Élaboration d'un cadre juridique pour les pétitions de citoyens (TN0029)
Vue d’ensemble
D'un coup d'œil
Plan d'action: Deuxième plan d'action national tunisien 2016-2018
Cycle du plan d'action : 2016
Statut:
Institutions
Institution chef de file : Ministère chargé de la fonction publique, de la gouvernance et de la lutte contre la corruption
Institution(s) de soutien : NA
Domaines politiques
Formations, Législation, Participation du publicRevue IRM
Rapport IRM: Rapport de fin d'année en Tunisie 2016-2018, Rapport à mi-parcours de la Tunisie 2016-2018
Premiers résultats : n'ont pas changé
Conception i
Vérifiable : Oui
Pertinent pour les valeurs OGP : Oui
Ambition (voir définition): Haut
Implémentation i
Description
Élaborer un cadre juridique pour les pétitions de citoyens
Résumé du statut à mi-parcours de l'IRM
9. Élaborer un cadre juridique pour les pétitions des citoyens
Texte d'engagement:
Établir un nouveau mécanisme de pétitions collectives afin de réglementer et d'organiser la participation des citoyens au processus de prise de décisions publiques. Cet engagement représente un mécanisme essentiel qui améliorera la participation des citoyens à la conception, à la mise en œuvre et à l'évaluation des politiques publiques.
Jalons:
Préparer un cadre juridique pour réglementer les pétitions collectives.
Institution responsable: Présidence du gouvernement
Institution (s) de soutien:
Comme mentionné dans le PAN: Le parlement
Comme évalué: Parlement et Banque mondiale
Date de début: Juin 2016 Date de fin: Juillet 2023
Contexte et objectifs
Sept ans après la révolution de 2011, les citoyens tunisiens ne disposent toujours pas d'un mécanisme efficace pour adresser directement des pétitions aux élus et au gouvernement. La nouvelle constitution, adoptée en 2014, ne comprend toujours aucun cadre juridique pour la pétition citoyenne. Cet outil essentiel de la démocratie directe, qui pourrait donner aux citoyens tunisiens une voix dans la prise de décision, reste une pièce manquante dans le modèle de démocratie tunisienne. Le seul mécanisme que les OSC ou les citoyens pourraient utiliser pour mobiliser le gouvernement ou le parlement est le lobbying ou le plaidoyer auprès des parlementaires. Par exemple, pour forcer le Parlement à réviser une loi, les citoyens doivent recueillir les signatures des députés.
L'engagement créerait la base juridique pour que les citoyens s'adressent au gouvernement et au parlement avec des pétitions, il est donc pertinent pour la valeur OGP de la participation civique. Cet engagement pourrait changer la manière dont les Tunisiens exercent la démocratie et participent à la vie politique. S'il est pleinement mis en œuvre, ce cadre juridique fournira, pour la première fois, la possibilité de pétitionner directement le gouvernement et d'inscrire des questions à l'ordre du jour politique. Par conséquent, il a un impact potentiel modéré. Selon l'organisation non gouvernementale Forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES), cet engagement est un élément majeur de la démocratie participative qui fait défaut depuis la révolution. Cependant, cet engagement aurait pu être transformateur avec plus d'informations sur le mécanisme de pétition, qui devrait inclure une description et des caractéristiques qui rendraient plus probable que les citoyens l'utilisent et assurent les réponses du gouvernement.
Aboutissement
La réalisation de cet engagement est limitée. La présidence du gouvernement a élaboré la note sur la rédaction de la loi sur les pétitions. Au moment de la rédaction de ce rapport, le Parlement tunisien n'avait pas entamé le processus de rédaction du texte de la. Selon la société civile, le Parlement tunisien n'a jusqu'à présent pas accordé la priorité à cette question dans son agenda.
Le bureau de la Banque mondiale en Tunisie soutiendra la réalisation de cet engagement jusqu'en 2019.
Prochaines étapes
Le chercheur IRM recommande ce qui suit:
- Le gouvernement tunisien devrait donner la priorité à cet engagement et exhorter le Parlement à revoir le texte et à voter la loi
- Pendant ce temps, les OSC pourraient lancer une campagne publique sur l'importance de cet engagement et plaider auprès des partis politiques et du parlement pour accélérer l'adoption de la loi
Résumé du statut de fin de session IRM
9. Élaboration d'un cadre juridique pour les pétitions des citoyens
Texte d'engagement:
Mettre en place un nouveau mécanisme de pétitions collectives afin de réguler et d'organiser la participation citoyenne au processus de prise de décision publique. Cet engagement représente un mécanisme essentiel qui renforcera la participation citoyenne dans la conception, la mise en œuvre et l'évaluation des politiques publiques.
Jalons:
- Préparer un cadre juridique pour réglementer les pétitions collectives.
Institution responsable: Présidence du gouvernement
Date de début: Juin 2016 Date de fin: Juillet 2023
Note éditoriale: Ceci est une version abrégée du texte d'engagement. Pour le texte complet d'engagement du Plan d'action national de la Tunisie, voir ici.
But de l'engagement:
L'engagement visait à créer la base juridique permettant aux citoyens de s'adresser au gouvernement et au parlement avec des pétitions. Dans le passé, aucune loi n’existait pour offrir cette possibilité aux citoyens.
Statut
À mi-parcours: limité
La réalisation de cet engagement a été limitée à mi-parcours. La présidence du gouvernement a élaboré la note sur la rédaction de la loi sur les pétitions. Pendant le processus de rédaction du projet de loi, le gouvernement n'a pas consulté les OSC. Le gouvernement a soumis le projet de loi au bureau du parlement qui examine les projets de loi et détermine si le projet de loi doit être déposé pour discussion et vote au parlement. Cependant, le bureau n'a pas trouvé ce projet de loi prioritaire.
Fin du mandat: limité
À la fin du mandat, la réalisation de cet engagement restait limitée. Les responsables gouvernementaux ont déclaré au chercheur de l'IRM qu'ils n'avaient reçu aucun retour d'information du parlement malgré de multiples tentatives.
At-il ouvert le gouvernement?
Participation civique: n'a pas changé
Cet engagement n'a pas affecté la participation civique puisqu'il n'a pas atteint un niveau d'achèvement substantiel qui entraînerait des changements dans la pratique gouvernementale.
Reportés?
Cet engagement n'a pas été reporté.