Pour que l’aide soit efficace, il faut:
Les donateurs et les gouvernements (et institutions) bénéficiaires sont mutuellement responsables des engagements et des résultats;
Les gouvernements et les institutions bénéficiaires doivent rendre des comptes à leurs propres citoyens;
Les gouvernements donateurs doivent rendre des comptes à leurs propres citoyens;
Responsabilité entre les donateurs sur les engagements et la coordination (Mulley, 2011).
La transparence sous-tend toutes ces formes de responsabilité. Il est donc important que les donateurs fournissent des informations sur l'aide qu'ils fournissent et qu'ils rendent ces informations accessibles au public dans un format comparable et d'une manière facilement compréhensible. Des informations plus nombreuses et de meilleure qualité sur l'aide contribueront à maximiser l'efficacité de l'aide dans la réduction de la pauvreté, car elle aide les pays partenaires et les institutions donatrices à planifier et à gérer plus efficacement les ressources de l'aide, ainsi que les parlements et les organisations de la société civile à tenir les gouvernements responsables de leur utilisation des ressources de l'aide et des contribuables nationaux. pour voir où va leur argent, maintenir le soutien public à la coopération pour le développement une période de rigueur financière.
En l'absence d'informations transparentes sur l'aide, les pays qui reçoivent de l'aide manquent d'informations essentielles pour prendre des décisions en matière de budgétisation et de dépenses nationales, tandis que les donateurs sont incapables de juger où l'aide est la plus nécessaire et quelle est son efficacité. L’amélioration de la transparence et de la responsabilisation en matière d’aide peut également aider à soutenir l’élaboration de budgets nationaux complets et transparents, qui sont essentiels pour que les citoyens puissent demander des comptes à leur gouvernement dans la gestion des fonds publics.
Dans 2005, aux termes de la Déclaration de Paris, les donateurs se sont engagés à «fournir en temps utile des informations complètes et transparentes sur les flux d’aide afin de permettre aux autorités partenaires de présenter des rapports budgétaires détaillés à leurs législateurs et à leurs citoyens». Lors du quatrième forum de haut niveau sur l'efficacité de l'aide à Busan à 2011, les donateurs ont précisé leurs engagements, en convenant de mettre en œuvre une norme ouverte et commune pour la publication des informations relatives à l'aide, fondée sur le Système de déclaration des créanciers (CRS) de l'OCDE et l'Initiative internationale pour la transparence de l'aide. (IITA). Chaque organisation ayant approuvé le partenariat de Busan devait établir des calendriers de mise en œuvre d’ici décembre 2012 et s’efforcer de mettre pleinement en œuvre la norme commune d’ici décembre 2015.