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France

Coproduire l'infrastructure de données avec la société civile (FR0014)

Vue d'ensemble

D'un coup d'œil

Plan d'action: France, Premier plan d'action, 2015-2017

Cycle du plan d'action : 2015

Statut:

Institutions

Institution chef de file : Ministère d'Etat chargé de la Réforme et de la Simplification de l'Etat auprès du Premier Ministre ; Ministère d'État chargé du numérique, auprès du ministère de l'économie, de l'industrie et du numérique

Institution(s) de soutien : NA

Domaines politiques

Accès à l'information, Open Data, Participation du public

Revue IRM

Rapport IRM: Rapport de fin de période France 2015-2017, France Rapport d'avancement à mi-parcours 2015-2017

Premiers résultats : Majeur Majeurs

Conception i

Vérifiable : Non

Pertinent pour les valeurs OGP : Oui

Ambition (voir définition): Haut

Implémentation i

Achèvement:

Description

ENJEUX Les nouvelles formes de collaboration entre les administrations et la société civile permettent de créer de nouveaux biens communs, nécessaires au service public, à la société et à l’économie, de manière plus rapide, plus efficace et plus rentable que par le passé.

CONTEXTE ET OBJECTIF Avec la diffusion du pouvoir numérique dans la société, les citoyens sont de plus en plus engagés à produire des ressources que, jusqu'à présent, seule l'autorité publique pouvait produire. Cette situation pourrait constituer une opportunité essentielle pour les pouvoirs publics d'apprendre à travailler avec la société civile. C’est non seulement une source de progrès démocratique et un moyen d’améliorer la qualité du service public, mais également un moyen de conserver dans l’espace public des atouts communs qui pourraient éventuellement être menacés par l’émergence de nouveaux monopoles numériques de facto. Par exemple, en avril, 2015, l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN), le groupe La Poste, le Secrétariat général à la modernisation de l'administration et OpenStreetMap France ont inauguré une base de données d'adresses nationale collaborative contenant 20, un million d'adresses de données ouvertes 18. Il a été publié sous une licence "share alike" par les services postaux français (groupe La Poste) et l'IGN, ainsi que sous une licence ODBL par l'association OpenStreetMap. Cet accord a ouvert un nouveau chapitre dans la politique gouvernementale en matière de données ouvertes. Le gouvernement ouvert, qui va au-delà de l’accès aux documents administratifs, consiste à soutenir la création et le maintien d’atouts communs importants en collaboration, au service du dynamisme économique, de l’efficacité du service public et de l’autonomie des citoyens. Cet effort se poursuit avec le Licence ODBL, d’une base de données comprenant tous les établissements ouverts au public, ainsi que leurs caractéristiques.

ROADMAP
• Accroître la coopération entre les acteurs publics et la société civile en constituant une infrastructure de données essentielle et des registres de clés.

Résumé du statut de fin de session IRM

11. Coproduire avec la société civile l'infrastructure de données essentielle à la société et à l'économie

Texte d'engagement:

Les nouvelles formes de collaboration entre les administrations et la société civile permettent de créer de nouveaux biens communs, nécessaires au service public, à la société et à l'économie, de manière plus rapide, plus efficace et plus rentable que par le passé.

Avec la diffusion du pouvoir numérique dans la société, les citoyens s'engagent de plus en plus dans la production de ressources que, jusqu'à présent, seule l'autorité publique pouvait produire. Cette situation pourrait constituer une opportunité essentielle pour les pouvoirs publics d'apprendre à travailler avec la société civile. C’est non seulement une source de progrès démocratique et un moyen d’améliorer la qualité du service public, mais également un moyen de conserver dans l’espace public des atouts communs qui pourraient éventuellement être menacés par l’émergence de nouveaux monopoles numériques de facto.

Par exemple, en avril, 2015, l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN), le groupe La Poste, le Secrétariat général à la modernisation de l'administration et OpenStreetMap France ont inauguré une base de données nationale collaborative d'adresses contenant des millions de données 20. Il a été publié sous une licence 'share alike' par les services postaux français (groupe La Poste) et l'IGN, ainsi que sous une licence ODBL par l'association OpenStreetMap.

Cet accord a ouvert un nouveau chapitre dans la politique du gouvernement en matière de données ouvertes et la politique de gouvernement ouvert, qui vont au-delà de l'accès aux documents administratifs. Il s’agit de soutenir la création et le maintien d’atouts communs de collaboration majeurs pour servir le dynamisme économique, l’efficacité du service public et l’autonomie des citoyens.

Cet effort se poursuit avec le développement, toujours sous licence ODBL, d'une base de données comprenant tous les établissements ouverts au public, ainsi que leurs caractéristiques.

ROADMAP

• Accroître la coopération entre les acteurs publics et la société civile en constituant une infrastructure de données essentielle et des registres de clés.

Institutions responsables: Ministère d'État chargé de la réforme de l'État et de la simplification rattaché au Premier ministre; Ministère d'État pour le secteur numérique, rattaché au ministère de l'Économie, de l'Industrie et du Secteur numérique

Institution (s) de soutien: N/D

Date de début: Non Précisé  

Date de fin: Non Précisé

But de l'engagement

Cet engagement visait à impliquer la société civile dans le développement de l'infrastructure de données des gouvernements centraux et locaux. À travers le projet de loi sur la République numérique, qui obligerait l’État à générer et à diffuser des données en tant que service public et à rendre les données de référence ouvertes par défaut, cet engagement visait à garantir que le processus d’identification et de hiérarchisation des données essentielles impliquait la société civile. Cependant, l'engagement n'était pas clair en ce qui concerne les activités et les produits.

Statut

Mi-parcours: limité

La première année de mise en œuvre a été largement axée sur la réflexion et la collecte des contributions des parties prenantes. Le gouvernement avait l'intention de réaliser la majorité des résultats attendus de l'engagement au cours de la deuxième année de mise en œuvre. Au cours de cette période, le gouvernement a rejoint plusieurs initiatives de collaboration au niveau national, telles que la publication de la base de données d'adresses nationale (BAN), résultat de la coopération constante entre l'Institut géographique géographique (IGN), La Poste, SGMAP et l'association OpenStreetMap. France et autorités locales.

En juillet, 2016, le Secrétariat d’État aux affaires numériques a chargé l’organisation Open Data France d’établir, avec la société civile et les collectivités locales, une liste des bases de données essentielles et de référence à publier. Open Data France a publié la liste dans un rapport 2016 d'octobre. Il convient également de noter que, selon les parties prenantes, la collaboration pour définir des ensembles de données de référence a créé un dialogue permanent entre la société civile, les gouvernements locaux et les administrations nationales. En outre, Etalab a organisé plusieurs initiatives pour continuer à ouvrir davantage de jeux de données de référence. En novembre, 2016, Etalab a organisé deux hackathons. Le premier portait sur les préparatifs en vue de l’ouverture du registre national des sociétés, SIRENE, qui contient plus de millions d’entités juridiques 10. La seconde impliquait une collaboration entre le ministère de l'Intérieur et la société civile pour définir le schéma de données nécessaire à l'ouverture des données des bureaux de vote.

Fin du terme: substantiel

L'autoévaluation du gouvernement considère que cet engagement est complet en raison de l'ouverture de neuf jeux de données de référence. Le texte d'engagement concerne toutefois la coopération avec la société civile plutôt que l'ouverture de nouvelles données. En raison du texte d'engagement ambigu et de la rareté de l'information publique, le chercheur en IRM considère que l'engagement est substantiel plutôt que complet.

Etalab est responsable du nouveau service public de données, créé par l’article 14 de la loi sur la République numérique. En septembre 2017, neuf bases de données étaient disponibles sur la plateforme data.gouv.fr: la base de données d'adresses nationale, le registre national des sociétés SIRENE, le code géographique officiel, le plan cadastral numérique, le registre des parcelles graphiques, les données de référence pour l'administration de l'État. , données de référence à grande échelle, répertoire des associations nationales et répertoire opérationnel des professions et de l’emploi. Six de ces ensembles de données avaient été identifiés comme des ensembles de données de référence clés dans l’étude d’impact de la loi sur la République numérique (à l’exception du code géographique, des données d’administration et du répertoire opérationnel).[Note79: Assemblée nationale, Projet de loi sur une République numérique - étude d'impact (9 Dec. 2015), http://www.assemblee-nationale.fr/14/projets/pl3318-ei.asp (consulté 30 Sept. 2017).] Les jeux de données ont tous été mis à jour au cours des six derniers mois.

L'autoévaluation du gouvernement note qu'avant la publication du décret n ° 2017-331, adopté 14 March 2017, Etalab a organisé une consultation publique en ligne de 29 September 2016 à 20 October 2016 sur la liste des données de référence pertinentes, les conditions des données. fourniture et les critères de qualité. Etalab a reçu des contributions 160 de fonctionnaires (40%), de citoyens privés (30%), de sociétés privées (20%) et d'associations (10%). L'ensemble de données contenant les contributions n'a pas été nettoyé et ne lie pas les contributions aux acteurs ou aux groupes. Etalab ne dispose d'aucune information publique sur le mécanisme utilisé pour prendre en compte ces contributions dans le décret d'application. Un entretien avec un ancien intervenant gouvernemental a confirmé l’importance des contributions de la société civile pour la sélection des jeux de données essentiels, tout en indiquant que d’autres facteurs jouent également un rôle, comme la disponibilité et la qualité des jeux de données, la quantité de ressources disponibles pour leur maintenance et leur impact. valeur structurelle reconnue.[Note80: Ancien membre du cabinet du Premier ministre, communication personnelle avec le chercheur IRM, 6 Nov. 2017.]

Un règlement publié 14 June 2017[Note81: Arrêté du 14 June 2017]. 321-4 du code des relations entre le public et l'administration, https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000034944648&dateTexte=&categorieLien=id. (consulté 30 Sept. 2017).] définit les règles relatives à la publication des données de référence et fournit des informations sur la production de données de référence, la fréquence des mises à jour et les méthodes d'accès aux données. Il fournit une liste de métadonnées minimales et indique les jeux de données à mettre à jour quotidiennement, hebdomadairement ou mensuellement. Il indique également que les données de référence devraient être mises à disposition sous forme de jeu de données téléchargeable et via une API.

At-il ouvert le gouvernement?

Accès à l'information: majeur

Participation civique: marginale

Au cours de la période de mise en œuvre, le gouvernement a ouvert plusieurs ensembles de données de référence et consulté le public sur le développement de l'infrastructure de données essentielle du pays. En tant que tel, cet engagement constitue un pas en avant pour l'ouverture du gouvernement en matière d'accès à l'information. Cet engagement a marginalement ouvert le gouvernement en ce qui concerne la participation citoyenne, puisque les parties prenantes ont été consultées pour identifier les données clés, mais on ignore comment ces intrants ont été inclus dans les critères de diffusion des informations. Il n'existe pas non plus d'informations sur les mécanismes utilisés pour inclure les contributions du public dans la prise de décision. .

À la suite de cet engagement, le gouvernement divulgue plus d'informations qu'auparavant, et ce, dans un format de données ouvert. L'article 14 de la loi sur la République numérique prévoit l'accès public aux données de référence, tandis que le règlement municipal publié 14 June 2017 fournit des orientations opérationnelles et techniques pour la publication des données de référence. La page Web dédiée sur data.gouv.fr contenait neuf jeux de données en septembre 2017 et cinq d’entre eux avaient été réutilisés au moins une fois, le résultat étant publié sur data.gouv.fr.

S'agissant de la participation citoyenne, le gouvernement semble s'être efforcé de consulter la société civile pour identifier les données clés, mais le chercheur de l'IRM n'a trouvé aucune information publique sur les critères de sélection des données qui seraient considérées comme des données de référence. Les résultats de la consultation[Note82: Disponible à https://www.etalab.gouv.fr/consultation-spd (accédé à 13 April 2018).] répertorier de nombreux jeux de données que les contributeurs ont identifiés comme clés mais qui n'ont pas été inclus dans les données de référence finales. De plus, le titre de l'engagement reflétait une ambition plus grande qu'une simple consultation publique puisque l'infrastructure de données devait être co-construite.

Reportés?

Cet engagement a été reporté sur le prochain plan d'action. Dans le nouveau plan d’action, l’engagement se concentre sur l’ouverture de nouveaux jeux de données; sur l'amélioration de la plate-forme d'open data (data.gouv.fr); pour aider les agences gouvernementales à ouvrir leurs données et favoriser le dialogue avec les responsables publics; et sur l’évaluation de l’impact des efforts déjà déployés pour l’ouverture des données.


Engagements

Open Government Partnership