres publiques attribuées

Rendre cette publication obligatoire pour les offres dépassant les seuils réglementaires. Encouragez et encouragez les acheteurs à le faire également pour les offres inférieures au seuil réglementaire et à rendre les profils des acheteurs accessibles.

Promouvoir les données ouvertes, en particulier en normalisant les formulaires publicitaires et en les présentant dans des formats lisibles par machine. Les données à ouvrir en priorité seront sélectionnées après une phase d'étude ne dépassant pas un an.

· Inclure des clauses d'open data dans les contrats passés avec les autorités publiques

Encourager les fournisseurs de services à ouvrir les données produites lors de l'exécution d'un contrat en définissant des clauses standard de données ouvertes spécifiant les exigences et que les autorités publiques pourraient inclure dans les contrats.

Institutions responsables: Bureau du Premier ministre; Ministère des finances et des comptes publics; et Ministère de l'économie, de l'industrie et du numérique

Institution (s) de soutien: N/D

Date de début: Non spécifié 

Date de fin: Non spécifié

But de l'engagement

Cet engagement visait à améliorer la transparence des marchés publics. Bien que le gouvernement ait déjà mis en place un centre de surveillance économique des marchés publics chargé de superviser la collecte et l'analyse des données, tous les territoires n'ont pas un accès égal aux données et aux connaissances relatives aux marchés publics. Selon un rapport du Sénat 2013, cette lacune dans les connaissances empêche les entreprises privées d'élaborer des stratégies de mise en œuvre, car les données dont elles auraient besoin sont incomplètes, peu fiables ou actualisées.

Selon le Fonds des dépôts et consignations (Caisse des dépôts) et l'Association des collectivités locales françaises (Assemblée des communautés de France), en 2016, des milliards d’euros ont été dépensés pour les marchés publics, sur lesquels des milliards d’euros ont été dépensés par les gouvernements locaux.[Note27: AdCF et Caisse des dépôts, Baromètre de la commande Publique 2012 -2016 (février 2017), http://www.adcf.org/files/DOCS/Note-synthese-AdCF-CDC-21fev2017.pdf. Compte tenu du montant des fonds publics consacrés aux marchés publics et du potentiel des marchés publics pour le développement économique des territoires locaux, il est particulièrement important d’avoir accès aux informations sur les processus de passation des marchés, les appels ouverts et les offres attribuées. Cet engagement visait à s'appuyer sur le cadre juridique existant, notamment la loi Sapin et le code des marchés publics, les directives européennes (y compris la directive 1993 / 2014 / EU), ainsi que sur des initiatives locales telles que le développement dans la région Bretagne et la ville de Paris.

Cet engagement visait à: (i) uniformiser l'appel d'offres et le rendre plus transparent et plus équitable pour les soumissionnaires potentiels; (ii) améliorer la transparence sur les acheteurs et les contrats attribués afin d'accroître l'accès du public à l'information sur l'utilisation des fonds publics; et (iii) systématiser l'ouverture des informations par l'inclusion d'une clause de données ouvertes dans les contrats passés avec les autorités publiques.

Statut

Mi-parcours: limité

La mise en œuvre de cet engagement était limitée à la mi-parcours. Une seule activité d'engagement, concernant la publication des déclarations des contractants publics en données ouvertes, a été codée comme étant en grande partie terminée.

A partir du programme pilote développé par la région Bretagne, un référentiel normalisant le format des appels d'offres publics a été publié sur data.gouv.fr en mai 2016, à la suite d'un BarCamp organisé par Etalab et la région Bretagne. Le BarCamp a été organisé pour créer des normes de données nationales spécifiques aux achats compatibles avec le droit français et les normes internationales. Pour être considéré comme complet, le cadre de référence pilote devait être prouvé compatible avec les données et procédures nationales et locales, et les données de passation des marchés publics existantes devaient être transférées dans le nouveau format.

Le décret n ° 2015-899 a été publié au Journal officiel de 24 July 2015. Toutes les informations relatives aux marchés publics doivent être publiées sous forme de données ouvertes. Les informations contenues dans le Bulletin officiel des déclarations de contrats publics (BOAMP) sont publiées sur data.gouv.fr. L’évaluation à mi-parcours de l’IRM indique que les données étaient auparavant accessibles au moyen d’une licence payable qui devrait être abolie avec l’adoption de la loi sur la République numérique.

La mise en œuvre de la troisième activité d'engagement sur la publicité des contrats attribués a été codée comme étant limitée, car la méthode de normalisation était encore à l'essai et la mise en œuvre était inégale d'une région à l'autre.

À l'instar de la ville de Paris, le gouvernement central a pour objectif de demander aux entités qui reçoivent des contrats publics de publier certaines données relatives à l'exécution du contrat. Cet engagement figure à l'article 8 de la loi sur la République numérique, qui n'avait pas encore été adopté au moment de l'évaluation à mi-parcours. Pour plus d'informations, veuillez consulter le rapport de mi-parcours IRM.[Note28: Mécanisme d’établissement de rapports indépendant, France Rapport d’étape (OGP, 2017), https://www.opengovpartnership.org/wp-content/uploads/2001/01/France_Progress-Report_2015-2017.pdf.]
 

Fin du terme: substantiel

La réalisation globale de cet engagement est considérée comme substantielle à la fin de son mandat. Le gouvernement a pris des mesures pour ouvrir les données dans les marchés publics depuis le début de la période de mise en œuvre de deux ans. Un certain nombre de lois et de décrets ont en effet contribué à numériser les procédures de passation des marchés publics et à accroître leur transparence. L’engagement devrait être pleinement mis en œuvre d’ici octobre 2018. Un porte-parole du gouvernement a informé le chercheur de l'IRM que le gouvernement restait déterminé à améliorer davantage la transparence des marchés publics et qu'un dialogue était en cours entre les administrations concernées.[Note29: équipe Etalab, communication personnelle avec le chercheur IRM, 23 Oct. 2017.] Cependant, il n’existe pas de données publiquement disponibles permettant de retracer ce dialogue interinstitutions.

L'adoption de la loi sur la République numérique n ° 2016-1321 en octobre 2016 constitue un progrès pour la transparence des marchés publics, car elle permet la réutilisation gratuite des données BOAMP. Les données publiées dans BOAMP sont maintenant disponibles gratuitement dans un API fourni par la Direction de l'information juridique et administrative (DILA).[Note30: Disponible ici: http://api.dila.fr/opendata/swagger-ui.html#/API_Boamp.]

L’achèvement de cette activité est substantiel sur papier, mais, étant donné que la date limite de mise en œuvre est inférieure à un an au moment de la rédaction du présent rapport, le niveau d’achèvement ne peut pas encore être évalué. L'article 107 du décret n ° 2016-360 impose aux acheteurs, au plus tard le X octobre octobre 1, de fournir un accès gratuit aux données relatives aux marchés publics dépassant le seuil de 2018 € (valeur hors taxe). De même, l'article 25,000 du décret n ° 34-2016 établissait des obligations pour les concessions du gouvernement et l'article 86 du décret n ° 94-2016 traitait des contrats de défense et de sécurité. La normalisation des données à divulguer pour les contrats d’achat courants, les contrats de défense et de sécurité et les concessions a été réalisée par un décret adopté le 361 d’avril 14, qui répertorie les informations devant figurer sur les profils d’acheteur et indique comment les données seront communiquées à partir d’octobre 2017. . Ces informations incluent le numéro d’identité du contrat, l’identité de l’acheteur, la nature et le type de contrat, l’objet du contrat et le type de procédure de passation de marché. Pour les contrats en dehors de la défense et de la sécurité, les acheteurs doivent inclure, entre autres, des informations sur les dates, les budgets prévus, le lieu et des informations sur le (s) contractant (s). Les acheteurs doivent également tenir à jour ces informations lors de la mise en œuvre du contrat. Les acheteurs ont deux mois pour mettre à jour les données, qui resteront accessibles au public pendant cinq ans après l'exécution du contrat.

La loi sur la République numérique énonce les obligations légales d'inclure une clause d'open data dans les contrats publics et stipule que tous les accords de délégation de service public doivent inclure une clause d'open data demandant aux contractants de publier des informations sur les activités liées au contrat.[Note31: «Explication des articles» (consulté 21 Sept. 2017), http://www.republique-numerique.fr/pages/explication-des-articles.] Le projet d'autoévaluation du gouvernement indique qu'il n'y a pas de clause législative, mais que le Secrétariat aux affaires numériques travaillait avec le Ministère de l'économie et des finances pour encourager les contractants à ouvrir des données et que plusieurs événements étaient prévus. Le chercheur de l'IRM, cependant, n'a trouvé aucune information accessible au public concernant ces événements. Il n'a pas non plus été en mesure de trouver la moindre preuve que des événements avaient eu lieu pendant la période de mise en œuvre du plan d'action.

At-il ouvert le gouvernement?

Accès à l'information: majeur

Avant la mise en œuvre de cet engagement, il n'existait aucune obligation légale de publier des informations sur les appels d'offres publics en format de données ouvertes, et le format des appels n'était pas standardisé. La mise en œuvre de cet engagement a suscité un mouvement en faveur de la transparence et de l'accès aux processus de passation des marchés publics. La mise en œuvre complète des activités aura lieu en dehors de la période considérée. En tant que tel, cet engagement constitue une étape majeure dans l'ouverture du gouvernement en termes d'accès à l'information.

Cet engagement était considéré comme ayant un impact potentiel de transformation compte tenu de l'importance économique des marchés publics, en particulier pour le développement des communautés locales. Bien que de nombreuses mesures aient été prises pour accroître la transparence, telles que la création d'une obligation légale d'ouvrir des données sur les marchés publics et les contrats de concession et la normalisation des données à divulguer, la mise en œuvre de ces activités sera achevée en dehors de la période considérée, ce qui l'empêchera de atteindre son plein potentiel de transformation d’ici la fin des deux années.

Outre le manque de mise en œuvre complète au niveau national, la capacité des gouvernements locaux à mettre en œuvre les activités pertinentes suscite des préoccupations (voir Engagement 1). Certaines administrations locales ont été très actives dans la mise en œuvre des nouvelles exigences en matière de données ouvertes. la région bretonne a mis en place une plateforme pour centraliser les données relatives à ses contrats et concessions publics[Note32: “Mes données ouvertes Breizh” est disponible sur: https://breizh-sba.opendatasoft.com/explore/?sort=modified (accédé à 1 Nov.2017).]

En décembre, 2016 a rejoint la sous-traitance de 5, une initiative internationale lancée par cinq pays: la France, le Royaume-Uni, le Mexique, l'Ukraine et la Colombie, afin de discuter de l'élaboration d'une norme internationale pour l'ouverture des informations sur les marchés publics. La France dirigera l'initiative sous 2018. Le chercheur de l’IRM n’a trouvé aucune information publiquement disponible sur l’organisation et ses tel activités, au-delà de la date de la prochaine réunion à Amsterdam sur 27 et 28 de novembre 2017.[Note33: Etalab, Transparence of the public order: the locales and in France (International) (Etalab, consulté 28 Oct. 2017), https://www.etalab.gouv.fr/la-transparence-de-la-commande-publique-se-transforme-au-service-de-lopen-data.]

Reportés?

Cet engagement a été reporté sur le prochain plan d'action. Le nouvel engagement porte sur la mise en œuvre des normes internationales (Open Contracting Data Standards), créant un «flux de données unique» pour les données relatives aux marchés publics, ouvrant les données au-delà des données essentielles; et encourager l'utilisation innovante des données sur les marchés publics.


Engagements

Open Government Partnership