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Le nouveau coprésident du Royaume-Uni: un appel à une gouvernance ouverte et à un dialogue avec la société civile

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Écrit par David Banisar et Alan Hudson. David est conseiller juridique principal d'ARTICLE 19, campagne mondiale pour la liberté d'expression et d'information à Londres. Alan dirige pour ONE, l'organisation mondiale de campagne, sur transparence et responsabilité. L'ouverture de la gouvernance à l'échelle mondiale est de plus en plus au cœur de l'agenda de ONE. @alanhudson1 @article19law

À l'issue de la conférence de haut niveau de la Open Government Partnership au Brésil (17-18th April), le bâton de leadership passera au gouvernement britannique, qui deviendra coprésident de l’initiative. Le succès ou l'échec de la Open Government Partnership sera déterminé sur la montre du Royaume-Uni. L'enjeu étant élevé, un ensemble diversifié de groupes de la société civile basés au Royaume-Uni s'est réuni pour dialoguer avec le gouvernement britannique. Nous avons des intérêts et une expertise variés - de données ouvertes à une gouvernance ouverte, du national à l'international - mais ont pour objectif commun d'encourager et de soutenir le gouvernement britannique à appliquer et à promouvoir les principes de la Open Government Partnership et de rencontrer l'honorable premier ministre ambition pour que le Royaume-Uni ait "le gouvernement le plus ouvert et le plus transparent du monde".

La présidence britannique constitue une formidable opportunité pour le Royaume-Uni de promouvoir et d'encourager un gouvernement ouvert et une gouvernance, aux niveaux national et international. C’est également une occasion idéale pour le gouvernement britannique - en pleine consultation avec les groupes de la société civile - de revoir ses Plan d'action national. Nous félicitons le gouvernement britannique du rôle qu’il a joué dans le développement de la Open Government Partnership.

Sur le plan intérieur, toutefois, les efforts du gouvernement britannique se sont jusqu'à présent concentrés sur les données ouvertes et ont peu engagé la société civile. Nous pensons que poursuivre sur cette voie serait une erreur et, avec le Royaume-Uni en tant que co-président, risquerait de saper l'esprit et les intentions du Open Government Partnership comme un moyen pour les gouvernements et la société civile de travailler ensemble pour améliorer la gouvernance à travers le monde.

Nous attendons avec intérêt une réunion réussie au Brésil et un dialogue étroit avec le gouvernement britannique afin de nous assurer que le potentiel du Open Government Partnership est remplie, au niveau national et international. Et d'aider le Royaume-Uni à atteindre ce potentiel. La lettre à Francis Maude, ministre d’Etat responsable de la Open Government Partnership est disponible à http://www.article19.org/resources.php/resource/3030/en/uk:-letter-on-open-government-partnership

Open Government Partnership