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France

Médiation et justice (FR0017)

Vue d'ensemble

D'un coup d'œil

Plan d'action: France, Premier plan d'action, 2015-2017

Cycle du plan d'action : 2015

Statut:

Institutions

Institution chef de file : ministère de la Justice

Institution(s) de soutien : NA

Domaines politiques

Accès à la justice, Judiciaire, Justice, Justice ouverte, Participation du public

Revue IRM

Rapport IRM: Rapport de fin de période France 2015-2017, France Rapport d'avancement à mi-parcours 2015-2017

Premiers résultats : n'ont pas changé

Conception i

Vérifiable : Oui

Pertinent pour les valeurs OGP : Oui

Ambition (voir définition): Haut

Implémentation i

Achèvement:

Description

ENJEUX
La justice vise à répondre aux besoins des relations sociales. Une justice plus efficace, différentes voies de recours et des règles pour un litige à l'amiable contribuent à un gouvernement ouvert. De nos jours, la justice doit être ouverte à la société pour expliquer son fonctionnement, ses contraintes et ses priorités. La justice doit également intégrer les besoins et les réactions des citoyens afin de s’améliorer.
CONTEXTE ET OBJECTIF
La réforme de la «Justice du 21ème siècle» est un engagement du ministre français de la Justice développé avec des magistrats, des magistrats, des professions juridiques, des universités, des parlementaires, des élus locaux et des organisations syndicales.
Après des mois de travail en commun avec 18, un débat national a réuni près de 2,000 le mois de janvier 10th et 11th 2014 au siège de l’UNESCO à Paris. Après ces deux jours d'analyse, des scénarios de réforme judiciaire ont été envoyés aux juridictions et professions. Sur
Septembre 10th Le ministre français de la Justice, 2004, a présenté quinze actions au Conseil des ministres afin de rendre la justice plus accessible, plus efficace et plus protectrice.
L'une des mesures annoncées était la possibilité pour les citoyens de contribuer à améliorer leur accès à la justice en formant des conseils de juridiction comprenant des représentants d'associations.
Un autre objectif de l’amélioration du système de justice publique est de renforcer la conciliation et la médiation25 sur l’ensemble du territoire français, afin de permettre aux citoyens de régler leurs différends sans recourir automatiquement à la justice.
Enfin, les résultats et les informations sur les décisions prises par les tribunaux nationaux seront mis à la disposition du public afin que les citoyens puissent jouir d'une plus grande autonomie dans leurs relations avec le système de justice et de mieux évaluer le caractère approprié des poursuites.
ROADMAP
• Ouvrir la justice à la société par la formation de conseils de juridiction
- Créer des conseils de juridiction au sein des tribunaux de première instance et d'appel afin de faciliter une analyse conjointe de questions communes telles que l'assistance juridictionnelle, l'accès au droit, l'accès à la justice, la conciliation, la médiation et l'assistance aux victimes. Présidés par les chefs de juridiction, ces conseils de juridiction réuniront les procureurs et les magistrats, les responsables des juridictions et de l'administration pénitentiaire, la protection judiciaire des mineurs, les élus locaux et les représentants d'organisations syndicales, des représentants des autorités locales et des représentants des professions juridiques autorités et associations
• Faciliter l'accès à la médiation et à la conciliation sur la base du rapport publié par la mission interministérielle d'évaluation des services de médiation et de conciliation en avril 2015
• Permettre aux citoyens de mieux évaluer leurs chances de succès dans l'action en justice
- Dans certains litiges civils (pensions alimentaires, indemnités compensatoires, dommages corporels, etc.), des informations sur les jugements généralement rendus par les juridictions nationales seront mises à la disposition du public.
- Au niveau local, les juridictions pilotes ont formé un partenariat avec les universités afin d'analyser leur jurisprudence. Utiles aux magistrats pour assurer la cohérence de leurs jugements, ces analyses fourniront également aux avocats et aux citoyens un document facilitant leurs procédures et un éventuel règlement à l'amiable de leur litige

Résumé du statut de fin de session IRM

14. Renforcer la médiation et la capacité des citoyens à agir en matière de justice

Texte d'engagement:

ROADMAP

· Ouvrir la justice à la société par la formation de conseils de juridiction

Créer des conseils de juridiction au sein des tribunaux de première instance et d'appel afin de faciliter une analyse conjointe de questions communes telles que l'assistance juridictionnelle, l'accès au droit, l'accès à la justice, la conciliation, la médiation et l'assistance aux victimes. Présidé par les dirigeants des juridictions, ces conseils de juridiction réuniront les procureurs et les magistrats, les responsables des juridictions et de l'administration pénitentiaire, la protection judiciaire des mineurs, les

représentants élus et représentants d'organisations syndicales, représentants des autorités locales et représentants des professions juridiques, des autorités locales et des associations.

· Faciliter l'accès à la médiation et à la conciliation sur la base du rapport publié par la mission interministérielle d'évaluation des services de médiation et de conciliation d'avril 2015

· Permettre aux citoyens de mieux évaluer leurs chances de succès dans l'action en justice

Dans certaines affaires civiles (litiges alimentaires, indemnités compensatoires, dommages corporels, etc.), des informations sur les jugements généralement rendus par les juridictions nationales seront mises à la disposition du public.

Au niveau local, les juridictions pilotes ont formé un partenariat avec les universités afin d'analyser leur jurisprudence. Utiles aux magistrats pour assurer la cohérence de leurs jugements, ces analyses fourniront également aux avocats et aux citoyens un document facilitant leurs procédures et un éventuel règlement à l'amiable de leur litige

Note éditoriale: Ceci est une version partielle du texte d'engagement. Pour le texte de l'engagement complet, veuillez consulter le plan d'action national de la France: https://bit.ly/2MTYhsR.

Institution responsable: ministère de la Justice

Institution (s) de soutien: N/D

Date de début:Non Précisé

Date de fin:Non Précisé

But de l'engagement

Cet engagement visait à améliorer l'accès des citoyens à la justice en formant des conseils de juridiction et en publiant des jugements des affaires civiles par les tribunaux nationaux. Les activités d'engagement spécifique font partie du programme plus vaste «Justice du 21st siècle» dirigé par le ministère de la Justice. L'ordre du jour comprend le renforcement de l'accès à l'information juridique et aux tribunaux, l'amélioration de la transparence de la procédure judiciaire et la mise au point de modes alternatifs de résolution des litiges. Il comprend la création de conseils au sein des tribunaux de première instance et des cours d'appel afin de faciliter une analyse conjointe entre citoyens et magistrats de questions telles que l'assistance juridictionnelle, l'accès à la justice et l'assistance aux victimes. Ces conseils faciliteront le dialogue entre les membres de la société civile et les membres des tribunaux. L'engagement implique également le suivi d'une évaluation des services de médiation et de conciliation. Ce rapport évaluait la manière dont les citoyens pourraient régler leurs différends hors cour, soulageant ainsi le système judiciaire surchargé. Enfin, l'engagement visait à publier des informations sur les jugements des juridictions nationales dans certains litiges civils ou administratifs et à former des partenariats entre juridictions et universités afin d'analyser la cohérence des pratiques jurisprudentielles des différents tribunaux.

Statut

Mi-parcours: substantiel

Cet engagement a été largement mis en œuvre à mi-parcours. Après une expérience pilote des conseils de juridiction en janvier 2015, le ministère de la Justice a publié un décret étendant la création de ces conseils à tous les tribunaux. L’évaluation à mi-parcours indique que les juges sont les seuls membres permanents de ces conseils, ce qui laisse peu de possibilités aux autres membres de recueillir des appuis et de promouvoir un ordre du jour, car leur participation est ponctuelle.

Sur la médiation et la conciliation, l’achèvement n’était que limité. Une loi pour moderniser 21st justice de siècle était à l’état de juin 2016 mais n’a été adopté qu’en novembre 2016, en dehors de la période d’évaluation à mi-parcours. Cette loi comprend le développement de services de médiation et, dans certains cas, il est maintenant obligatoire et libre de tenter une conciliation avant de saisir le tribunal. La loi facilite également la médiation devant les tribunaux administratifs et un juge administratif peut obliger les parties à le faire avant de se présenter devant le tribunal. À titre expérimental, la médiation requiert, pour une période d'essai de quatre ans, des cas très spécifiques liés à la situation personnelle des fonctionnaires[Note115: Association des médiateurs des collectivités territoriales. Médiation et justice administrative. Disponible à http://www.amct-mediation.fr/m%C3%A9diation-et-justice-administrative (consulté 13 Avril 2018)]. À la fin de la première année de mise en œuvre du plan d'action, le ministère de la Justice a indiqué que des conciliateurs étaient en cours de recrutement. L'engagement a donc été complété sur le plan juridique mais n'a pas encore été mis en œuvre.

Enfin, la publication de certains jugements civils et administratifs a été limitée. Le ministère de la Justice a créé un portail d'information, justice.fr, à l'intention des justiciables, dans le cadre de cet engagement. Ce fut la première étape du projet PORTALIS visant à réformer les requêtes civiles du ministère. Le portail propose trois simulateurs (maintenance / pension alimentaire, aide juridique et saisie des rémunérations) qui permettent à un demandeur potentiel d'estimer le montant qui pourrait lui être alloué en cas de succès. Les décisions de justice n'avaient pas encore été publiées car la loi sur la République numérique, définissant les données pertinentes et facilitant la publication des décisions de justice sous forme de données ouvertes, n'avait pas encore été adoptée. L’un des problèmes identifiés dans l’évaluation à mi-parcours était l’absence de dispositions relatives à l’anonymisation et à l’évaluation des risques d’identification avant la publication, ce qui avait suscité des préoccupations à la fois des OSC et d’Axelle Lemaire, alors ministre chargée de la loi. Lors de l'évaluation à mi-parcours, les décrets nécessaires à la mise en œuvre de ces dispositions n'avaient pas encore été publiés ni soumis à la Commission de l'information et des libertés (CNIL) et au Conseil d'État, qui doivent donner leur avis sur le projet de décret.

Selon l'auto-évaluation du gouvernement, des partenariats au niveau local sont en train de se développer pour publier une jurisprudence. Cependant, le rapport ne nomme aucune université ayant formé de tels partenariats pour faire avancer ce travail.

Fin du terme: substantiel

Cet engagement reste largement mis en œuvre lors de l'évaluation de fin de mandat en raison du manque d'informations publiques sur l'application de la loi de modernisation de la justice.

Comme indiqué dans l'évaluation à mi-parcours, le décret n ° 2016-514, publié le 26 April 2016, généralise la création de conseils de juridiction à tous les tribunaux régionaux (tribunaux de grande instance) et cours d'appel. Le chercheur de l'IRM n'a trouvé aucune information publique sur la mesure dans laquelle ces conseils de juridiction avaient été créés, mais il a trouvé des preuves éparses de la création de tels conseils dans divers tribunaux.[Note116: Par exemple, TGI d'Evry, http://unafam.91.free.fr/04-lettres%20adherents/2016/2016-09-00-lettre.pdf; TGI de Draguignan, Une nouvelle présidente au tribunal de grande instance de Draguignan; http://www.varmatin.com/justice/une-nouvelle-presidente-au-tribunal-de-grande-instance-de-draguignan-170152; TGI de Toulouse, https://www.ladepeche.fr/article/2017/09/29/2654990-conseil-juridiction-doit-ouvrir-justice-vers-exterieur.html (accédé à 2 Oct. 2017).] Un entretien avec un magistrat a révélé que les autorités judiciaires ignoraient encore largement les conseils de juridiction.[Note117: Magistrat, membre d'Anticor. communication personnelle avec le chercheur IRM, 11 Oct. 2017.] Une note interne du ministère de la Justice donne une évaluation positive de ces conseils de juridiction, donne des détails sur la manière de les organiser et encourage leur expansion.[Note118: Bulletin, “Note du 26 juillet 2016 relatif à la mise en œuvre des décisions du décret n ° 2016-514 du 26 avril 2016”, http://www.textes.justice.gouv.fr/art_pix/JUSB1622161N.pdf. (consulté 29 Septembre 2017)]

Le décret n ° 2017-566, portant application de la loi sur la modernisation de la justice de 21 au XXe siècle, publié le 18 du mois d'avril 2017, prévoit la médiation dans les litiges devant un juge administratif. Le calendrier de mise en œuvre de cette loi stipule que la liste des médiateurs aurait dû être publiée en janvier 2017,[Note119: Légifrance, Echangeur d’application de la loi (23 août 2017), https://www.legifrance.gouv.fr/affichLoiPubliee.do;jsessionid=2B1AB79A526C62E128619EEEED095E24.tpdila08v_3?idDocument=JORFDOLE000030962821&type=echeancier&typeLoi=&legislature=14 (accédé à 2 Oct. 2017).] mais aucune information publique supplémentaire n'a pu être trouvée.

L'autoévaluation du gouvernement ne fournit aucune information nouvelle depuis l'évaluation à mi-parcours. En ce qui concerne la publication des décisions de justice, l’évaluation de l’engagement 12 dans le présent rapport donne un aperçu de la situation actuelle. En résumé, les articles 20 et 21 du projet de loi sur la République numérique prévoient un accès ouvert aux décisions de justice. Le nouveau ministre de la Justice a commandé une étude sur la mise en œuvre de ces articles en mai 2017, qui devrait être remise d’ici la fin du mois d’octobre, 2017.[Note120: La Gazette des communes (29 Sept. 2017), http://www.lagazettedescommunes.com/526366/ou-en-est-louverture-des-donnees-de-jurisprudence/ (accédé à 1 Oct. 2017).]

At-il ouvert le gouvernement?

Accès à l'information: n'a pas changé

Participation civique: n'a pas changé

Responsabilité publique: n'a pas changé

La loi sur la modernisation de la justice et la loi sur la République numérique contiennent des avancées majeures en matière d’accès aux décisions de justice et d’accès à la justice. Toutefois, les clauses relatives à cet engagement n’ont pas encore été appliquées et, comme indiqué dans l’évaluation à mi-parcours, la mise en œuvre de cet engagement révélera son impact. Les questions restent. La société civile pourra-t-elle participer en permanence aux conseils de juridiction? Les décisions judiciaires seront-elles ouvertes et fourniront-elles des informations suffisantes? En tant que tel, cet engagement n'a pas encore ouvert le gouvernement en matière d'accès à l'information, de participation civique ou de responsabilité publique.

Les conseils de juridiction n'ont commencé à se former que devant plusieurs tribunaux au cours de l'été 2017. Il est donc trop tôt pour déterminer s’ils changeront les pratiques du gouvernement. Comme indiqué dans l'évaluation à mi-parcours, les deux principaux syndicats judiciaires, le Syndicat de la magistrature (SM) et l'Union syndicale de la magistrature (USM), ont tous deux exprimé des réserves quant à l'utilité de ces conseils pour améliorer l'accès et la Justice.

En ce qui concerne la possibilité pour les citoyens d’évaluer leurs chances de succès dans l’action en justice, certaines juridictions avaient établi des partenariats avec des universités avant l’élaboration du plan d’action, comme la cour d’appel de Montpellier et de Reims.[Note121: Ministère de la Justice, Synthèse des contributions des juridictions, (16 juin 2014), http://www.justice.gouv.fr/publication/justice21-synthese-contributions-juridictions.pdf (consulté 2 Oct. 2017).

] Cependant, l'autoévaluation du gouvernement ne fournit aucune information supplémentaire sur l'extension de ces partenariats. Le chercheur de l'IRM considère donc que ce sous-engagement n'a pas contribué à modifier les pratiques gouvernementales dans ce domaine politique.

Reportés?

Cet engagement n'a pas été reporté dans le prochain plan d'action.

Thème III: Ressources numériques ouvertes

Engagements

Open Government Partnership