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France

Mécanismes participatifs de réforme (FR0016)

Vue d'ensemble

D'un coup d'œil

Plan d'action: France, Premier plan d'action, 2015-2017

Cycle du plan d'action : 2015

Statut:

Institutions

Institution chef de file : Cabinet du Premier ministre ; Ministère de l'Ecologie, du Développement Durable et de l'Energie ; Ministère d'Etat chargé de la Réforme et de la Simplification de l'Etat auprès du Premier Ministre ; Commission nationale du débat public

Institution(s) de soutien : NA

Domaines politiques

Démocratiser la prise de décision, Participation du public, Gouvernance réglementaire

Revue IRM

Rapport IRM: Rapport de fin de période France 2015-2017, France Rapport d'avancement à mi-parcours 2015-2017

Premiers résultats : marginaux

Conception i

Vérifiable : Oui

Pertinent pour les valeurs OGP : Oui

Ambition (voir définition): Haut

Implémentation i

Achèvement:

Description

ENJEUX
La participation informée des citoyens au processus de décision publique repose sur la capacité des administrations de faciliter la compréhension, par chacune d’elles, du fonctionnement des institutions et de leurs activités, d’ouvrir des ressources pouvant être utilisées par elles et de: mobiliser efficacement leur contribution.
Comme l'a souligné France Stratégie dans le rapport sur l'action publique de demain 21: "La société est disposée à doter les organes de décision des citoyens de pouvoirs réels, en plus de la démocratie représentative". Les dispositifs participatifs sont devenus nombreux, sous des formats très divers.
"Correctement gérées, ces approches contribuent à rétablir la confiance au sein de la population car elles incarnent le principe de l'interrogation des citoyens". Les parties prenantes publiques devraient alors être en mesure de capitaliser sur les consultations déjà menées et de mobiliser facilement des outils de dialogue et de consultation, et de les intégrer efficacement dans le processus de développement de la prise de décision publique.
En outre, les citoyens attendent, en contrepartie de leur engagement, une plus grande ouverture des consultations à un ensemble d'acteurs renouvelé, les termes du débat étant clairement expliqués et des informations claires et transparentes sur les règles de la consultation, en particulier sur l'utilisation et les conséquences de leurs contributions.
CONTEXTE ET OBJECTIF
Les citoyens français ont accès, via le portail http://www.vie-publique.fr, qui est produite, publiée et gérée par le Département de l’information juridique et administrative (DILA), offre des ressources et des données utiles pour comprendre les principaux sujets qui animent le débat public.
Organisé en trois sections, "actualités", "repères" et "ressources", il fournit une grande quantité d'informations sur la vie publique, le fonctionnement des institutions et les sujets d'actualité débattus (gouvernement projets, dispositions actuelles, évolution de la société ou des institutions, etc.).
Depuis novembre 2014, le site répertorie également les principaux débats, consultations et forums publics du territoire, ainsi que les résumés finaux, le cas échéant. La norme 22 "DebatesCore", finalisée pour cette liste, regroupe les débats publics en ligne ou qui fournissent de la documentation en ligne, ainsi que les consultations ouvertes sur Internet par l'État, ses institutions publiques ou les autorités locales et régionales avant l'adoption d'un texte législatif. texte. Debatscore permet ainsi une meilleure traçabilité des débats et un suivi individuel dans les consultations déjà effectuées.
L'attention portée aux commentaires des citoyens et des utilisateurs et à l'utilisation d'outils et de mécanismes de consultation a été largement développée dans les ministères. Par exemple, le ministère de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche a mis en place, pour la définition du socle commun, la réforme des curricula et la consultation nationale sur les questions numériques, des mécanismes de consultation impliquant l'ensemble de la profession enseignante ainsi que les acteurs concernés. par les différents sujets (par exemple, dans le numérique, les autorités locales, les parents, la société civile, les industries numériques, etc.)
Malgré de telles initiatives, les citoyens et les utilisateurs ont parfois le sentiment d'avoir été consultés trop tard ou de ne pas avoir été vraiment écoutés, ce qui a amené nombre d'entre eux à refuser de prendre part à de nouvelles consultations. Dans son rapport public "Consulter autrement, participer effectivement" 23, le Conseil d'État "a appelé à une administration qualifiée de" délibérante "car elle cherche à développer, au-delà des consultations formelles qui doivent être simplifiées, de nouvelles procédures caractérisées par la transparence, l'ouverture, le public. débat et responsabilité ".

ROADMAP
• Capitaliser sur les consultations précédentes: améliorer la liste et renforcer l'accessibilité aux débats publics qui se sont déroulés en France
- Poursuivre les efforts pour répertorier les débats publics en France en étendant la norme 24 "DebatesCore" sur l’ensemble du territoire, afin de faciliter la collecte et l’accessibilité, à partir d’un point d’accès unique, aux consultations effectuées.
• Donner aux acteurs publics les moyens de mener avec succès des consultations publiques
- Le Secrétariat général à la modernisation de l'administration s'est engagé à proposer un mécanisme de consultation simple et souple, sous la forme d '"ateliers pour les citoyens".
• Mettre à l'essai, avec les ministères pilotes, ce mécanisme plus souple et plus agile que les formats de consultation classiques.
• Présenter aux administrations partenaires la charte établissant les principes fondamentaux des "Ateliers des citoyens" et leur protocole de mise en œuvre.
• Soutenir les administrations partenaires dans la mise en œuvre de ces ateliers
- Le ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie s'est engagé à offrir une "boîte à outils" pour guider les institutions dans le choix et la mise en œuvre de mécanismes participatifs

Résumé du statut de fin de session IRM

13. Tirer parti des consultations antérieures et réformer les mécanismes participatifs

Texte d'engagement:

ROADMAP

1. Capitaliser sur les consultations précédentes: améliorer la liste et renforcer l'accessibilité aux débats publics qui se sont déroulés en France

· Poursuivre l’effort de référencement des débats publics en France en étendant la norme «DebatesCore» sur l’ensemble du territoire, afin de faciliter la collecte et l’accessibilité, en un point d’accès unique, aux consultations menées

2. Donner aux acteurs publics les moyens de mener avec succès des consultations publiques

· Le Secrétariat général à la modernisation de la politique gouvernementale s'est engagé à proposer un mécanisme de consultation simple et souple, sous la forme d '«ateliers pour les citoyens».

Réaliser des essais, avec les ministères pilotes, de ce mécanisme plus souple et plus agile que les formats de consultation classiques

Présenter aux administrations partenaires la charte établissant les principes fondamentaux des «ateliers de citoyens» et leur protocole de mise en œuvre

Soutenir les administrations partenaires dans la mise en œuvre de ces ateliers

· Le ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie s'est engagé à offrir une «boîte à outils» pour guider les institutions dans le choix et la mise en œuvre de mécanismes participatifs

Note éditoriale: Ceci est une version partielle du texte d'engagement. Pour le texte de l'engagement complet, veuillez consulter le plan d'action national de la France: https://bit.ly/2MTYhsR.

Institutions responsables: Bureau du Premier ministre; Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie; Ministère d'État chargé de la réforme de l'État et de la simplification rattaché au Premier ministre; Commission nationale de débat public

Institution (s) de soutien: N/D

Date de début: Non Précisé 

Date de fin: Non Précisé

But de l'engagement

Cet engagement visait à améliorer la sensibilisation des parties prenantes et leur accès aux consultations publiques au moyen d'outils numériques et à renforcer la capacité des agences gouvernementales et des autres parties prenantes à mener des consultations participatives. Cet engagement permettrait une meilleure recherche et un meilleur suivi des consultations publiques en appliquant le standard DebatesCore aux événements répertoriés sur la plate-forme vie-publique.fr. DebatesCore a été créé par le Département des informations juridiques et administratives (DILA) dans le but d’établir une norme numérique pour les consultations, afin que les outils de consultation soient mieux référencés et publiés dans des données ouvertes. Cela devait résoudre les problèmes récurrents liés à l'inventaire en ligne des consultations publiques, notamment la mauvaise traçabilité et le suivi du contenu.

Le deuxième objectif est d'améliorer la capacité des agences gouvernementales à dialoguer avec le public en pilotant des ateliers de consultation des citoyens et en créant une boîte à outils pour les aider à choisir les mécanismes appropriés pour la participation des citoyens. L'objectif de cet engagement est d'accroître l'engagement des citoyens dans les consultations et l'élaboration de politiques participatives. L'engagement suppose que, si davantage d'informations sur les mécanismes de participation existants sont mises à la disposition du public, les parties prenantes mécontentes auront de plus en plus intérêt à utiliser les consultations publiques pour engager un dialogue avec les responsables gouvernementaux.

Statut

Mi-parcours: limité

La mise en œuvre de cet engagement a été limitée à moyen terme. Le premier jalon n'a pas été démarré car la norme DebatesCore n'a pas été étendue. Le chercheur de l'IRM n'a pas pu trouver la preuve d'activités nouvelles liées au développement de la norme depuis 2014. Au cours de la première année de mise en œuvre, le chercheur de l'IRM a observé des mises à jour régulières des débats publics répertoriés sur le portail data.gouv.fr, même s'il était clair que seules quelques agences gouvernementales utilisaient le portail pour répertorier leurs événements. Dans une interview avec le chercheur de l'IRM, l'auteur de la norme DebatesCore a expliqué qu'une des raisons pour lesquelles le projet d'expansion avait été abandonné était la difficulté de trouver des contacts d'agence pour télécharger régulièrement leurs informations.

La deuxième activité d'engagement concernant les ateliers de citoyens pilotes a été limitée. Un premier atelier pilote réunissant des participants à 17 s'est tenu au ministère de la Santé. Il a pour objectif déclaré de fournir des conseils sur un projet de politique publique traitant de l'utilisation du Big Data dans le secteur de la santé. Cependant, les participants n'étaient pas des experts des données ouvertes ou de la santé. À la fin du processus, les participants ont rédigé un rapport faisant le bilan de l'atelier et diffusant les résultats. Le rapport indique qu'ils ont été sélectionnés par le ministère de la Santé en fonction de critères de sélection spécifiques, mais que les détails du processus de l'atelier n'ont pas été communiqués à eux-mêmes ni au grand public. Ils ont exhorté le ministère de la Santé à assurer un suivi et à expliquer comment les résultats de l'atelier ont été intégrés à la rédaction de la proposition de politique de santé. Le chercheur de l'IRM n'a pu trouver aucune preuve de suivi de la part du ministère de la Santé. Au moment de la rédaction du rapport de mi-parcours, le chercheur de l'IRM était également dans l'impossibilité de trouver des preuves publiquement disponibles d'une charte établissant les principes des ateliers pour les citoyens, et il n'y avait aucune preuve d'ateliers pilotes supplémentaires dans d'autres ministères ou agences. Pour plus d'informations, veuillez consulter le rapport de mi-parcours IRM.[Note99: Mécanisme d’établissement de rapports indépendant, France Rapport d’étape (OGP, 2017), https://www.opengovpartnership.org/wp-content/uploads/2001/01/France_Progress-Report_2015-2017.pdf.]

Fin de terme: limitée

La mise en œuvre de cet engagement reste limitée. L'autoévaluation du gouvernement[Note100: 'Engagement 13: Capitalisez-vous sur les consultations menées et rénovées sur les dispositifs d'expression citoyenne' (consulté 18, décembre 2017), http://suivi-gouvernement-ouvert.etalab.gouv.fr/fr/Engagement13.html.] renvoie au nouveau site Web de la Commission nationale du débat public (CNDP), qui archive les consultations publiques du CNDP sur les questions environnementales. D'autres consultations ont été accessibles sur le site Web de DILA, Vie Publique,[Note101: 'Débats et consultations' (consulté 18 Dec. 2017), http://www.vie-publique.fr/forums/. depuis 2012. Le chercheur de l'IRM n'a constaté aucun changement significatif dans la centralisation et l'accessibilité de l'information concernant les débats publics. L'autoévaluation indique que la norme DebatesCore n'a pas été mise en œuvre. Etalab indique toutefois que la norme n’a pas été abandonnée mais est en cours de réaménagement pour une utilisation plus facile.[Note102: Membres de l'équipe Etalab, entretien avec un chercheur IRM, 23 Oct. 2017.] Etalab note que l’outil le plus essentiel de cet outil devrait être de rendre les consultations publiques accessibles pour attirer de nouveaux publics. Au cours de la deuxième année de mise en œuvre, Etalab, les organisations de la société civile et les techniciens municipaux ont mis au point une plateforme, consultation.etalab.gouv.fr, pour encourager les administrations à recourir à la consultation publique.

En ce qui concerne les ateliers à l'intention des citoyens, le Secrétariat à la modernisation de l'action publique (SGMAP) a organisé un deuxième atelier à l'intention des citoyens (deux week-ends d'avril à juin 2017) sur le rôle des écoles dans la prévention de la toxicomanie chez les jeunes.[Note103: Les ateliers pour les citoyens sont composés d’un groupe de citoyens de 10 à 30 censés être représentatifs de la diversité socio-économique. La méthodologie de l'Atelier Citoyen est disponible à l'adresse suivante: http://www.modernisation.gouv.fr/sites/default/files/fichiers-attaches/boite-outils-demarches-participation.pdf, pp. 6-7 (consulté 13 April 2018). Peu d'informations sont disponibles sur la sélection de l'échantillon. La liste des prénoms des participants se trouve à la fin de leur rapport, disponible sur http://www.drogues.gouv.fr/sites/drogues.gouv.fr/files/atoms/files/avis_citoyens.pdf (accédé à 13 April 2018).] Les recommandations de l'Atelier des citoyens sont disponibles en ligne.[Note104: Disponible à http://www.drogues.gouv.fr/sites/drogues.gouv.fr/files/atoms/files/avis_citoyens.pdf (accédé à 13 April 2018).] Un troisième atelier citoyen sera lancé en novembre 2018 mais le sujet n’a pas encore été annoncé. Le SGMAP s'est fixé pour objectif d'organiser deux ateliers de citoyens par an; il manque de ressources pour en accueillir davantage malgré les nombreuses demandes des administrations. Une explication de ces ateliers est disponible via une boîte à outils en ligne qui contient également diverses méthodes participatives qui pourraient être utilisées par le gouvernement.[Note105: Disponible ici: http://modernisation.gouv.fr/sites/default/files/fichiers-attaches/boite-outils-demarches-participation.pdf.] Certaines conditions sont imposées aux administrations d'accueil, telles que l'obligation de donner accès à toutes les informations pertinentes pour l'atelier, de prendre en compte les conclusions de l'atelier et de fournir aux participants un retour d'information sur la manière dont leurs suggestions seront utilisées.[Note106: représentant officiel du SGMAP, communication personnelle avec le chercheur IRM, 3 Nov. 2017.]

Dans 2015, le ministère de l’Écologie a lancé un débat sur l’élaboration d’une charte de la participation du public. La charte a été élaborée avec l'aide de deux comités - un comité restreint composé d'experts en matière de participation et un comité directeur composé d'intervenants (sous-traitants, représentants ministériels, associations, réseaux de praticiens, CNDP et chercheurs) - et de trois ateliers participatifs rassemblant un total de personnes 230. à Paris, Lyon et Bordeaux.[Note107: Ministère de l'écologie. La Charte de la participation publique. 2016, disponible à https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/charte-participation-du-public (accédé à 13 April 2018).] La charte a été finalisée dans 2016 en tant qu’outil volontaire non juridique visant à encourager une participation exemplaire. En novembre, 2016 ne comptait que des organisations 27, issues des gouvernements central et local ainsi que du secteur privé, adhérant à la charte.[Note108: Ministère de la transition écologique et solidaire, La Charte de la participation du public (17 nov. 2016), https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/charte-participation-du-public#e4 (accédé à 2 Oct. 2017).] Les mois d'avril 21 et 2016 d'août 3, le gouvernement a adopté deux décrets permettant aux citoyens et aux parlementaires de demander au CNDP de tenir un débat public sur les projets identifiés.[Note109: CNDP, “Communiqué de presse, décret paru au journal officiel du 27 d'avril, nouvelles compétences pour la commission nationale du débat public” (CNDP, 2017 avril 27).] Il a également créé des mécanismes de suivi avec les garants recrutés pour suivre la mise en œuvre et informer le public. Les garants suivent un processus de recrutement concurrentiel et, une fois sélectionnés, reçoivent une formation leur permettant de se familiariser avec leur rôle. Il s’agit de faire en sorte que le public dispose d’informations suffisantes avant les consultations publiques pour pouvoir participer aux débats publics. Il existe actuellement des garants 251.[Note110: CNDP. Liste nationale de garants. Disponible à https://www.debatpublic.fr/garants/ (accédé à 13 April 2018).] Le CNDP a également développé un certain nombre d’outils innovants pour générer des débats publics, tels que le DP-Bus ou les débats itinérants sur les trains.

At-il ouvert le gouvernement?

Accès à l'information: n'a pas changé

Participation civique: marginale

Le directeur de l'information juridique et administrative (DILA) a lancé sur le site www.voir-publique.fr 2012 afin de recueillir et d'afficher des avis de consultations publiques et le CNDP a publié une liste des consultations publiques antérieures à ce plan d'action national. L'innovation proposée par cet engagement, qui consiste à standardiser DebatesCore pour toutes les consultations en ligne, n'a pas été mise en œuvre et aucun changement significatif n'a été apporté au niveau de la centralisation et de l'accessibilité des informations relatives aux consultations publiques. Etalab, cependant, a créé une plate-forme d'outils développés par des parties prenantes non gouvernementales pour encourager les agences gouvernementales à accroître volontairement l'accès à l'information. Telles qu'elles ont été mises en œuvre, les activités n'ont pas réellement modifié les pratiques du gouvernement, car les agences ne sont pas obligées d'utiliser les outils de la plateforme. Par conséquent, le statu quo n'a pas changé et cet engagement n'a pas ouvert le gouvernement en ce qui concerne l'accès à l'information.

En ce qui concerne la participation civique, des mesures ont été prises pour développer de nouveaux canaux de participation du public à l’élaboration des politiques par le biais d’ateliers à l’intention des citoyens. SGMAP s'est associé au CNDP sur 2016 pour encourager la participation citoyenne et le ministère de la Santé a organisé une consultation pilote sur 2016. Comme indiqué dans l'évaluation à mi-parcours, il est essentiel de publier le processus de consultation, de prendre en compte les commentaires du public, d'expliquer les cas où les suggestions ne sont pas adoptées et de discuter du rôle de l'administration dans le sujet traité. Le rapport produit par les participants au projet pilote indiquait qu’un tel suivi n’avait pas lieu et qu’ils ne savaient toujours pas comment leurs contributions avaient été utilisées. SGMAP a commandé une évaluation indépendante de son atelier pilote en plus de l'évaluation fournie par les citoyens participants.[Note111: représentant officiel du SGMAP, communication personnelle avec le chercheur IRM, 3 Nov. 2017.]

Le ministère de l'Écologie a publié une charte sur la participation du public, qui traite de la participation au-delà des ateliers à l'intention des citoyens et constitue un ensemble de bonnes pratiques plutôt qu'un document obligatoire. En tant que tel, cet engagement a ouvert marginalement le gouvernement en ce qui concerne la participation civique, puisqu'il a introduit de nouvelles pratiques gouvernementales qui n'ont pas encore été institutionnalisées. Les parties prenantes notent qu'il y a maintenant un mouvement en faveur de davantage de consultations publiques, comme dans le cas du projet de loi sur la République numérique et de la Conférence nationale française sur l'alimentation.[Note112: Informations disponibles ici: https://www.egalimentation.gouv.fr/.] Les consultations ne sont pas encore centralisées et les ministères et les administrations créent chacun leur propre plate-forme de consultation. Il existe également un problème d'accessibilité pour les consultations en ligne et le risque qu'il exclue certains groupes. Un intervenant a mentionné la coopérative public-privé Mednum,[Note113: Informations disponibles ici: https://lamednum.coop/.] qui pourrait former des groupes à l’utilisation des outils numériques et animer les consultations.[Note114: membre d'Open Source Politics, communication personnelle avec le chercheur IRM, 1 Nov. 2017.] Le gouvernement devrait identifier les meilleures méthodes pour annoncer les consultations publiques et les rendre accessibles, car il ne semble pas y avoir de stratégie claire au moment de la rédaction du présent rapport.

Reportés?

Cet engagement n'a pas été reporté dans le prochain plan d'action.


Engagements

Open Government Partnership